Série - Goldorak

Rigel : Vénusia…
Vénusia : Papa.
Rigel : Tu serais morte si Actarus ne t’avait pas donné son sang.
Vénusia : Actarus m’a donné son sang.
Actarus : Quelle chance que je sois revenu à temps !
Vénusia : Merci, Actarus !

Vénusia : Ah, quelle est jolie cette musique ! D’où vient-elle ?
Actarus : C’est une complainte d’un lointain pays.
Mizar : Joue encore s’il te plait !
Vénusia : Aaah.

- Mizar !
- Je ne veux pas rentrer à la maison. Je t’en supplie, Actarus, soigne mon cygne !
- Allons, fiston.
- Je t’en supplie Actarus.
- Oui, entendu. Je vais redemander à mon père de le soigner.
- Merci, Actarus.

- Lève la tête, Mizar. Regarde !
- Oh qu’est-ce qu’ils sont beaux !
- Crois-tu que le tien n’ait pas envie de rejoindre ses frères ?
- Si. Fais bien attention à toi. Allez, va ! Sois prudent, surtout et ne te laisse pas attraper. Bon voyage.
- Quelle chance de pouvoir passer l’hiver au soleil.

- Bon, c’est comme si tu l’avais fait. Écoute Rigel, Vénusia a prouvé qu’elle était digne de se joindre à nous. Tu devrais plutôt être fière d’elle. Alors range ton couteau de cuisine et arrête de dire des sottises.
- Oui, tu as raison, je suis un vieil idiot ! Je ne comprends jamais rien, moi.

- On se réveille ?
- Actarus !
- Je vous remercie, Mademoiselle. Mon père m’a raconté ce qui s’était passé. Tu vas me jurer de ne plus jamais recommencer une folie pareille.
- Pourquoi ?
- Tiens, regarde. Le soleil se couche. Jamais je ne laisserai cette merveille tomber aux mains de brutes de Vega. Si je meurs, Alcor reprendra le flambeau. Mais toi, Vénusia, je t’interdis d’exposer ta vie pour moi, c’est compris ?

Rigel : Alors, tu es devenue muette ou quoi ? Ou sourde puisque tu ne comprends pas ce que je te dis. À moins que tu trouves bien de batifoler avec un garçon ? Est-ce que tu te crois tout permis ? C’est encore moi qui commande ici, non ? Tu devrais réfléchir un peu avant de te jeter au cou du premier venu. Car Actarus est une sorte de premier venu qui disparaît quand on a un problème.
Mizar : Papa, tu dis qu’Actarus est un bon à rien. Tu devrais avoir honte de parler comme ça. Il est temps que tu saches qui est réellement Actarus ! C’est un prince et je ne tolérerai…
Vénusia : Tais-toi, Mizar !

- Actarus, c’est quelqu’un, t’entends ?
- Allez, continue, c’est quoi, hein ?
- Actarus, c’est le meilleur dresseur de chevaux que je connaisse. Retire ce que tu as dit, ou je refuserai ton héritage quand tu seras mort, tu as compris ?
- Oh eh, là tu vas un peu loin fiston.
- Et ton héritage, tu pourras le garder pour toi.
- Bon ça va, on ne va pas se battre. Assez !
- On se battra, si je veux !

- Actarus, pourquoi m’as-tu humilié ? Tu m’as vexé, déçu, désappointé. C’est ce que tu cherchais ?
- Moi ?
- Pourquoi suis-je le seul à ignorer que tu étais le prince d’Euphor ?
- Qui t’a raconté ça ?
- Oh, tout le monde me traite comme un vieux gâteux. Ça va, ça va, je sais très bien ce qu’il me reste à faire. Ah toi, ne te mêle pas de ça. Je vais me harakarakiriser.

Si tu réussis à détruire le Prince et Goldorak, le Grand Stratéguerre est d’accord pour accorder un traitement très privilégié à la planète Dominium appelée Concordia.

