Film - 27 Robes

J’ai passé toute ma vie à attendre que le bon gars se présente et tout à coup t’es apparu. Tu ressembles en rien à l’homme que j’imaginais, tu es cynique et grincheux et impossible. Mais pour être franche, avoir à t’affronter c’est la meilleure chose qu’il me soit jamais arrivé de ma vie, et je crois qu’il y a de très fortes chances pour que je sois en train de tomber amoureuse de toi….

Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich.

- Ça doit être dur de voir votre petite sœur se marier avant vous…
- C’est vrai… mais en même temps je me dis que je peux toujours m’envoyer en l’air avec de parfaits inconnus et je me sens TELLEMENT mieux !

- Tu n’oseras pas. Tu ferais pas de mal à une mouche, et encore moins à moi je suis ta petite sœur.
- Ça c’est du passé, aujourd’hui t’es qu’une pétasse qui a brisé mon cœur, et qui a bousillé la robe de marié de ma mère.

Donc tu admets que croire au mariage serait comme croire au père noël ?

La seule chose qui comptait pour moi c’était la personne en haut de l’allée et qui me regardait de la façon dont j’avais toujours rêvé.

- Et si on cherchait l’objet le plus laid de la boutique, et qu’on le mettait sur la liste ?
- Faisons ça !

Vous ne me comprenez pas. Au fond, ça ne m’étonne pas.

C’est là que tu devrais sauter de joie, avec gratitude.

J’suis vraiment très douée quand il s’agit de queue.

- Y a certainement un truc qui t’plait dans les mariages.
- Le bar ouvert.
- Non !
- D’accord, tu sais quand la mariée arrive et qu’elle fait sa superbe entrée. J’aime jeter un coup d’œil au pauvre fou qui va s’marrier. Parce que même si je l’trouve complètement idiot de vouloir de lui-même s’enchaîner à la dernière forme d’esclavage légal, j’trouve qu’il a toujours un air resplendissant, et euh, pour une raison qui m’échappe… Pourquoi est ce que tu me regardes de cette façon ?!

Ton bonheur, c’est tout ce qui m’importe, tu sais.

L’amour est patience, l’amour est bonté. L’amour, tout ce que ça nous fait c’est nous faire perdre la tête.

- T’as aucun besoin ?
- Non, aucun. J’m’appelle Jésus.

- Celle-ci est…
- Horrible, c’est le mot que tu cherches ? Et c’est quoi cette couleur ? Vomi ?
- Non ! C’est olive. C’est super tendance et ça va à tout le monde !

- Au fait, joli string !
- … ??
- Je vous ai vu quand vous vous changiez !

- Oh ! Comme c’est original, un homme qui ne croit pas au mariage !
- Je ne fais que mettre en évidence l’hypocrisie du spectacle.
- Oh ! C’est tellement noble de ta part, est-ce que tu cours aussi partout dire a tout les enfants que le père-Noël n’a jamais existé ?! Parce qu’il serait temps de mettre un terme à leur rêve stupide !
- Alors tu admets que de croire au mariage c’est comme croire au Père-Noël !
- Non ! J’ai…

- Bonjour Gina. Eh t’aurais pas vue mon agenda quelque part j’arrive pas à le trouver ?
- Non.
- Non ? Ok, j’vais aller voir dans mon bureau ? Oh, as-tu fais venir les pages du catalogue pour George, il les voulait à la première heure ce matin ?
- Non.

- Alors t’as juste à lui dire non.
- Quoi ?
- Dis-lui non. T’as déjà dis « non » à des gens auparavant, j’imagine.
- Oui, évidemment. À mainte, mainte reprises quand la situation… jamais… pas une fois.
- Ok, mais t’as envie d’lui dire « non » ?
- Oublie ça tout de suite. C’est ma sœur.
- Mais tu peux aussi dire non, parce qu’elle est ta sœur. Très bien, tu sais ce qu’on va faire ? Une petite pratique, d’accord ? Tu va t’exercer à dire « non ». J’me moque pas d’toi, tourne toi. On va jouer à un p’tit jeu, allons. Fais-moi plaisir. Ok, Jane donne-moi 50 dollars.
- Non !
- Juste 50 dollars, j’vais t’les remettre !
- Non.
- Jane, s’il te plaît, donne-moi 50 dollars.
- Non…
- C’était pas si mal. J’peux prendre un verre ?
- Bien sûr… Non !

- Excusez-moi, votre téléphone ne fonctionne pas.
- Bravo ! Vous feriez un excellent enquêteur.