- Oh César, immortel Empereur, des cadeaux arrivent de toutes les provinces de l’Empire, nous organisons un spectacle en guise de soumission pour célébrer ta gloire. - Caius Obtus, je veux une fête magnifique, une fête digne de ma réussite. - Donc la plus belle fête du monde oh grand César ? - Je t’ai nommé organisateur de mon triomphe, si tu réussis, je ferai de toi l’homme le plus riche de Rome. - Hm. - Mais si tu rates ton affaire, tu seras aussi de la fête, dans la fosse aux lions, ah, ah, ah, ah, ah ! - Oooh ! - Tu as ton destin entre tes mains Caius Obtus et bonne chance. - Merci de ta confiance, grand César. - Tu me disais qu’il arrivait des cadeaux de toutes nos provinces. - Oui César, des cadeaux par milliers. - Venus de toutes nos provinces ? - Toutes nos provinces ! - De partout ? - Oui César, de partout ou presque !
- Ter-mi-né, adieu Caius Obtus ! - Mais où vas-tu ? - Je vais aller demander ma pension d’ancien combattant !
Il me les faut tous les deux le gros et le petit, je mets tout le monde sur l’affaire, je veux les voir ici aujourd’hui vous entendez imbéciles ? Je veux les voir ici. Allez, partez et toi aussi tu m’agaces avec ton sesterce.
- Ça va être un triomphe triomphal César, on n’a jamais vu ça à Rome, un programme exceptionnel ! - Je te le souhaite Caius sinon tu en feras partie. Que les Jeux commencent.
Obélix : Salut Jules, ça va ! Caius Obtus : Les deux Gaulois manquent d’éducation César mais ce sont des combattants terribles, des machines à tuer. La foule va être émerveillée. Obélix : Dis Astérix, ceux-là ce sont nos amis ? Astérix : Je ne le pense pas, Obélix. Obélix : Alors là, je ne comprends plus rien. En Gaule, c’étaient nos ennemis, en Afrique, nos amis. Peut-être que Jules, il va nous l’expliquer. Caius Obtus : Rassure-toi César, on va lâcher les lions, tout va bien se passer.
Jules César : Tu avais raison Caius, c’était un programme exceptionnel, on n’a jamais vu ça à Rome. Astérix : César, sois généreux, accorde ta grâce à ces deux esclaves courageux. Jules César : La bonté de César est infinie ou presque. Caius Obtus : Oh là, oh non ! Jules César : Gaulois, vous êtes libres !