Série - Goldorak

- Arrête de grogner Minos, tes grognements ne seront pas suffisants pour nous sortir d’affaire.
- Horos, comment allons-nous pouvoir terminer cette base ?
- Trouve quelque chose ? Tu risques ta tête dans ce coup-là.
- Il faut détruire leur détecteur. Mais comment ? Leurs patrouilles sont bien trop vigilantes.
- Creusons-nous la cervelle. Procyon n’est pas invulnérable !

Je commencerai mon exposé en vous disant que je ne partage pas la position du Professeur Procyon. Le Spatiolab du Professeur Procyon n’a qu’un but : espionner les secrets militaires de chaque nation si son emploi était généralisé. Pourquoi un chercheur fait-il cela ? Parce qu’un chercheur de la trempe de Procyon n’est en fait qu’un Napoléon. Le Professeur Procyon s’est vendu aux extraterrestres pour asservir la Terre. Vous me connaissez. Je ne suis pas homme à argumenter sans avoir de preuve. Mon désaccord s’appuie sur des faits précis. Messieurs, messieurs. Gardez votre calme. Ce Golgoth va être abattu. Son attaque a été cogitée selon les instructions du Professeur Procyon. Il n’est qu’un savant de province. Il ne rêve que de devenir une vedette quitte à pactiser avec nos ennemis de toujours. Il sera le Hitler de demain si nous le laissons faire. Je soulève deux objections. Primo, le Spatiolab espion de Procyon est une grave menace pour la paix mondiale. Secundo, et ce deuxième point est paticulièrement significatif : Procyon a mis nos vies en danger dans l’espoir de faire adopter son projet, ne vous laissez pas berner !

- Je ne comprends pas. Vous avez toujours été d’accord avec moi, vous m’avez encouragé à construire le Lynx.
- Procyon, vous êtes un excellent chercheur mais vous avez trop d’ambition.

- Ha, ha, ha ! J’aurais voulu voir la tête de Procyon. Bien joué, Horos ! Voilà qui nous donne une chance de terminer notre base sans ennuis, elle sera notre grand quartier général, bravo !
- Merci !

Actarus : Horos et Minos doivent se frotter les mains après cette victoire.
Le professeur Procyon : La lutte n’en sera que plus difficile mais gardez le moral, on ne baissera pas les bras !
Alcor : Bien sûr !
Actarus : Père, si on orbitait Lynx deux au plus vite !
Alcor : Pour une fois, ton idée me plait Actarus !

Tu te crois fort parce que tu tiens un otage. Mais nous ne céderons pas. Les Aigles ne cesseront de te poursuivre. Et s’ils échouent aujourd’hui, ils te vaincront demain. Nous ne cesserons pas de perfectionner Goldorak puisque cette guerre risque de ne jamais finir.

La Lune présente toujours la même face aux regards de la Terre. On ne peut pas surveiller ce qui se passe de l’autre côté. Les troupes de Véga y ont installé le Camp de la Lune Noire dans le but de conquérir le reste des galaxies.

En tant que responsable du programme spatial, j’avais conçu une station relais pour permettre de trouver les matières premières qui nous manquaient. Les spécialistes qui participaient à sa construction furent attaqués par les Forces de Véga. Seul Goldorak pouvait les sauver de la destruction. Goldorak fut attaqué par l’ennemi sur le chemin du retour. Tandis qu’il se battait, le ranch et le Centre subirent une attaque massive et meurtrière où Vénusia fut grièvement blessée durant l’attaque.

Le professeur Procyon : Si Actarus a sombré dans la démence, il est un danger pour tout le monde. On ne peut pas empêcher les hommes de le bannir de la planète bleue.
Phénicia : Il faut les en empêcher. Ce serait trop affreux. Véga l’enverra dans les bagnes d’Akereb la Rouge. S’il est fou, il faut le soigner.
Alcor : Actarus, tu m’as trop souvent sauvé pour que je t’abandonne. Tu es devenu dangereux mais le sort qu’on te réserve est beaucoup trop cruel après tout ce que tu as fait pour nous. Les Frères de l’Espace, c’était nous.