- Nos unités régulières lanceront une première vague d’assaut. Logiquement elle devrait faire sortir Goldorak de son trou. Tu n’entres en scène qu’en second lieu.
- Et où comptes-tu lancer la première vague ?
- Où ça ? Sur un endroit particulièrement vulnérable qui révoltera le cœur tendre de notre prince.

- Actarus, tu hantes mes jours. Je n’aurai de cesse avant de t’avoir abattu. Je te le jure.
- Hydargos, qu’est-ce qu’il te prend ? Au rapport, immédiatement !
- À tes ordres ! J’arrive ! Aaah ! La responsabilité retombe toujours sur moi. Tout ça, à cause de toi. Je finirai bien par t’avoir. Sois tranquille.

- Me voici Minos.
- Ah !
- Excuse-moi, j’ai bu un ou deux verres parce que je n’arrivais pas à dormir.
- Ah ! Ah ! Ah ! Hydargos, au lieu de dormir, tu devrais trouver le moyen de nous débarrasser de Goldorak, mais je crois que tu en es incapable.
- Je n’ai pas mérité cette injure.

- Hydargos !
- Oui !
- Qu’arrive-t-il ? Détruisez Actarus immédiatement ! Le soleil va bientôt réapparaître.
- Ne crains rien. Il y en a encore pour une minute. Goldorak ne nous ennuiera plus, je vais le faire exploser en même temps que Golgoth 11.

- Imbécile ! Pourquoi as-tu laissé agir cette mini soucoupe ? Tu n’en as tenu aucun compte et voilà le résultat.
- Mais…
- Silence ! Toute l’opération reposait sur toi. Tu aurais dû tout prévoir, à cause de ta stupidité, Goldorak a encore réussi à nous échapper !
- Mais, je…
- Tais-toi ! Tu n’as aucune excuse, nous nous chargerons de la prochaine opération, rentre immédiatement à la base !
- Bien… Oh !…

J’ai engendré la Jeanne d’Arc de l’Espace.

- C’est toi, Minas ?
- Je suis le Commandant Minos des Forces de Véga, j’ai tué Minas de mes propres mains. Et ça va être ton tour !
- Il l’a tuée. C’est ainsi que meurent les traîtres. Paix à ton âme, Minas !
- Puisque l’heure est venue, nous allons mourir ensemble, Prince d’Euphor !
- Il veut me faire sauter avec lui.
- Tu vas mourir, Prince d’Euphor !
- Oh, il est coriace !
- Aaah Aaarrgh ! Va en enfer Prince d’Euphor !

- Minas, nous allons attaquer et je prends le commandement des opérations.
- Grand Stratéguerre, si tu permets…
- Nous avons assez tergiversé. Si tu veux te faire pardonner ton échec, Minas, il ne te reste plus qu’à obéir à mes ordres !
- Grand Stratéguerre, je n’ai plus d’ordres à recevoir !
- Ne fais pas l’idiote ! Réfléchis une seconde !
- J’ai réfléchi, tu vas mourir !
- Attends ! Attends ! Parlons sérieusement ! Ah ah, ah non ! Ah non ! Arrête Minas ! Ah ah !
- Fais ta prière Véga !
- Tu risques de le regretter ! Aaaah Aaah !

- Ah, cet homme est invincible ! Rien à faire !
- Si, il y a quelque chose à faire ! Nous sommes encore en vie. Lançons toutes les navettes contre Goldorak !
- Minos, es-tu sûr qu’une attaque générale détruira Goldorak ?
- Je l’anéantirai ! Tant que je n’aurai pas abattu Goldorak, nous ne pourrons pas construire un nouveau royaume de Véga !
- Tu te crois plus fort que tu ne l’es ?
- Silence ! Tu as essayé, tu as perdu ! C’est à moi de jouer ! Ah, décidément, une bataille n’est pas un travail de femme ! Aaaarrgh !
- Comme ça au moins, tu vas me ficher la paix. J’en ai assez d’être dirigée par les autres. Maintenant, je vais prendre mes décisions moi-même !

Je ne reviendrai que si j’abats Goldorak et le Prince d’Euphor !