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Personnage - Louis XVI

Louis XVI apparaît dans :


Répliques de Louis XVI (5)

- Citoyen.
- Dites-moi ce que je dois faire, monsieur.
- Il faut enlever votre redingote et votre cravate.

7.37 (9 votes)

- Monsieur, je proteste !
- Naturellement, Monsieur Véto. Ce que vous avez à dire maintenant n’a plus aucune importance.

7.22 (8 votes)

- Tout ce que j’ai à dire, votre majesté, c’est que l’intervention des régiments étrangers me semble mal avisée.
- Ce sont des régiments provinciaux, monsieur Necker, pas étrangers. Et je peux compter sur leur loyauté en cas d’insurrection de la capitale.
- Les gens ne regardent pas les uniformes, sire, mais les hommes qui les portent. Ils voient des troupes suisses et allemandes dont la plupart ne parlent pas un mot de français. Ils ne voient pas l’amour que votre majesté leur porte mais seulement une marque de tyrannie. C’est ce que souhaitent vos ennemis.
- Ce n’est pas mon avis, monsieur Necker, ni l’avis de ceux en qui j’ai confiance.
- Alors, votre majesté, je n’ai pas d’autre choix que de vous offrir à regret ma démission.
- Et moi, monsieur Necker, de l’accepter.

7.22 (8 votes)

- Qui s’occupera de mes Suisses, de ma maison et de tout ce que nous avons laissé derrière nous ?
- Le destin, Sire.

7.22 (8 votes)

- Ce matin, sire, au conseil des ministres…
- Ecoutez, Necker, je n’assiste pas au conseil des ministres parce que ça m’emmerde mais si vous venez me raconter ce qu’on y a dit, c’est encore pire.
- Excusez-moi, sire. À vrai dire, il ne s’y est pas dit grand chose. Les ministres sont un petit peu affolés par la prise de la Bastille.
- Oh, pfff, une petite manifestation de quartier organisée par un groupuscule, ce n’est pas bien grave.
- Si, c’est grave, sire. C’est toujours grave quand le peuple se fâche. On commence par prendre la Bastille, on enchaîne sur Versailles et on finit par s’en prendre au souverain lui-même.
- Hum, mon petit Necker, vous savez, les Français ont des grandes gueules mais ils ne sont pas capables de faire la révolution. Et puis, et puis, qu’est-ce qu’ils veulent ?
- Du travail ou du pain, sire.
- Mais du travail, y’en a pas ! Y’en a pas du travail, j’y peux rien, c’est comme ça, y’en a pas ! Y’en a pas. Du travail, y’en a qu’après les guerres, on ne va tout de même pas déclarer une guerre exprès ! Ils n’ont qu’à faire comme moi, bricoler chez eux !
- Ils ont faim, sire.
- Et bien, tant mieux ! Alors là, je dis tant mieux ! S’ils ont faim, tant mieux, c’est bon signe. D’ailleurs, moi aussi j’ai faim. Allons voir si la reine est prête pour le déjeuner…

7.06 (7 votes)

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