- Écoutez les gars ! Jamais, je n’ai songé à vous abandonner ! Ce que j’ai fait, j’aimerais que ce soit un secret. - Garde tes secrets, tu es exclu de l’équipe, Landers ! - Quoi ?
- Monsieur, écoutez ! Je me tiens à votre disposition. - C’est parfait, Mark ! J’en prends bonne note, à partir de maintenant, tu seras sur le banc des remplaçants mais tu ne joueras pas en quarts de finale. - Il vaut mieux me faire jouer en finale si vous voulez gagner le championnat. - Hein ? - Personne ne peut tirer aussi fort que moi.
Désolé, son absence est injustifiable. Je vais devoir prendre des sanctions à son égard et la première c’est qu’il ne jouera pas le championnat national avec nous.
- Je n’arrive pas à le croire ! - Bravo, Danny et Ed, on a gagné. Demain Tôhô jouera la finale et je serai présent sur le terrain moi-aussi !
Vous avez toujours été des garçons courageux, mes chers petits joueurs ! Je ne l’oublierai jamais, on a vécu des bons moments ensemble pendant ces trois longues années.
Soyez rassurés, Messieurs et Mademoiselle, je vous promets que j’amènerai Tôhô jusqu’à la victoire avant de m’en aller, c’est pour cette raison que j’ai finalement décidé d’aligner Mark Landers en finale aujourd’hui, avec lui, on peut gagner !
Danny Mellow : L’entraîneur n’aurait pas dû prendre cette sanction contre le capitaine. On va avoir du mal à s’en sortir sans lui ! Ed Warner : C’est injuste qu’il ait exclu Mark de l’équipe, c’est beaucoup grâce à lui que Tôhô s’est qualifié. Makoto Kitazume : Ce n’est pas la peine de jongler avec ton ballon, je sais très bien que tu meures d’envie de jouer mais je veux que tu apprennes à être correct.
Danny Mellow : Mais si nous remportons la victoire et que l’entraîneur refuse de faire jouer Mark demain, je jure de boycotter la partie même si c’est la finale. Makoto Kitazume : Ça suffit, Danny ! Ed Warner : Bon, vous avez compris les gars ! C’est la dernière partie que nous jouons sans le capitaine, espérons-le !
- Qu’est-ce que ça veut dire ? - C’est la dernière chose que je fais pour essayer de vous convaincre ! Je vous en prie, laissez-moi jouer la finale, je vous en supplie ! - Relève la tête Mark, quand je dis quelque chose c’est que je le pense, toi tu as lâchement abandonné l’équipe alors qu’elle comptait sur toi et ce n’est pas en pleurant et en te mettant à genoux que ça changera ! En tous cas, en ce qui concerne la finale, une chose est sûre, tu n’es pas sur la liste des titulaires. - Je vois, je me suis humilié et mis à genoux pour vous convaincre de me laisser jouer et ça n’aura servi à rien. Demain je jouerai quand même la finale même sans votre accord, je suis toujours le capitaine de cette équipe et je la mènerai à la victoire. Personne ne m’en empêchera et certainement pas vous ! - Hein ? - Je le déteste, je le hais !
- Mark, attends ! Où crois-tu aller comme ça ? Je t’ai dit que tu ne jouerais pas dans cette partie. Alors, reviens t’asseoir sur le banc c’est un ordre et les ordres d’un entraîneur ne se discutent pas. - Un ordre, un ordre vous dites ? Mais pour qui vous vous prenez au juste ? Vous pensez toujours avoir raison à tout, c’est ça hein ? - Insolent ! - Mais enfin, pourquoi vous ne me faites pas jouer ? Vous savez pourtant que je suis capable de retourner la situation. - Non, Mark, reviens ici ! - Écoutez-moi bien les gars, ils n’ont marqué qu’un seul but mais il vous reste encore du temps pour retourner la situation moi je ne pourrais pas vous aider mais je compte sur vous pour gagner ce match et pour la finale de demain, je serai présent sur le terrain à vos côtés. - Bravo, Mark !
Sacré Landers, il a le football dans le sang, je ne regrette pas de lui avoir redonné sa chance. En tous cas, il se montre à la hauteur et avec lui, mes gars n’ont peur de rien, il est le maillon essentiel d’un groupe homogène, c’est normal qu’il soit là et c’est pour mener la Tôhô à la victoire que je l’ai titularisé aujourd’hui.
Makoto Kitazume : Je vous félicite les gars, vous avez fait une très belle première mi-temps. Malgré les deux buts d’Atton, nous menons au score c’est l’essentiel et je compte sur vous pour agrandir encore plus l’écart et le meilleur moyen c’est de passer le ballon à Mark. C’est grâce à lui et son formidable et puissant Tir du Tigre que nous menons. Mark Landers : Je vous remercie, Monsieur ! Ed Warner : Vous avez entendu les gars, faites-lui la passe ! Danny Mellow : L’entraîneur a enfin reconnu l’importance de Mark dans l’équipe !
- Mark ! - Oui ! - Je voulais te dire que je suis heureux de t’avoir repris dans l’équipe, tu donnes des bonnes consignes et tu diriges l’équipe de main de maître, je suis fier de toi et je compte sur toi pour gagner le titre. - Je vous remercie, Monsieur !
Pendant cette deuxième mi-temps, vous n’avez pas été capables de marquer ne serait-ce qu’un seul but mais je dois reconnaître que vous avez néanmoins très bien joué, c’est vrai. Vous n’avez rien à vous reprocher.
Makoto Kitazume : Chauffeur, vous venez ? Nous pouvons y’aller, toute l’équipe est au complet ! Danny Mellow : Mark n’est toujours pas revenu, ce n’est pas possible qu’il nous ait abandonnés ! Ed Warner : Il va falloir se tirer d’affaire sans lui !
- Tu es un bon buteur Mark mais c’est dans les cages qu’il faut viser bon sang. - Je sens que tu t’énerves Mark, tu n’y arriveras pas de cette manière.
- Passons aux avants ! À la droite ce sera comme d’habitude Eddie Bright et l’autre avant et meneur de jeu, ce sera votre capitaine et ami Mark Landers. - Merci, Monsieur ! Maintenant, c’est à moi de convaincre sur le terrain.