Film - Las Vegas parano

Si je te balance dans la piscine maintenant, tu coules comme un caillou à la con ! T’en a trop pris mon vieux ! T’en a trop pris ! Trop pris ! Et n’essayes pas de lutter hein ! T’aurais des bulles d’air au cerveau, une rupture d’anévrisme, tu te ratatinerais et tu crèverais.

Vérité de merde. Ça me passe par-dessus la défonce.

Prononce pas le mot sang ici, ça va les exciter !

Tue le corps, la tête mourra.

Éther démoniaque… Ça vous fait vous comporter comme l’ivrogne du village dans un roman irlandais… C’est la perte complète de toutes capacités motrices… vision brouillé, perte d’équilibre, langue pâteuse. L’esprit se replie avec horreur, incapable qu’il est de communiquer avec la colonne vertébrale. Ça rend le phénomène fascinant… Vous pouvez vraiment vous regarder avoir cet horrible comportement mais vous ne pouvez rien contrôler.
Vous approchez du tourniquet, et vous savez qu’en y arrivant, il vous faudra donner deux dollars au portier, ou il ne vous laissera pas rentrer. Et sitôt arrivé à ce tourniquet, tout va de travers. Un rotary en colère vous bouscule et vous vous dites : « Mais qu’est-ce qui se passe ici qu’est-ce qu’il y a ? » Et vous vous entendez marmonner : « Le chien a baisé l’pape ! Mais c’est pas ma faute ! »

Te laisses pas enfler par ces enflures.

Est-ce que quelqu’un veut du LSD ? J’ai tout ce qu’il faut pour en fabriquer, j’aurai juste besoin d’un bocal.

T’auras les nerfs pour ça ? On s’inscrit sous un faux nom dans un hôtel de Las Vegas, on se préparent à commettre un acte délictueux en pleine montée d’acide. Hum… J’espère que oui.

On a passé le reste de la nuit à ranger le matériel et on l’a rangé dans la voiture. Puis on a été manger de la mescaline et on a été nager. Notre voyage se devait d’être différent, ce serait une affirmation classique de tout ce qui est juste et vrai dans la psychie collective nationale. Un hommage physique, grossier aux fantastiques opportunités offertes par cette nation.
Mais uniquement pour ceux qui en ont… et on en a comme des melons mec !
Je veux ouais !

J’ai une envie incoercible de saumon rose !

Tu es viré, lamentable con !

WHITE RABBIT! WHITE RABBIT!

On attaquait le désert quand les drogues on commencé à faire effet. Je me rappelle avoir dit un truc du style « ça monte, ça y est je décolle, vaut mieux que tu conduises ». Soudain, il y eu un énorme grondement autour de nous. Et le ciel fut rempli de ce qui semblait être d’énormes chauves-souris qui voltigeaient, criaient, et voletaient autour de la voiture. Et une voix cria « Doux Jésus, c’est quoi ces putains de bestioles ! »

Ça y est, contrôle total. Flânant nonchalamment sur le strip un un samedi soir à Vegas. 2 braves types dans une décapotable rouge feu. Défoncés, déchirés, raides, des braves types quoi.

- Pitié, dis leur de mettre leurs putains de chaussures de golfs !
- Doux Jésus quel bordel, regarde ces deux là, ils nous ont repéré !

Mééédicaaaaament !!

Un mot de plus et je te recouvre de sangsues ! T’as pigé ?

1965, l’acide tombe en pluie sur San Francisco.

On vous paie pour baiser avec l’ours polaire ?

Ouais ouais, une serveuse de hamburger, elle avait dans les 16 ans, ils l’ont décapités sur le parking, ils ont fait des putains de trous dans cette pauvre Maria, ils ont sucé son sang. Ils voulaient sa glande surrénale j’crois.