Film - Astérix et la Surprise de César

Astérix : Obélix, Obélix ?
Obélix : Voilà, voilà !
Un légionnaire Romain : Pas d’histoires, à la queue comme tout le monde !
Obélix : Astérix, le Romain avec qui tu as été très aimable est très aimable avec moi, est-ce que je peux être très aimable avec lui ?
Astérix : Bien sûr !
Obélix : Lève un peu la tête Romain s’il-te-plait, que je puisse être vraiment très aimable. Boum !
Astérix : Tragicomix et Falbala sont en route vers l’Afrique, la seule façon d’y aller c’est de nous engager dans la Légion et de service, c’est écrit là.
Obélix : Du Romain, du Latin, tout ça pour moi c’est du Grec. C’est nous.
Astérix : Quoi ?

- Panoramix, notre druide, je suis inquiet, Obélix est malade, il dit qu’il n’a plus faim.
- Il n’a rien mangé avant ?
- Il a mangé deux sangliers.
- Autant dire qu’il n’a rien mangé, bon, allons le voir.

Ce n’est qu’un petit Colisée de rien de tout.

Le décurion Superbus : Imbécile, imbécile, tu vas voir si je suis un imbécile.
Obélix : Et l’ennui avec moi c’est que je suis un grand timide.
Le décurion Superbus : Rends-toi Gaulois, tu es mon prisonnier, Daahhh, Boum !
Le centurion Vapetimus : Je te l’avais bien dit imbécile !

- Oh César, immortel Empereur, des cadeaux arrivent de toutes les provinces de l’Empire, nous organisons un spectacle en guise de soumission pour célébrer ta gloire.
- Caius Obtus, je veux une fête magnifique, une fête digne de ma réussite.
- Donc la plus belle fête du monde oh grand César ?
- Je t’ai nommé organisateur de mon triomphe, si tu réussis, je ferai de toi l’homme le plus riche de Rome.
- Hm.
- Mais si tu rates ton affaire, tu seras aussi de la fête, dans la fosse aux lions, ah, ah, ah, ah, ah !
- Oooh !
- Tu as ton destin entre tes mains Caius Obtus et bonne chance.
- Merci de ta confiance, grand César.
- Tu me disais qu’il arrivait des cadeaux de toutes nos provinces.
- Oui César, des cadeaux par milliers.
- Venus de toutes nos provinces ?
- Toutes nos provinces !
- De partout ?
- Oui César, de partout ou presque !

- Bon ben ils sont tranquilles, tant mieux !
- Tant mieux, profitons de la surprise, il faut tomber sur eux et les écraser, je vais rassembler des hommes.
- Eh une minute, tu es nouveau ici ?
- Je suis arrivé avec la dernière cohorte !
- Alors n’attaque jamais les irréductibles Gaulois Décurion Superbus, imbécile !
- Hein ?
- Regarde, de toutes les provinces soumises par César, la Gaule est la plus indisciplinée, de tous les villages de la Gaule, celui-ci est le plus dangereux, n’y pénètre jamais, ce sont des brutes sanguinaires, des monstres abominables, des sauvages terrifiants qui ne connaissent aucun sentiment humain, ce sont des bêtes.

- Ter-mi-né, adieu Caius Obtus !
- Mais où vas-tu ?
- Je vais aller demander ma pension d’ancien combattant !

- Comment ça s’écrit ce machin là ?
- Inscris seulement « Olé », on ne va pas y passer la journée !

- Oh non Obélix, non !
- Ben quoi ?
- Tu ne vas pas lui offrir ça ?
- C’est mon plus beau menhir !
- Ce n’est pas un cadeau pour une jeune fille.
- Ah ?
- Va lui cueillir des fleurs !
- Ça c’est une bonne idée !
- Et surtout, ne te cogne pas aux arbres !

Panoramix : Tu es fou Obélix, tu t’amuses à abattre les arbres pendant que je suis en train de cueillir le gui ?
Astérix : Voyons Obélix, tu sais bien qu’Idéfix ne supporte qu’on abatte les arbres !
Obélix : Hein ? Quels arbres !
Astérix : Cet arbre là !
Obélix : Hein ? Ah elle est mal entretenue cette forêt, il y’a des arbres partout.

Astérix : Attends-moi là !
Un légionnaire Romain : On ne passe pas Gaulois, si tu veux t’engager, fais la queue avec les autres.
Astérix : Excuse-moi, je viens juste pour un renseignement.
Un légionnaire Romain : Fais la queue j’ai dit.
Astérix : C’est que je suis pressé.
Un légionnaire Romain : Je veux pas le savoir, du vent.
Astérix : Non mais !
Obélix : Bah, je ne vois pas en quoi l’amabilité d’Astérix est différente de la mienne.

