Acteur / Actrice - Benoît Poelvoorde

Eva Le Blanc : Regarde comme c’est beau l’Autriche ! Regarde comme c’est grand ! Regarde comme c’est propre ! Regarde comme c’est blanc ! Ah ! Mais, moi, l’effet que ça m’fait d’être ici ! Mais c’est dingue, regarde, j’en frissonne… Mais j’adore ! Mais j’adore ce pays ! Mais pas un Noir, pas un Arabe ! Pas de savates…
Boris : Chut !
Eva Le Blanc : Pas de djellabas, pas de voiles ! Pas un seul Juif ! Non, mais tu te rends compte, toi, un pays sans Juif ? Oh, non mais, eh, moi ça m’donne envie de faire…
Boris : Non !
Jean : Heil Hitler !
Eva Le Blanc : Ah ! À la vôtre, Jean ! À la vôtre ! [À son mari] Ah le rabat-joie !

J’ai une queue de dragon au cul ? Non ! Alors retour assiette !

Qu’est-ce t’attends, peau d’couille ? Le ressac !

Le tournage euh… s’est arrêté momentanément. Patrick notre… notre preneur de son est… est mort. Ce sont des choses qui… qui ne sont pas faciles à dire et… et j’vais ptêtre le dire platement mais… ce sont les risques du métier. On en est tous conscient et… je pense que Patrick l’était. (…) On pense tous à toi et à Marie-Paul, qui est la fille avec qui tu v’nais de t’installer et… et qui attend un enfant de toi ! Tchao Patrick, courage Marie-paul !

D’la merde, D’la merde ! Tu crois que c’est bon pour les gammes la merde !

Écoute mon p’tit ; si j’avais été Sardou, tu te serais déjà pris un coup de latte dans la gueule… Interview terminée !

Claude a donné un sens à ma vie et aujourd’hui avec le public, j’essaie de donner un sens à la sienne.

- En 62, Claude écrit une chanson, je t’aide, c’est une saison… J’attend !
- Heu… L’automne ?
- Ouais, j’t’en foutrais des automnes ! Aller casses-toi t’iras passer l’hiver ailleurs…

Bon, on roule ou on s’encule ? Non parce que moi, j’ai pas trop envie de rouler…

Des vieux pauvres, ça n’existe pas. Radins, oui. Pauvres, non.

C’est la guerre Jérôme, c’est eux ou c’est toi, c’est manger ou être mangé, eat or to be eat ! That’s the question !

L’autre jour j’ai été coulé deux maghrébins dans la colonne Nord ! ’tention je les ai tournés vers La Mecque !

Alors mon con ! T’avais encore la tête dans l’fond d’ton cul !

- Merde, merde, merde…
- J’ai perdu ma gourmette !
- Ça a une valeur sentimentale ?
- J’ai surtout eu du mal à la voler, un ket qui a le même prénom que moi, je trouverais pas ça deux fois !
- Et ça vaut 10000 balles, je le sais, je l’ai achetée avec le père.

- Faites un tour sur vous même… [Elle tourne] Engagée.
- Déjà ? Mais j’ai à peine fait ma convention de stage !
- Non, c’est l’artiste qui vous parle.

- Dès que j’ai une p’tite idée, un p’tit truc, tu m’le casse devant le nez. Si mama avait été là.
- Oh arrête avec ta mère, arrête avec ta mère.

[À Pauline] Ouais, c’est ça, c’est ça ! C’EST ÇA, CASSE-TOI ! CASSE-TOI ! BON VOLE ! MORUE, VA ! [À M. Martinet] Ça va, M. Martinet ? Ouais ? Chaud, aujourd’hui, hein ?

- Tu ferais quoi à ma place ?
- Ben j’essaierais de récupérer le coup, malin. Tu vois, je rentre chez moi, guilleret, je mets mes pieds sous la table, je dîne avec elle, je la fais sourire et je la baise à mort.
- À mort ?
- Ouais, à mort, veinard.
- Et si elle veut pas ?
- Si elle veut pas, tu lui mets une grande baffe dans sa gueule.

Mais tout ça c’est magouilles et compagnie ! C’est politico-je sais-pas-quoi…

Elles sont comment les briques ? c’est des briques rouges. Et le rouge c’est quoi, c’est la couleur du sang, des indiens, du vin ! Et qui dit vin, dit pot de vin !