C’est marrant, c’est toujours les nazis qui ont le mauvais rôle. Nous sommes en 1955, herr Bramard, on peut avoir une deuxième chance, merci.
OSS 117 : Un philosophe a dit un jour « le mystère des Pyramides, c’est le mystère de la conscience dans laquelle on n’entre pas ». Setine : Les pharaons se faisaient enterrer avec leurs serviteurs. Moëller : Lorsque l’on meurt, souvent on voudrait que tout s’arrête avec soi. OSS 117 : Mais, c’est le cycle même de la vie : lorsque quelqu’un ou quelque chose meurt, quelqu’un ou quelque chose naît ailleurs. Setine : Nous tentons d’oublier que nous sommes des animaux, mais la nature nous le rappelle. Parfois cruellement. Moëller : Des scientifiques font des expériences sur les mouches drosophiles parce que la structure de leur cerveau est extrêmement proche de la nôtre. Setine : Le cheval nous voit plus grand que nous sommes avec son œil déformant. Ce n’est que grâce à cela que nous l’avons domestiqué. Moëller : C’est notre œil, notre regard, qui nous dicte notre façon d’agir par rapport aux autres. Mais on peut être myope. OSS 117 : L’aveugle ne voit pas, il ressent. Et, paradoxalement, il voit. Moëller : Si le chat a la queue verticale, c’est qu’il est en confiance. Setine : Le cul-de-jatte a une jambe qui le démange encore. OSS 117 : Quand une femme change d’homme, elle change de coiffure. Moëller : Il faut laisser pleurer un nourrisson quand il va au lit, sinon on sacralise trop son coucher. Raymond Pelletier : Hum… On va boire un verre ou prendre un pot au bar… Hum ? Un p’tit godet là… On retourne au bar ? Tu veux un verre ?