Personnage - Thomas Price

- Bravo Olivier, tu l’as marqué en beauté !
- Et en dehors de la surface réparation !
- Et alors ?
- Tu ne te souviens pas des deux buts qu’il t’a marqués à l’époque où tu jouais avec Saint Francis et Olivier avec les Newpie.
- C’est juste !
- Eh bien il a fait la même chose aujourd’hui avec Téo Sellers et ce n’est pas par hasard. Et en tirant de cette façon, Olivier a voulu prouver que ce n’était pas Téo Sellers mais plutôt toi Thomas qui es le meilleur gardien du championnat.
- C’est ce qu’on peut appeler un ami.

Il y’a trois ans, j’avais fait connaissance avec le « Duo en Or » et j’avais encaissé un but similaire face à eux, j’étais alors à la place de Zino Hernandez dans les cages. Zino Hernandez est peut-être un « Gardien Parfait » mais que pouvait-il faire face à un « Duo Parfait » ?

- Pourquoi Ed est-il arrivé à sauver ses buts alors que moi j’en ai encaissé deux mais pourquoi ?
- N’oublie pas Thomas que ce déplacement en Europe sera déterminant pour ta future carrière professionnelle, tu en profiteras pour te faire connaître au-delà des mers comme ça le monde entier découvrira que tu es le meilleur gardien du Japon celui qu’on surnomme « l’Arrête-Tout ».
- Désolé Freddy, je n’ai pas été à la hauteur, « l’Arrête-Tout » a encaissé stupidement deux buts, ma réputation est fichue, je suis fini, pardonne-moi Freddy.

- Tu ne me feras pas deux fois le même coup. Pas de problème, à nous trois, on va t’arrêter.
- Ne sors pas, reste dans tes buts.

Je n’en pouvais plus de rester à la maison. Je veux voir mes coéquipiers sur le terrain.

Allez les gars, défendez ce but à tout prix. J’ai pris une décision : même si ma jambe me fait encore mal, je jouerai la finale avec vous alors je vous en supplie, gagnez votre place en finale.

Bruce Harper : Bravo, Olivier ! Tu as réussi !
Ed Warner : Alors les Italiens, on fait moins les malins maintenant ?
Thomas Price : On s’est quittés il y a trois ans et je vois que non seulement tu as fait des gros progrès en dribles mais de plus, tu possèdes cette frappe puissante que même moi je ne l’aurais pas arrêtée non plus.

- Eh bien mon vieux, tu l’as échappé belle !
- Oui mais je préfère ne plus en parler, je vis en Europe avec mon père et je suis si heureux que je ne regrette même pas mon pays.
- Tu sais quand même que la Newteam s’est qualifiée une troisième fois de suite pour le championnat.
- Oui, je l’ai appris avant mon départ, j’aimerais tant qu’ils le gagnent encore cette année.
- Il n’y a pas longtemps avant de rentrer au Japon, Freddy Marshall m’a raconté qu’après ce championnat, Olivier avait aussi l’intention de s’en aller : il s’établirait au Brésil, il y retrouverait Roberto qui pourrait l’aider à passer professionnel là-bas.
- Et je sais qu’il y arrivera, c’est un projet qui me tenterait pas mal aussi, ça me plairait bien de passer professionnel.
- Tu n’es pas le seul dans ce cas et je te parie qu’à nous trois on y arrivera et on sera ensemble en équipe nationale.

- Vous n’avez pas le droit de venir ici, vous avez un bon terrain pour votre entraînement, vous n’avez qu’à vous y rendre.
- Mais enfin ce n’est pas notre problème quand même, vous n’avez qu’à faire une pétition auprès de notre école.
- Ça ne va pas non ?
- Tu as déjà oublié notre accord à propos de l’utilisation du terrain ? C’était l’équipe qui gagnerait notre dernier match qui prendrait ce terrain pour ses entraînements. Nous vous avons battus avec le score sans appel de 10 à zéro, les choses me semblent assez claires et désolé les gars mais je ne céderai pas, une parole est une parole et vous devez tenir la votre. Il n’y a plus rien d’autre à ajouter alors maintenant partez d’ici.

- Enfoiré de Schneider ! Tu m’as refait le même coup espèce d’ordure !
- Arrête, Landers ! Jamais je n’aurais cru entendre ça de ta part. Le football c’est comme aux arts martiaux, c’est un combat permanent où on se prend des coups même les plus violents, c’est un sport de contact.

