Personnage - Mike O'Donnell

Tu sais, quand on est jeune on a l’impression que tout est la fin du monde mais ce n’est pas vrai. Non, tout commence. Il se peut que tu tombes sur quelques autres gars comme ça, mais un jour tu vas en rencontrer un qui va te traiter de la façon dont tu mérites de l’être, tu seras pour lui le centre de l’univers.

Scarlet. Avant que ne soit prononcé le divorce, j’aimerais que tu te souviennes du sept septembre 1988. La première fois que je t’ai vue, tu étais en train de lire « Moins que zéro ». Tu portais un tee-shirt Guns N’ Roses. Je n’avais jamais rien vu d’aussi parfait. Je m’étais dit que je devais t’avoir ou alors je mourrais. Et puis, tu m’as dit que tu m’aimais, au bal de promo du lycée. Et je me suis senti en paix et surtout en sécurité. Parce que je savais qu’à partir de cette soirée rien de mauvais ne pouvait m’arriver. Parce qu’on était deux. Ensuite, j’ai… je suis devenu adulte et j’ai perdu le bon chemin. Et t’ai rendue responsable de mes échecs. Aujourd’hui, tu penses que la solution c’est divorcer, ce n’est pas ce que je veux. Ah. Mais je crois que si je t’aime je dois te laisser poursuivre ta route.

Quand on est jeune on croit que c’est la fin du monde, mais en fait c’est là que tout commence.

C’est toi, le capitaine de l’équipe de basketball, qui sort avec les plus jolies filles. Cette école est ton royaume. Mais la vérité, c’est que Stan est une brute. Pourquoi ? Ce serait bien trop facile de dire que Stan s’en prend aux plus faibles, simplement parce que c’est un lâche.
Non, non… non, Stan est bien plus complexe que ça. Si l’on en croit les plus imminents psychiatres, Stan se comporte en brute pour trois raisons : numéro une, sous cette bravade qu’il nous montre, se cache une petite fille insécure qui frappe à la porte du placard pour qu’on l’a laisse sortir. Numéro deux, comme celui de l’Homme des Cavernes, son cerveau n’est… pas très développé. Et c’est pourquoi Stan est incapable de se maîtriser, d’où son comportement agressif. Et la troisième raison : Stan a un tout petit zizi.
Stan, arrête de te faire du mal.

- Mais cette partie c’est ton avenir !
- Non, le bébé c’est mon avenir ! Et c’est toi mon avenir…

Je crois que si je t’aime, je dois te laisser poursuivre ta route…