Bruce Harper : Qu’est-ce qu’il a voulu dire par là ? Il pense qu’on va gagner la demi-finale aujourd’hui contre la France. Thomas Price : Écoutez, je vais tout traduire ! Ed Warner : Quoi ? Mark Landers : Ed ! Ed Warner : Tu ne perds rien pour attendre Karl, j’ai un compte à régler avec toi, je n’oublie pas la raclée que tu nous as mise à Hambourg, j’arrêterai tes tirs du Feu en finale demain.
Jack Morris : Mais regardez moi ces minables ! Pas étonnant que vous ayez perdu 30 à zéro contre Saint Francis. Olivier Atton : Quoi ?! 30 à zéro ?! Bruce Harper : Ouais, désolés ! Jack Morris : C’est simple les gars nous allons écraser ces rigolos de Newpie sur le même score, comme ça ce sera la preuve qu’on est aussi balèzes que ces prétentieux de Saint Francis et que nous pouvons même les battre. Bruce Harper : Je vous garantis que vous allez regretter ces paroles, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
- Oh, ça alors, je n’en crois pas mes yeux, regardez ce qui est écrit dans ce canard, c’est en dernière page, c’est une information de dernière minute, c’est à propos de la Tôhô. Ils racontent que Mark Landers a mystérieusement disparu du club depuis plusieurs jours, hier l’entraîneur aurait pris la décision officielle de l’exclure de l’équipe pour le championnat national. - Mais c’est dingue, où peut-il bien être ?
- Ça a vraiment l’air de tourner mal pour les gars de l’équipe de la Tôhô. - Je ne vois pas comment la Tôhô va pouvoir s’en sortir sans l’aide de Mark Landers.
Mark Landers : Vous avez les chevilles qui enflent mais vous êtes dans la sélection parce que vous êtes les moins minables du lot c’est tout ne rêvez pas ! Il n y’a qu’une équipe qui gagnera le championnat et vous l’avez en face de vous. Philippe Calahan : Tu vas voir toi ! Olivier Atton : Assez ! C’est sur le terrain et pas ailleurs que tout ça se décidera ! Bruce Harper : Bravo Olivier, c’est exact ! Julian Ross : Olivier a parfaitement raison et ça ne sert à rien de rouiller les mécaniques tant que le match n’a pas encore lieu. Mark Landers : Julian Ross vient nous faire la morale maintenant ?
Bruce Harper : Il a peut-être changé d’avis ! Il a peur de se faire battre et se ridiculiser par Olivier ha, ha, ha, ha, ha ! Thomas Price : Très drôle Bruce ! Bruce Harper : Eh mais c’est Thomas Price ! Thomas Price : Salut Olivier Atton comme je te l’ai déjà dit : le plus important dans ce match n’est pas le résultat mais de savoir si tu es capable de me marquer un but. Olivier Atton : Eh bien moi ça ne me suffit pas. Ce que je veux c’est gagner ce match et ce tournoi.
Thomas Price : Dépêchez-vous de marquer, je veux 50 buts à la fin du match. Bruce Harper : Quoi ? Olivier Atton : 50 buts !
On dirait que Mark est en super condition physique. Ça ne va pas être du gâteau pour le marquer et l’empêcher d’inscrire des buts. Ouvrez l’œil et faites surtout attention à Mark !
Oui, les jumeaux ont raison, nous formons la meilleure équipe de ce tournoi, nous avons les meilleurs attaquants, les meilleurs gardiens et l’excellent Bruce Harper.
Ben Becker : Je suis heureux que tu sois avec nous Bruce. Avec toi, on va bien se marrer. Les jumeaux Derrick : C’est sûr, on va avoir des crises de fou rire. Bruce Harper : Dites-moi les gars, est-ce que vous ne seriez pas en train de me chambrer ? Qu’est-ce que vous entendez par crises de fou rire.
Bruce Harper : « Empereur » ? Ça doit signifier qu’il est sûrement très fort. Thomas Price : C’est sûr, c’est le numéro un du football allemand. Olivier Atton : Pourquoi numéro un ? Tu le connais ? Thomas Price : Bien sûr que je le connais, il possède toutes les qualités de jeu, il est capable de faire la différence à lui tout seul. Pour vous faire une idée précise, il aurait à la fois les talents combinés d’Olivier et de Mark. Mark Landers : C’est pas possible, tu nous le décris comme un phénomène. Philippe Calahan : Ça va être drôlement dur de jouer contre ce gars-la !
Bruce Harper : Maintenant que je sais contre qui on va jouer, je crois que je vais rester sagement assis sur le banc de touche comme remplaçant. Olivier Atton : Ne t’inquiète donc pas Bruce, on est invités au bal et il va falloir qu’on danse tous. Ben Becker : Exactement et n’oublie pas que tu représentes notre pays dans ce tournoi et on va leur montrer qu’on n’est pas là pour faire de la figuration. Bruce Harper : Oui mais j’ai peur. Mark Landers : Je dois battre ce Karl-Heinz Schneider.
- Allez les gars, c’est le moment de leur faire le coup du Raz-de-Marée. - Qu’est-ce que c’est que ce Raz-de-Marée ?
Nom d’un chien, à chaque fois quand il y’en a un qui perd le ballon, il y’en a un autre qui le récupère.
Ben Becker : Danny ! Danny Mellow : Tiens, salut Ben ! Bruce Harper : On dirait que Ben et ce Mellow se sont déjà croisés. C’est incroyable le nombre de joueurs que Ben a rencontrés durant ses voyages. Ben Becker : Tous mes compliments, tu as fait d’énormes progrès. Danny Mellow : Encore plus que tu ne le crois et grâce à notre entraîneur et au capitaine, je suis meilleur que toi et en voici la preuve. Quoi ? Olivier Atton : Tu l’as dribblé en beauté.