Personnage - Patrick Jane

- Je n’ai même pas d’armes !
- Mensonge encore. Vous en avez au moins deux dans cette voiture. Trois ?! Oh mon D… La sainte patronne du syndicat des porteurs d’armes.

Ce que j’aime, c’est savoir que j’ai raison.

On passe beaucoup de temps ensemble elle et moi. Et quand elle n’est pas heureuse, je ne le suis pas non plus. C’est humain, non ?

- Où allez-vous ?
- Au zoo, une des tigresses a eu un petit.
- Oh… Menteuse !
- Oh, vous êtes doué !

- [Au téléphone] Oui, je voudrais réserver une table pour cette après-midi. Pour deux oui c’est bien ça. On peut être en terrasse, c’est plus romantique ? Oui, Patrick, c’est ça. Merci. [Il raccroche] Je ne vais pas essayer de vous séduire au cours d’un repas, ce serait un peu prétentieux de ma part.
- Je ne crois pas une seule seconde que vous essayiez de me séduire.
- Oh, ne me dites pas que l’idée ne vous a pas traversé l’esprit !
- Oubliez-moi !

Je viens de glisser un rat mort dans la poche de votre veste. Vous aurez beau laver cents foi cette veste, vous sentirez toujours le rat mort.

Il faut savoir que le remord est parfois beaucoup plus douloureux que la mort. Tout le monde meurt. Mais très peu de gens éprouvent de réels remords après avoir accompli une action. C’est douloureux.

- Vous devez être Patrick Jane.
- Comment ça, « je dois » ?

Comme un gros bébé meurtrier !

Vous êtes des musiciens, des passionnés, un peu déséquilibrés. La plupart des gamins passent leur adolescence à s’amuser, vous avez passé la votre à faire vos gammes, c’est une occupation noble, mais ça fait des gens un peu tarés.

- L’âme a parfois besoin de temps pour compléter son transit.
- Oui. Les cars célestes ont du retard !

- Souriez !
- Pourquoi ?
- Parce que c’est plus sympa d’être content que d’être triste.

La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe.