- Eh bien, vous avez mis un certain temps, je commençais à ne plus savoir quoi lui dire… - Oh ça, ça m’étonnerait !
- Mon colonel, nous avons tué votre ami mais vous n’avez pas l’air de nous en vouloir. - Ce que vous avez fait là était un acte de guerre, mais vendre des renseignements à l’ennemi, c’est une trahison, c’est une infamie commise pour de l’argent.
- Eh ! Oh ! Qu’est-ce que vous faites ici ? - Hein ? Oh, j’suis venue pendant que vous dormiez, j’étais gelée. - Pourquoi moi ? Pourquoi pas lui plutôt qu’moi ? - Oh, parce qu’il est jeune alors je craignais que… Vous, vous êtes vieux, vous êtes plus confortable. - Confortable ? - Ah, j’ai rien trouvé d’autre… - On m’a déjà donné bien des noms mais confortable…
- Je vous l’avais dit que je le tuerais. Je vous l’avais dit. - Oui, vous l’aviez dit. - J’avais le droit de le faire. Je porterai toute ma vie cette balafre et chaque fois que je me regarderai, je me dirai que j’avais le droit de le tuer. - Si vous ne l’aviez pas tué, quelqu’un d’autre l’aurait fait.