Série - Goldorak

Nous ne pourrons jamais nous relâcher. Vega ne nous laissera aucun moment de répit. Que vont-ils inventer de diabolique. Pourquoi ne nous laissent-ils pas en paix ?

- Minos ! Quel est ton plan cette fois-ci ?
- Le but de l’Opération « Migration » est de détruire Goldorak Grand Stratéguerre.
- Explique-toi plus clairement !
- Oui, nous allons envoyer des cygnes porteurs de missiles au Lasernium vers le Centre de Recherche du Professeur Procyon de façon à faire sortir Goldorak de son repaire.
- C’est classique.
- Ce qui l’est moins, c’est de faire encercler le Centre par de paisibles oiseaux.
- Je vois. Ce que j’espère c’est que tu n’essuieras pas un nouvel échec.
- Non, Grand Stratéguerre !

Il l’envoie pour me surveiller. Qu’il aille au Diable.

Je ne peux rien contre lui. Il se matérialise et se dématérialise au gré de sa volonté. Mieux vaut rompre le combat. Que signifient tous ces petits trous ? Certains de ses composants ont été détruits. Si j’arrive à les détruire les uns après les autres, il perdra peu à peu toute sa puissance. Il parait invincible mais en réalité, il ne l’est pas. Toute médaille a son revers.

- Ah ah, maintenant Goldorak ne peut plus faire le moindre mouvement.
- Il est à notre merci ! Vous avez du génie.
- Pourquoi croyez-vous que Véga m’a envoyé ici ?

- Je pense que vous êtes convaincu de la puissance de Goldorak.
- Bah, ce n’était qu’un coup d’essai mon cher Commandant. Maintenant, je sais comment m’y prendre avec Goldorak et la prochaine fois, je ne lui laisserai aucune chance.

Vénusia est à son tour engagée dans cette guerre. C’est moi qui vais trembler pour elle, maintenant. Mais je ne peux pas la blâmer, elle aime cette planète autant que moi et elle veut la défendre contre les faiseurs de ténèbres.

Mon fils chéri. J’ai pas mal d’ennuis. J’ai perdu notre base et depuis des jours, je ne parviens plus à trouver le sommeil. Mais cela ne m’empêche pas de penser à toi, chaque minute de ma vie. Je souffre de ne pouvoir me comporter envers toi comme un véritable père devrait le faire. Mais tu dois comprendre les responsabilités qui sont les miennes et le devoir que j’ai à remplir. Je ne peux pas m’y soustraire. Un jour viendra où ce sera toi à ton tour qui prendra ma place…

Plus tard, beaucoup plus tard quand cette guerre sera terminée, je pourrai peut-être alors m’occuper de toi. Je pense à toi chaque minute, tu es présent à mes côtés à chaque instant de ma vie. Je souffre beaucoup de ne pas t’avoir près de moi plus souvent. Je t’aurais fait voir que je ne suis pas un père aussi sévère que tu as pu parfois le penser.

Actarus : Alcor, je ne peux pas te cacher la vérité plus longtemps.
Alcor : Parle, je t’écoute !
Le professeur Procyon : C’est moi qui parlerai ! Je considère Actarus comme mon fils mais tu as le droit de savoir qui il est en réalité : Actarus, vient de la planète Euphor située dans la Nébuleuse de Véga, on l’appelait le Prince de l’Espace.
Alcor : Je me doutais bien qu’il y avait quelque chose d’étrange.

- Et vous le considérez comme votre enfant !
- Que c’est loin. Il y a déjà deux ans de ça.
- Oui, je comprends Procyon !

- Actarus, pardonne ma conduite d’hier soir !
- Quelle conduite ? J’ai déjà tout oublié !
- Je ne révélerai jamais un mot de tout ceci !
- J’ai donc une bonne chance de ne plus recevoir ton poing dans la figure.

