- Ah, te voilà toi ! Alors, il suffit d’un devoir supplémentaire pour te rendre malade ! Et les parents tombent dans le panneau ! J’serai curieux de savoir ce que tu leur as soutiré comme excuse, moi. Fais voir ton mot. - J’en ai pas, m’sieur. - Ah, t’en as pas ! Et tu crois que ça va se passer comme ça ? Ça serait trop facile, mon ami ! - M’sieur, c’était… c’était ma mère, elle… - Hé ben ta mère, ta mère, qu’est-ce qu’elle a ta mère ? - Elle est morte ! - Ah… fichtre. Excuse-moi, petit, j’pouvais pas savoir ! Faut toujours se confier à ses maîtres. Allez, file !
- Eh bien, méfiez-vous. Parce que si j’vous revois, moi, j’vous écrase. Et puis, j’n’ai pas d’temps à perdre : il faut que j’aille jusqu’à Aizenay. - Si vous y allez aussi vite que j’vous emmerde, pour une fois, vous serez en avance sur l’horaire.