Kaakook

Acteur / Actrice - Robin Williams

Robin Williams joue dans :


Répliques de Robin Williams (44)

J’ai réfléchi à ce que tu m’avais dit l’autre jour, à propos de ma peinture ; j’ai passé la moitié de la nuit à y réfléchir. Et puis j’ai eu un flash. Après je me suis paisiblement endormi, et depuis je n’ai pas pensé à toi. Tu sais ce que j’ai compris ? Tu n’es qu’un gosse. Tu parles sans avoir la moindre idée de ce dont tu parles. Tu n’es jamais sorti de Boston.

Si je te dis de me parler d’art, tu vas me balancer un condensé de tous les livres sur le sujet. Michel-Ange, tu sais plein de trucs sur lui. Sur son œuvre, sur ses choix politiques, sur lui et sur le pape, ses tendances sexuelles, tout le bazar quoi. Mais je parie que ce qu’on respire dans la Chapelle Sixtine, son odeur, tu connais pas. Tu ne peux pas savoir ce que c’est que de lever les yeux sur le magnifique plafond. Tu sais pas.

Si je te dis de me parler des femmes, tu vas m’offrir un topo sur les femmes que tu as le plus aimées, il t’ait peut-être même arrivé de baiser quelques fois, mais tu ne sauras pas me décrire ce que c’est que de se réveiller près d’une femme et de se sentir vraiment heureux.

Tu es un coriace ; si je te faisais parler de la guerre c’est probablement tout Shakespeare que tu me citerais « Une fois de plus sur la brèche, mes amis ! ». Mais tu n’as pas vécu la guerre. Tu n’as jamais tenu contre toi ton meilleur ami. Tu ne l’as pas vu haleter jusqu’au dernier souffle avec un regard qui implore.

Si je te fais parler d’amour, tu vas probablement me dire un sonnet. Mais tu n’as pas connu de femme devant qui tu t’es senti vulnérable. Une femme qui t’aie étalé d’un simple regard. Comme si Dieu avait envoyé un ange sur Terre pour toi. Pour t’arracher aux profondeurs de l’enfer. Et tu ne sais pas ce que c’est d’être son ange à elle. Et de savoir que l’amour que tu as pour elle est éternel. Et survivra à tout. Même au cancer. Et aux nuits passées assis dans une chambre d’hôpital pendant des mois en lui tenant la main, parce que les médecins ont lu dans tes yeux que tu n’avais pas l’intention de te plier aux heures de visite. Tu ignores ce que c’est que de perdre quelqu’un. Parce qu’on ne connaît ça que quand on sait aimer plus qu’on ne s’aime soi-même. Je doute que tu aies déjà osé aimer à ce point.

Quand je te regarde, ce n’est pas un homme intelligent et solide que je vois. Ce que je vois c’est un gosse, culotté, qui meurt de trouille. Mais tu es un génie Will, ça, personne ne le nie. Personne ne pourrait comprendre ce qui est au fond de toi. Mais toi tu présumes que tu sais tout de moi parce que tu as vu une toile que j’ai peinte et ça, ça te permet de disséquer ma vie. Tu es orphelin n’est-ce pas ? Tu crois que je sais quelque chose des difficultés que tu as rencontrées dans la vie, de ce que tu ressens, de ce que tu es, sous prétexte que j’ai lu Oliver Twist ? Est-ce que ça suffit à te résumer ?

Personnellement, j’en ai vraiment rien à foutre de tout ça, parce que je vais te dire, je n’ai rien à apprendre de toi que je n’apprendrai pas dans n’importe quel bouquin. À moins que tu veuilles me parler de toi. De qui tu es. Là ça m’intéresse. Là je suis à toi. Mais c’est pas ce que tu veux faire, hein vieux ? Tu as trop peur de ce que tu pourrais dire. La balle est dans ton camp.

9.36 (381 votes)

C’est dans ses rêves que l’homme trouve la liberté, cela fut, est, et restera la vérité.

9.14 (638 votes)

Peu importe ce qu’on pourra vous dire, les mots et les idées peuvent changer le monde.

9.05 (568 votes)

Et ne pas, quand viendra la vieillesse, découvrir que je n’avais pas vécu.

9.05 (635 votes)

- P’tet que vous n’aviez pas la femme qu’il fallait.
- P’tet que tu devrais fermer ta gueule !

9.04 (63 votes)

Tu ne connais pas le sens de la perte, parce qu’on ne peut le comprendre que lorsque l’on aime quelqu’un plus que soi-même.

9.03 (52 votes)

Je partis dans les bois parce que je voulais vivre sans me hâter. Vivre intensément et sucer toute la moelle secrète de la vie.

8.89 (260 votes)

Sucez la moelle de la vie mais n’avalez pas l’os.

8.88 (160 votes)

- T’as la bouche pleine de caca mon p’tit, on t’a déjà dit ?
- Tu n’es qu’une grosse morve visqueuse et une usine à prout. Un sac à dégueuli de chats et de tripes de rats. Une arrachade de sparadrap pleine de croûte séchées et de giclures de poireaux. Un vieil hamburger d’asticot rassis avec de la moucharde forte et les mites à part.
- Remplaçant de prof de chimie.
- Mauvaise haleine !
- Pion de fac.
- P’tite tête !
- Barbier de prison.
- Petit empoilé
- Gynécologue astigmate
- Dans ta fiole tronche de cake !
- Dans tes miches, fesses de vache !

