Série - Goldorak

- Papa !
- Hein ?
- Mais voyons Papa, qu’est-ce que tu veux faire ?
- Je fais justice, je pends un sale voleur de chevaux !
- Si tu fais ça, tu seras condamné à mort et pendu à ton tour !
- C’est insensé ! On ne peut même plus se fier à la justice de son pays !

Ha, ha, ha, ha, la bagarre va recommencer !

Actarus : Ça y est ? Donne. Vas-y.
Rigel : Ah ah, dans le temps, quand j’étais dans l’ouest, on m’appelait le « Requin du poker » parce que personne n’a jamais pu me battre.
Mizar : Ah ah, papa va encore raconter ses souvenirs.
Vénusia : Attends de voir sa tête quand Actarus retournera ses cartes.
Rigel : Eh eh, je n’ai pas perdu la main. Tu vas voir mon garçon. Oh hum hem. Alors, tu joues ? Je vais te donner une petite leçon. Alors tu prends tes cartes ? Actarus, j’attends que tu te décides.

Vénusia, Mizar et Rigel : Oh, ah !
Mizar : Oh, quatre as, ça c’est super. Il n’a même pas regardé ses cartes.
Vénusia : Papa avait quand même quatre rois.
Rigel : Ah ça va, il a gagné, j’ai raté mon coup. Et alors, l’erreur est humaine, non ? Mais où est-ce qu’il a appris à tricher comme ça ?
Vénusia : Ah, pourquoi veux-tu qu’il triche, il est formidable !
Mizar : Ouais, je voudrais quand même bien savoir comment il fait pour tirer quatre as à chaque coup.

- Je dois à tout prix réussir à vaincre le Prince Actarus qui nous empêche de conquérir la Terre sinon le Grand Stratéguerre retirera mon commandement. Je ne supporterai pas cet affront.
- Mon Commandant !
- Qu’est-ce que tu veux ?
- On nous signale la présence d’un aéronef dans notre couloir de navigation, on dirait qu’il nous suit.
- Montre-le moi ! Envoyez-lui la chasse et surveillez ses réactions ! S’il s’approche trop près de nous, ouvrez le feu !
- À tes ordres !
- Il ose nous attaquer, descendez-moi cet imbécile, c’est peut-être un espion, feu à volonté ! Qui pilote cet engin ? Il ne réalise donc pas que nos forces sont supérieures à la sienne, donnez-lui une leçon ! Envoie immédiatement toutes les navettes.

- Quel plaisir de te revoir Hydargos !
- Je te salue Capitaine Janus ! Est-ce que tu viens de très loin pour me voir ?
- De la Nébuleuse Véga selon les ordres du Grand Stratéguerre !
- Quoi ? Oserais-tu prétendre avoir reçu l’ordre d’ouvrir le feu sur moi ? Devais-tu abattre mes unités de chasse ? Devais-tu mettre plusieurs de mes navettes hors combat ?
- Non, je suis venu évaluer le potentiel de tes forces et comme je le supposais, il est très bas, j’en conclus donc qu’il est impossible de vaincre Goldorak avec des moyens aussi réduits.
- Je ne vois pas en quoi ça te regarde Janus !
- Tu devrais mesurer tes paroles ! Aurais-tu déjà oublié que je suis envoyé par le Grand Stratéguerre et que j’agis selon ses ordres ? Allons, garde ton calme ! A partir de maintenant, c’est moi qui m’installerai sur ce siège, celui de Commandant des Forces d’Attaque.
- Je n’ai pas d’ordres à recevoir de toi Janus !

Oh, quel cauchemar ! Un terrible adversaire dont j’ignore tout viendrait sur Terre dans le seul but de me supprimer ? Pourtant je ne souhaite que la paix et le triomphe de l’amour ! Mais je ne fuirai pas devant l’affrontement. Même si je dois y perdre la vie, mon destin est de veiller sur la planète bleue.

- Actarus !
- Regarde père, la Lune est encore rouge !
- Actarus, mon fils ! Tu passes la plupart de tes nuits à observer cet astre mort ! Si ces monstres ont décidé de nous attaquer encore une fois, ce n’est pas en te faisant du mauvais sang que tu parviendras à protéger la Terre !
- Je sais !
- Écoute-moi, Actarus ! Tout ce que nous pouvons faire pour l’instant c’est essayer d’éviter que se reproduise ici sur Terre la même tragédie que sur Euphor !

- N’allez pas plus loin !
- Ah !
- Excusez-moi Rigel, je vous ai vu arriver, je voulais m’amuser un peu !
- GRRR, Procyon, à votre âge, vous n’avez pas honte de m’amuser à me faire peur espèce de vieux débris ? GRRR !
- Ne vous fâchez pas, on va tout de suite s’occuper de votre cheval, prenez l’escalier roulant et venez nous rejoindre Rigel !

J’ai perdu une bataille mais pas la guerre ! Tu me paieras ça un de ces jours, Goldorak !

- Tout ce qu’il nous reste à faire, c’est prier pour qu’il revienne vivant.
- J’aurais tant aimé être avec lui.

Non ! Aphélie ! Aphélie ! Aphélie ! Aphélie, je te jure de vaincre le Grand Stratéguerre, je te jure de ne jamais le laisser occuper la planète bleue. Je te jure qu’il y aura des êtres qui pourront s’y aimer en paix comme on s’aimait sur Euphor.

Que je souhaiterais lui offrir une vie paisible et exempte de tout ceci. Si quelqu’un le mérite, c’est bien lui.

- Alcor, il est inutile de risquer ta vie !
- Je suis un homme de la Terre et je la défendrai de mes propres mains.
- Alcor, moi aussi, maintenant, je suis un homme de la Terre et c’est à moi surtout que Véga en veut.
- Tu ne me feras pas changer d’idée. Laisse-moi passer.
- Si tu veux aller te battre contre eux, il faudra d’abord te battre contre MOI.
- Si tu y tiens, je n’ai rien contre toi mais tu ne m’empêcheras pas d’y aller. Hh ! Haaa ! Si tu es un homme de la Terre, bats-toi donc comme un homme de la Terre.
- Pardonne-moi, mais je ne veux pas que tu meures. Je ne les laisserai pas détruire cette planète, quand bien même je devrais y laisser ma vie. Je ne les laisserai pas détruire mon pays une seconde fois. Métamorphose.

- Ahahahahah ! Je ne suis pas mécontent de t’avoir pris !
- Tu n’es qu’un larbin, Hydargos !
- Au nom de Véga, le Grand Stratéguerre des Galaxies, je te somme de te rendre, Actarus. Alors ? Que vas-tu faire ? Vas-tu oser me défier ?
- MMMh. Tu as gagné, Hydargos. Je vais me rendre. Mais libère d’abord tout le monde !
- Il n’en est pas question ! Aragne, enchaîne-le ! Ha ha ha ha ha, Actarus, tu vas accompagner Goldorak en enfer ! Vous allez être détruits ensemble. Ha ha ha hahaha !
- Hydargos, tu me déçois !
- Ha ha ha ha ha ha !