Obélix : Alors c’est ça Rome ?
Astérix : Eh oui Obélix, nous y sommes !
Obélix : Qu’est qu’on mange ?
Astérix : Il faut maintenant que nous trouvions ce marchand. Farfelus, c’est toi qui vend les esclaves venus d’Afrique ?
Farfelus : D’habitude oui !
Astérix : A qui as-tu vendu l’homme et la femme venus de Gaule ?
Farfelus : Un renseignement ? Ça coûte cher hé, hé, hé !
Astérix : Obélix !
Obélix : Hm !
Farfelus : Aie disons 500 sesterces, ouille non disons 100 sesterces, non je vais tout vous dire.
Obélix : Et ben voilà !
Farfelus : Il s’appelle Caius Obtus, c’est un petit gros pas très grand, tu le reconnaîtras facilement, il est toujours vêtu d’une toge blanche et d’une cape rouge et il va tous les jours aux thermes.
Astérix : Eh bien, merci du service Farfelus et au plaisir !
Obélix : Non, comme disait l’autre, tout finit toujours par s’arranger avec moi.

- Oh, des Gaulois ! Tu voulais un coup d’éclat Décurion ? Tu as réussi.
- Tu es content de moi alors ?
- Tellement content de toi que je vais t’offrir un beau voyage.
- Ah ?
- Je vais t’envoyer à la Légion Etrangère.
- À Condate ?
- Oui à Condate avec tes deux prisonniers !
- Tu ne les gardes pas ?
- Je n’en veux pour rien au monde Superbus, si je les garde, les autres vont nous tomber dessus, si je les libère, ils vont vouloir se venger, il faut qu’ils disparaissent et toi avec.

- Qu’est-ce que c’est que ça ? Mais c’est le ruban de Falbala ? Il a du lui arriver quelque chose, il faut les retrouver tous les deux. Panoramix, je crois bien que les Romains ont encore fait du vilain.
- Oh, je vais préparer de la potion magique à tout hasard.

- Sentinelle, ce Gaulois là, ce n’est pas le gros méchant ?
- Non, Décurion !
- Ce n’est pas le vilain petit !
- Non, Décurion !
- Alors, allons-y, c’est ma chance !
- Ce sera peut-être bien ta dernière !

Le centurion Vapetimus : Veni, Vidi, None Vecci, Gaulois, j’ai tout prévu pour une mort si juste, un Romain sait mourir et se faire robuste, tu vas trancher le fil de ma…
Astérix : Arrête tes bêtises ! Ce que tu mérites c’est une bonne paire de baffes si tu ne me dis pas où sont les prisonniers.
Le centurion Vapetimus : Sur la route de Condate, je les ai envoyés à la Légion Étrangère.
Astérix : Obélix, Obélix !
Obélix : Voilà, voilà, j’arrive !
Astérix : C’est fini, nous partons pour Condate !
Le centurion Vapetimus : Je peux disposer ?
Obélix : Hein ? Dispose !

Le sort en est jeté.

Astérix : Il s’agit maintenant de trouver le Quartier Général de la Légion Romaine, Quand nous verrons un Légionnaire, nous lui demanderons.
Obélix : Idéfix !
Astérix : Voilà une patrouille, on va l’arrêter !
Obélix : D’accord !
Astérix : Attends, c’est trop tard. Il suffisait de les arrêter.
Obélix : Bah, ils sont arrêtés !
Astérix : Parfois il faut savoir être aimable Obélix. Euh, voudriez-vous avoir l’obligeance de me dire où se trouvent les bureaux de la légion s’il-vous-plait ?
Un légionnaire Romain : Troisième rue à gauche !
Astérix : Merci ! Tu vois Obélix ? Avec de l’amabilité, on obtient tout.

Astérix : Le bureau des renseignements s’il-te-plait.
Un légionnaire Romain : Je ne sais pas, demande aux renseignements, ils te renseigneront.
Le scribe Romain : Hein, mais jamais personne ne vient ici. Eh ben c’est ça, cassez la porte !
Astérix : Si tu veux ! Il y’a quelqu’un ? Enfin te voilà ! Je voudrais un renseignement, je cherche un légionnaire du nom de Tragicomix enrôlé de force en Armorique !
Un légionnaire Romain : On ne peut pas te donner ce genre de renseignement !
Astérix : Pourquoi ?
Un légionnaire Romain : Parce que ça ne regarde pas les petits Gaulois !
Astérix : Vas-tu me dire où se trouve Tragicomix ?
Un légionnaire Romain : En Afrique, Scribe, donne-lui la feuille de route vite !
Le scribe Romain : Voilà, voilà !
Astérix : Parfait c’est tout ce que je demandais aimablement !

Obélix : Nous sommes dans l’armée maintenant.
Briseradius : Silence, fini de rire, vous êtes dans l’armée maintenant.
Obélix : C’est ce que je viens de dire.
Briseradius : En rang et que ça saute, on va commencer l’exercice.
Obélix : Tu veux que je sois aimable avec lui Astérix ?
Astérix : Pas encore, Obélix !