- Hé Atimo, hé, tu veux cette belle popomme ? Viens, viens la chercher, mais d’abord tu dois me rendre un petit service d’accord ? - Miguel, tu parles à un cheval ! - Tu dois me ramener, une longue barre de fer, avec des sortes de crochets au bout, d’accord ? - C’est ça Atimo, c’est ça, va chercher la barre de fer, c’est un cheval stupide et jamais… [*cling*, le cheval leur donne les clés] D’accord, mais ce n’est pas une barre de fer…
- On m’aurait fait revenir de vingt années de guerre pour capturer des diseuses de bonne aventure ? - Mon cher Capitaine, une véritable guerre se déroule ici devant vous. Pendant vingt ans j’ai pris grand soin de ces Bohémiens, un par un. Et aujourd’hui vous voyez le résultat : ils se sont multipliés. Je suppose qu’ils ont une cachette secrète derrière le mur au cœur de la cité, un nid devrais-je dire, qu’ils appellent… la Cour des Miracles. - Et qu’allons-nous faire pour y remédier monsieur ? [Frollo rabat violemment la pierre] On ne peut être plus explicite monsieur.
- Brûlez-moi ça ! - Quoi ? - Ces gens sont des traîtres qu’il faut châtier pour l’exemple ! - Avec tout mon respect, mon rôle de soldat n’est pas de massacrer des innocents ! - Mais votre rôle est d’obéir aux ordres ! Insolent, quoi ? La sentence pour insubordination est la mort ! Quel dommage de gâcher une si prometteuse carrière ! - Je considère ça comme un honneur, Monsieur ! - Tuez-le mais ne blessez pas mon cheval ! Épargnez vos flèches que son âme soit purifiée par le fleuve ! Trouvez la fille même si pour cela vous devez mettre Paris à feu et à sang, trouvez-la !
- Vous ! - Du calme, je me suis déjà rasé ce matin. - Non sans rire ? Mais pas d’assez près ! - D’accord, mais calme-toi, donne-moi au moins une chance de m’expliquer. - Pourquoi ? - Pour ça par exemple. - Vous… sale enfant de… - Ha, ha, ha ! Attention, tu es dans une église.