J’adore voir cet état esprit de mes compatriotes, je suis sûr qu’ils atteindront les sommets mondiaux avec un tel enthousiasme. Vous savez, je ne me suis pas tourné les pouces quand je suis arrivé à Hambourg, je m’en rappelle de ce jour là. C’est là que je de venais faire la connaissance d’un futur grand champion, le « Kaiser » Karl Heinz Schneider. J’avais réussi à arrêter son premier tir mais les tirs suivants était plus puissants et je n’ai pas réussi un seul arrêt, c’est lui qui m’a fait ouvrir les yeux et comprendre la dure réalité du football européen et dès lors, j’avais mon premier défi en tête quand je suis arrivé en Europe : tenter d’arrêter plusieurs de ses tirs.

- Tu es lâche Landers !
- Pardon ?
- Je t’ai dit que tu es lâche. Tu t’es dégonflé de tirer hors de la surface de réparation pour pouvoir marquer ton petit but, ça valait le coup de le mettre celui-là non ?
- Répète un peu ce que tu as dit ?
- Bah, de toute façon, avec un retard de quatre buts, vous n’aviez pas la moindre chance de gagner, ce but est un petit cadeau pour vous souhaiter la bienvenue et donner l’impression que vous n’avez pas fait tout ce chemin pour rien depuis le Japon mais laisse-moi te dire ceci : avec un capitaine aussi mesquin que toi, votre football ne vaut rien ici, vous ne gagnerez aucun match en Europe et n’aurez pas la moindre chance en France durant le Tournoi International Junior.
- Sale enfoiré, ton mépris envers nous dépasse les bornes.
- Tu n’es pas capable de te servir de tes pieds alors tu préfères jouer des poings, si tu le prends comme ça, je suis ton homme.
- Salopard, tu vas le payer.

- Parfait, continuez à jouer comme ça les gars, c’est le genre de passes qui les déroute complètement et ça marche à tous les coups.
- C’est toi qui t’appelles Thomas Price ?
- Oui et toi qui es tu ?
- Mark Landers, capitaine des Muppet !
- Mark Landers alors c’est toi ?!
- Sois prêt, tu vas me montrer ce que tu sais faire !
- Quoi, qu’est-ce que tu dis ?

Quel bon joueur ce Becker et il est rapide en plus. Ne vous affolez pas les gars, ils ne sont que deux en attaque. Même s’ils ont un autre bon joueur, on ne change rien à notre dispositif tactique et on reste calmes, on va leur montrer le vrai visage de notre équipe c’est l’Attaque Eclair et on finira par gagner ce match, alors en avant les gars !

Thomas Price : Vous voulez vraiment faire ça les gars ? Réfléchissez, j’ai eu tort d’utiliser cette tactique tout à l’heure. Si nous gagnons de cette manière, vous risquez de le regretter par la suite et ça se retournera contre nous. Pourquoi on ne marquerait pas plutôt un autre but au lieu de pratiquer de l’antijeu ?
Bruce Harper : Dites, vous ne trouvez pas que Thomas est bizarre, il est totalement différent.
Roberto Sedinho : C’est justement ce que je pensais, il a complètement changé. À le voir faire, on dirait que son désir de vaincre Olivier s’est transformé en victoire absolue. Il a compris que dans le football, c’est le jeu collectif qui compte.
Bruce Harper : Il faut absolument réagir, allez les gars, ne vous laissez pas abattre, il nous reste du temps pour les battre.

Thomas Price : Vous n’avez pas à être désolés, vous ne pouviez rien faire, il nous reste encore du temps pour marquer un but et gagner ce match, c’est juste une question de volonté, vous pouvez y arriver les gars.
Freddy Marshall : Tu as parfaitement raison de les encourager encore, tu as tout compris maintenant Thomas.
Olivier Atton : Ils se regroupent tous autour de leur capitaine, c’est comme ça que doit réagir une équipe après avoir encaissé un but. Oh !
Thomas Price : Je ne perdrai pas ce match Olivier !
Olivier Atton : Le défi continue ?!

- Je suis heureux que papa ait décidé de venir habiter à Fujisawa, comme ça je pourrai jouer au football autant de fois que je le voudrai. Tiens, je vais essayer de tirer entre le mur et le lampadaire. Oh, faites attention ! Hein ?
- Tu ne devrais pas tirer en pleine rue, ça pourrait être dangereux.
- Oh !

Écoutez, mes amis je vous demande de marquer au moins un but, je vous en supplie au moins un.

- Ce gardien ne cesse de se mettre en valeur en faisant des numéros de cirque, il espère sans doute devenir plus célèbre que moi, mais ce n’est pas lui que l’on surnommera « Arrête tout ».
- Encore deux ou trois trucs comme celui-là et tout le monde aura oublié Thomas Price.

- Voici donc Pierre Alcide, celui qu’on surnomme l’ « Artiste des Pelouses ».
- Après Juan Diaz hier, voici ton adversaire du jour en milieu de terrain. Si on veut que le Japon aille en finale demain, il faudra que toi et Ben parveniez à le neutraliser au milieu.
- Entendu !