8.87 (52 votes)

On ne lit pas ni écrit de la poésie parce que c’est joli. On lit et écrit de la poésie car on fait partie de l’humanité. Et l’humanité est faite de passions. La médecine, le droit, le commerce sont nécessaires pour assurer la vie, mais la poésie, la beauté, la romance, l’amour, c’est pour ça qu’on vit.

8.86 (226 votes)

À présent dans cette classe, vous apprendrez à penser par vous-même, vous apprendrez à savourer les mots et le langage !

8.71 (122 votes)

- Le langage s’est surtout développé pour un motif ; quel est-il, M. Anderson ? Êtes-vous un homme ou une amibe…? M. Perry ?
- Pour communiquer ?
- Non ! Pour courtiser les femmes !

8.69 (173 votes)

En bonne et due forme Jack.

8.57 (32 votes)

De l’excrément : c’est tout ce que vaut Monsieur J. Evans Pritchard. Il ne s’agit pas de mesurer de la tuyauterie !

8.53 (65 votes)

- Cette photo de l’oncle Watt là-haut, qu’est-ce-qu’elle vous inspire ? Ne réfléchissez pas, répondez tout de suite.
- Heu… un… un malade.
- Un malade. Quel genre de malade ? Tout de suite !
- Un… malade mental.
- Oui mais là vous enrobez. Allez encore plus loin ! Laissez parler ce qui est en vous, dites la première chose qui vous vient, même si c’est farfelu !
- Heu… Dracula qui a oublié de se raser !
- Oui c’est bon ! Il y a un poète en vous en fin de compte !
Ok fermez les yeux. Non on ferme les yeux ! Attention décrivez-nous ce que vous voyez.
- Je ferme toujours les yeux ?
- Oui…
- Je vois la photo de Watt sur le mur…
- Le Dracula fou qui a oublié de se raser ?
- Le Dracula fou qui a oublié de se raser, avec un regard qui martèle mon cerveau…
- Ça devient très intéressant… Animez-le maintenant ! Comment se comporte-t-il ?
- Il tend ses mains vers moi, il m’étrangle…
- C’est ça ! Bravo ! Magnifique !
- Maintenant il marmonne…
- Qu’est-ce-qu’il marmonne ?
- La vérité toute crue…
- Oui ?
- Il dit que la vérité c’est comme une couverture qui laisse les pieds froids !
[Rire des élèves]
- Oubliez-les, oubliez-les ! Restez avec la couverture ! Parlez-moi de la couverture !
- On… on a beau la pousser, la tirer, elle ne recouvre jamais… On lui donne un coup de pied il n’y a rien à faire, c’est pas mieux ! Depuis qu’on est arrivé au monde en criant, jusqu’à ce qu’on le quitte en mourant, elle ne recouvre que notre visage ! Et c’est pourquoi on crie… on geint… et on pleure…
- N’oubliez jamais ça.

8.42 (123 votes)

- Tous les adultes sont des pirates, et nous, on tue les pirates.
- Je ne suis pas un pirate. Il se trouve que moi, je suis un avocat.
- Tuons l’avocat !
- Je n’suis pas ce genre d’avocat !

8.4 (40 votes)

Je suis fait de cire ; et vous, de quoi êtes-vous fait ?

8.11 (27 votes)

Quand on dit que quelque chose est impossible c’est tout simplement qu’on ne l’a jamais vu.

8.04 (36 votes)

Qu’on peux se perdre corps et biens, tout perdre ou oublier le temps oublier les limites. Deux corps inextricablement mêlés au point qu’on ne sait plus qui est qui ou ce qu’est quoi, et quand cette douce confusion est si intense qu’on croit qu’on va mourir, c’est un peu ce qui arrive, et on reste seul avec son corps à soi. Mais l’être qu’on aime est toujours là c’est ça le miracle. On peut aller au ciel et en revenir bien vivant et repartir à la première occasion avec l’être qu’on aime.


Comme il ne me reste pas énormément de temps mon discours sera bref… comme ma vie. Arrivés au terme de cette première période de notre vie (jeunes diplômés), nous avons tous tendances à vouloir nous remémorer les choses agréables et à oublier les moins agréables. Et bien sur nous pensons à l’avenir avec une certaine inquiétude : on se dit « qu’est-ce que je vais faire ? Qu’est-ce que je vais devenir d’ici 10 ans ? » J’ai envi de répondre : « Regardez moi ». Je vous en prie ne vous faites pas autant de soucis, au bout du compte aucun d’entre nous reste bien longtemps sur Terre, la vie est éphémère. S’il vous arrive d’être triste, regardez le ciel un beau soir d’été, lorsque la nuit de velours est parsemée d’étoiles ; et quand vous verrez une étoile filante déchirer l’obscurité, changeant la nuit en jour, faites un vœux, et pensez à moi…
Que votre vie soit spectaculaire ! La mienne l’aura été.
Merci.

7.97 (64 votes)

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