Acteur / Actrice - Romain Duris

Belle marquise vos beaux yeux me font mourir d’amour.

- Il avait une perruque en partant ?
- Non.
- C’est toi qui lui a dit de boiter ?
- Non.
- Et c’est quoi cet accent ?
- Il me fatigue !

C’est pas un sourire ça, c’est une tête de con !

Je les envie d’être en vie.

- C’est le bordel Mèl. On est à la ramasse. Annule Marineland.
- Oh c’est con, on avait appris à dire vos prénoms à des dauphins.

- Quoi ?
- Excusez-moi de vous dire cela mais… ne le prenez pas mal mais vous avez un peu une tête de…
- Con ?
- Oui…

Mais pas « Les pianos » putain, Du Piano. C’est pas du commerce. J’te parle d’un truc artistique, tu me parles de tunes là.

- Groupe Anarchie Dure… Pourquoi G.A.G. ?
- Parce que transatlantique monsieur.

Rien n’est impossible. Il n’y a que ce que l’on veut, ce que l’on ne veut pas.

- Mais madame ce genre de théâtre n’existe pas.
- Alors inventez-le !

Dans le monde de Martine on avait des animaux, on bouffait ce qu’on faisait pousser, on construisait ses vêtements, sa maison. À la ferme la vie était simple pour Martine. Des fois je me demande pourquoi on a quitté le monde de Martine.

- Tu sais qu’ils vont fermer le foyer l’année prochaine ?
- Pfff, ils feraient mieux de fermer le lycée !

Tout a commencé là, quand mon avion a décollé… Oh la la c’est pas une histoire d’avion qui décolle… Ou plutôt si c’est une histoire de décollage… Je peux enfin commencer à tout vous raconter… tout a commencé là…

J’travaille dans l’immobilier. Je suis marchand de bien. J’fous des rats dans les immeubles. J’coupe l’eau, l’électricité. Avec mes potes parfois on fait des descentes avec des battes de baseball. On vire les gens qui habitent dans les étages.

Une danseuse : Y a un type avec un flingue qui se branle devant moi, je suis payée pour danser pas pour que des types viennent se branler devant moi !
Jo Hell : C’est Manu, t’inquiète pas je m’en occupe ! Allez assieds-toi là et reste tranquille !
Manu : Danseuse à la con ouais ! Elle baise pas, elle suce pas, tu peux même pas t’astiquer le manche, comment je fais moi ?
Jo Hell : Arrête de prendre cette saloperie merde !
Manu : Bonnie ! Ma poudre !
Jo Hell : Qu’est ce que t’as ?
Manu : J’ai la taupe au guichet ! Faut que j’aille chier ma race !
Jo Hell : C’est occupé.
Manu : Je peux pas attendre moi, quand on me coupe la trique ça me noue, faut que j’évacue c’est mécanique !
Jo Hell : Et ben va dehors, t’as la nature pour toi tout seul !
Manu : La nature ? Je lui chie dessus la nature moi !!! Je lui chie dessus !!!
Jo Hell : Ben justement c’est le moment…
Manu : Tu vas voir ce que je vais lui mettre à la nature !!! Tu vas voir !!!!
Jo Hell : Tu parles d’une tribu de timbrés ! Comment tu fais pour bosser avec des givrés pareils ?
Dobermann : C’est les meilleurs…

C’est un métier M. Jourdin, un métier du sentir et non du paraître.

Eh, c’est pas ta mère là-haut ?!

- Il serait peut-être temps de renouveler les consomations, là.
- Un café avec cinq pailles madame !

Célia c’est l’équivalent en femme de la rue aux dimensions idéales. On est pas longtemps sur terre alors forcément au début on a envie de vivre dans cette rue là… J’aurais adoré passer des heures à regarder une fille comme ça, juste la regarder vivre, la regarder marcher, juste être bercé par le balancement de sa jupe, juste être enivré par le mouvement du tissu qui bouge sur son corps.

L’essentiel, c’est de retomber sur ses pattes, comme les chats.