- La mort, c’est la paix, Actarus. Je ne sais pas si je vais pouvoir. Pardon, Actarus. Pardon.
- Alcor, qu’est-ce que tu fais ? Pourquoi veux-tu me tirer dessus ? Alcor !
- Actarus, c’est toi ? Tu es sûr de me reconnaître ?
- Quoi ?
- Formidable ! Le choc t’a remis les idées en place. Et je te jure que ça me fait plaisir. Merci mon Dieu.
- Alcor, j’aimerais bien que tu m’expliques.

Quand je pense que mon frère est devenu un monstre. Que tout le monde admirait. La Famille Royale d’Euphor est déshonorée.

C’est effrayant, j’aurais peut-être pu vous sauver. J’aurais dû vous ramener avec moi. Pardonnez-moi. Vous pouvez dormir en paix. Vous au moins, êtes délivrés des horreurs de la guerre.

Ça y est ! La trajectoire s’infléchit. La future étoile noire s’éloigne de nous et se dirige vers la Terre. L’explosion de Dynamo nous a causé des soucis mais finalement, elle va servir notre cause. Dans peu de temps, la Terre va enfin se retrouver à notre merci. Ahahah.

- L’étoile noire va bientôt pénétrée dans les hautes couches de l’ionosphère. Elle n’est plus qu’à 200 km de la Terre. Les Terriens ont maintenant tout juste le temps de recommander leur âme à Dieu ou au Diable.
- Grand Stratéguerre, tu as renversé la situation ce qui aurait pu être un désastre va se transformer en une grande victoire.
- Ne te réjouis pas trop vite, Minas. Nos adversaires peuvent encore réagir !
- Il est évident que Goldorak va tenter une sortie. Il va s’en doute essayer de bombarder l’étoile noire.

- Minos !
- Oui ?
- Ce qui compte avant tout est de parvenir à construire notre base. Je décide donc que c’est Horos qui commandera.
- Mais Grand Stratéguerre !
- J’ai dit « Je décide ».
- À tes ordres ! J’obéirai Maître. Je ne laisserai pas ce grand escogriffe prendre le pas sur moi. Il faudra que je le surveille.

- Très bien, qu’il vienne, j’aurais plaisir de l’abattre.
- Non, je te l’interdis. Tu restes tranquille. Notre opération doit demeurer secrète.
- On ne va pas rater cette occasion.
- Commandant Minos, je te prie de ne pas oublier que je commande grâce aux pouvoirs discrétionnaires de notre Grand Stratéguerre.
- Va au diable.
- J’ai demandé l’appui d’une escadrille de navettes. Elles sauront créer la confusion. Profites-en pour te reposer.
- D’accord. Puisque c’est toi qui commandes.
- Parfait.

- Tu vas créer la confusion.
- Pardon !
- Je compte sur toi pour que Golgoth 55 soit prêt à attaquer.
- À tes ordres !
- Je ne laisserai pas Horos récolter les lauriers à ma place. C’est moi qui serai Commandant suprême de notre base sous-marine.

- Minos…
- Oui, Grand Stratéguerre !
- Les armées de Véga n’ont rien à craindre de personne. Pour parvenir à nos fins et conquérir tout le Système Solaire, nous devons avant tout nous emparer de la Terre. Tant que nous n’aurons pas abattu Actarus et Goldorak, tous nos efforts seront inutiles. Utilise toute la puissance de mon armée et réduis-les en poussière. Tu as bien compris, Minos ?
- À tes ordres.
- J’attends ton rapport.
- Tu as entendu Hydargos ? Nous devons nous débarrasser d’Actarus à n’importe quel prix.

- Si seulement il n’avait pas Goldorak.
- Minos, pourquoi te décourager si vite ? Tu dois te venger, tu sais bien que tu ne dois pas rester sur une défaite !
- Il faut que je réfléchisse, laisse-moi en paix.
- Alors tâche de réfléchir utilement, tu n’as que trop tergiversé.

- Ah, la planète bleue, le rêve à portée de la main.
- Tu es le Commandant en chef des armées de Véga, pas un poète. Au lieu de perdre ton temps à rêvasser, tu ferais mieux de donner des ordres.