Le professeur Procyon : Alcor, reviens ! Sois raisonnable ! Tu sais très bien que tu ne peux rien contre eux ! Alcor : On ne peut pas les laisser prendre Goldorak ! Actarus : Alcor, je ne te laisserai pas mourir pour rien ! Le professeur Procyon : Tu es sûr de pouvoir l’abattre cette fois ? Actarus : De toute façon, je ne peux pas laisser tomber Alcor, n’essaie pas de me retenir ! Le professeur Procyon : Actarus, Actarus !
- Actarus ! - Regarde père, la Lune est encore rouge ! - Actarus, mon fils ! Tu passes la plupart de tes nuits à observer cet astre mort ! Si ces monstres ont décidé de nous attaquer encore une fois, ce n’est pas en te faisant du mauvais sang que tu parviendras à protéger la Terre ! - Je sais ! - Écoute-moi, Actarus ! Tout ce que nous pouvons faire pour l’instant c’est essayer d’éviter que se reproduise ici sur Terre la même tragédie que sur Euphor !
- N’allez pas plus loin ! - Ah ! - Excusez-moi Rigel, je vous ai vu arriver, je voulais m’amuser un peu ! - GRRR, Procyon, à votre âge, vous n’avez pas honte de m’amuser à me faire peur espèce de vieux débris ? GRRR ! - Ne vous fâchez pas, on va tout de suite s’occuper de votre cheval, prenez l’escalier roulant et venez nous rejoindre Rigel !
- Que voulez-vous ? - Professeur Procyon, je suis le Commandant Minos, chef suprême des Forces de Véga. - Oui, je vois que vous n’êtes pas le bon Dieu. Que voulez-vous ? - Vous donnez un bon conseil. Si vous ne souhaitez pas que la ville ne soit entièrement rayée du monde, remettez-moi Goldorak immédiatement ! Je vous signale, professeur, que la vie de 12 millions d’individus dépend de votre décision. Réfléchissez ! Mais réfléchissez vite. J’attends votre réponse. - S’il ne s’agissait que de moi, je vous dirais non, mais vous devez comprendre que je ne peux en décider tout seul. - Vous pensez que c’est au Prince d’Euphor de prendre la décision ? Je suis d’accord avec vous. Mais laissez-moi vous montrer quelque chose. - Quoi donc ? - Mettez la bombe sur explosion à retardement ! Vous avez maintenant cinq minutes pour vous décider. 300 petites secondes, ça passe vite professeur. - Cinq minutes seulement ? - C’est beaucoup plus qu’il n’en faut pour sacrifier ou sauver la vie de 12 millions d’hommes, professeur. Quand vous serez prêt, vous me donnerez votre réponse. - Que dois-je faire ? Je n’ai pas 36 solutions. J’ai le choix entre mon fils et la population.
- Ce que tu n’as pas pu dire à Actarus, pourrais-tu maintenant me le dire si tu te sens assez solide ? - Où est passé Actarus ? Tu peux me le dire ? - Il est parti observer ce fluide inconnu qui nous intrigue tous depuis qu’il est apparu sur nos radars. - Quel idiot ! Procyon, il faut rappeler Actarus ! J’ai remarqué aussi des ovéstables camouflés et dispersés dans les nappes du fluide suspect. - Quoi ? - Ça ressemble à des mini-satellites ou si on veut à des copies stellaires de mines flottantes. En tous cas je considère ces O.V. comme suspects et sans doute dangereux. - Ce que tu décris peut-être catastrophique. Si ce sont des champs de mines, Actarus court le risque de s’y engager et sans se douter du danger qu’ils représentent pour lui. - Il n’y a qu’une seule solution. Je repars le prévenir ! - Je n’ai pas le droit de te sacrifier à ton tour, Alcor. C’est trop dangereux. - Si j’avais réussi ma mission de reconnaissance, Actarus n’aurait pas été obligé d’effectuer le travail à ma place. - Tu es très généreux, Alcor. Dès que tu auras établi le contact avec Actarus, dis lui de rentrer. Mais j’exige que tu fasses alors demi-tour et immédiatement.
- Je vais prendre la Route numéro sept ! - Bien reçu, ouvrez la route numéro sept ! Route numéro sept, sas ouvert !
- Actarus ! - Père regarde, la lune est encore rouge ! - Mon fils, tu passes la plupart de tes nuits à observer cet astre mort. Si ces monstres ont décidé de nous attaquer une nouvelle fois, ce n’est pas en te faisant du mauvais sang que tu parviendras à protéger la Terre. - Je sais Père ! - Actarus, écoute-moi mon fils ! Nous ne pouvons rien pour le moment ! Tout ce que nous pouvons faire, c’est d’empêcher que se reproduise ici sur Terre la même tragédie que sur Euphor.
Le professeur Procyon : Est-ce que vous êtes parvenus à réparer cette pompe ? Vénusia : Impossible, le poste de pilotage est presque inondé ! Rigel : Professeur, on ne peut pas les laisser mourir comme ça ! Mizar : Papa, tais-toi ! Rigel : Qu’est-ce que je pourrais bien faire ? Hop, allons-y ! Mon Dieu, je vous en prie, sauvez ma petite fille, elle est si bonne, je vous promet de faire tout ce que vous voudrez si vous me la sauvez !
Le professeur Procyon : Eh bien, si le cygne est blessé, je peux lui appliquer un traitement et le guérir mais s’il est malade, je suis impuissant. Rigel : Oh, je n’en crois rien, vous êtes un très grand savant, par pitié professeur, faites quelque chose je vous en prie, au nom de notre amitié ! Alcor : Oncle Rigel, tu sais bien que c’est impossible ! Rigel : Pourquoi ? Alcor : Le Professeur Procyon est un savant pas un ornithologue, il n’y connaît rien en oiseaux ! Rigel : Désolé mon pauvre Mizar, j’ai fait tout ce que j’ai pu !
Vénusia : Mais qu’allez-vous faire de lui ? Horos : Je vous donne une heure, passé ce délai il sera exécuté ! Phénicia : Non, Actarus il faut y’aller, tu ne vas pas laisser ces brutes exécuter Alcor ? Le professeur Procyon : Ça y’est, Aquarak est au point et prêt à entrer en action ! Actarus : Je vais le prendre pour aller sauver Alcor ! Le professeur Procyon : Oui tu peux partir quand tu veux, les deux Golgoths qui t’attendent en profondeur vont avoir une petite surprise.
- Regarde, père ! La lune est encore rouge ! - Actarus pourquoi t’inquiéter de cette façon ? Tu passes la plupart de tes nuits à observer cet astre mort. Si ces monstres ont décidé de nous attaquer encore une fois, ce n’est pas en te faisant du mauvais sang que tu parviendras à protéger la Terre. - Je sais. - Actarus… Aussi longtemps que les armées de Véga existeront, tu sais que nous ne serons pas en sécurité. Ce qu’il faut, c’est éviter que ne se reproduise ici la même tragédie que sur Euphor.
- Tout ce qu’il nous reste à faire, c’est prier pour qu’il revienne vivant. - J’aurais tant aimé être avec lui.
Que je souhaiterais lui offrir une vie paisible et exempte de tout ceci. Si quelqu’un le mérite, c’est bien lui.