- Euphor avait sur nous une immense avancée scientifique, c’était une planète où la paix régnait en permanence quand soudain…
- Le Grand Stratéguerre décida de conquérir Euphor, ses hordes sauvages s’abattirent sur nous dans le but de nous anéantir, notre peuple a été réduit à néant, les monstres d’acier ont tout ravagé, notre palais a été dévoré par les flammes, mon père et ma mère.
- Ses parents ont eu une fin tragique. Le Grand Stratéguerre qui avait poussé la technologie jusqu’à une perfection diabolique avait conçu le prototype d’une effroyable machine de guerre. Il l’avait appelée Goldorak. Véga avait projeté d’utiliser Goldorak pour conquérir l’espace.
- Je ne pouvais me résoudre à laisser Goldorak entre les mains de ce monstre, je parvins à m’introduire dans le hangar et à m’emparer de la machine. Goldorak traversa l’espace infini et atteignit une merveilleuse planète bleue. J’ai su plus tard que c’était la Terre.
- Tout à fait par hasard, j’ai trouvé Goldorak et j’ai recueilli Actarus presque mort. Voilà quelle fut ma première rencontre avec celui que l’on avait surnommé le Prince de l’Espace.

Ça y est, on va gagner. Goldorak va s’écraser.

- Ça suffit, on retourne au ranch. Tu sais bien que nous ne le rattraperons pas aujourd’hui. Alors ne fait pas la mauvaise tête et rentrons. Vénusia, tu te décides ?
- Dis-moi d’abord, où tu étais allé. Je t’en prie, dis-le moi Actarus !
- Je ne peux pas, je ne peux rien te dire ! Attention, Vénusia. Oh, mon dieu, Vénusia ! Métamorphose ! Je m’appelle Actarus, Prince d’Euphor. Actarus Procyon n’est que mon nom d’adoption. Je viens d’une autre planète. Vénusia !
- Ne me touche pas !
- Idiote.

- Actarus, un homme d’une autre planète.
- Je vais t’expliquer. Les hommes de Vega me recherchent ainsi que ma soucoupe depuis des lustres. C’est pour cela que personne ne doit connaître mon identité.
- Je te demande pardon mais je n’arrive pas à me faire à l’idée que mon ami Actarus est un homme venu d’une autre planète.
- Vénusia !
- Excuse-moi, je t’en prie, j’ai besoin d’être seule.
- Vénusia, attends-moi ! Comment la blâmer. Il lui faudra du temps pour comprendre.

- Je comprends maintenant pourquoi personne ne doit savoir qui tu es. Je te promets de te garder ton secret. C’est grâce à toi que nous pouvons vivre en paix sur Terre, Actarus.
- Je suis heureux que tu aies compris dans quelle situation je suis mais désormais, pour toi, je ne suis que le Prince d’Euphor.
- Tu sais qu’Actarus Procyon ne me déplaît pas. Mais pour moi, tu seras toujours Actarus.
- Merci Vénusia.
- Oh, voilà Ivanohé. Actarus, il est revenu tout seul.

- Il n’est pas sérieux pour son âge, Papa, tu inventes n’importe quoi pour laisser le travail à Actarus, descends !
- Vilaine petite insolente. En tant que Président des Amis de l’Espace, j’ai le devoir de rester à l’écoute de nos frères qui souhaiteraient se manifester.
- Tu crois encore aux hommes venus d’ailleurs, ça n’existe pas. A temps perdu, aide Actarus à nettoyer les étables.
- Ha les femmes ne comprendront jamais rien à la poésie de la recherche spatiale. Elles sont d’un terre-à-terre affligeant. La poésie de toute cette immensité ne les effleure pas ! Ho ces femelles. Faire la soupe, c’est tout ce qui leur paraît essentiel. Quoi ?! Ça y est ! Ha ha ha ha ha ha ha… Rrrriguel appelle Homme de l’Espace ! On vous attend ! Heu par ici gentille petite soucoupe ! Hello ! C’est aussi beau à l’envers ! Ha ha ha ha ha hou ! Ha hoo hi ha hha hoo ! Une soucoupe arrive.

Quelle bande de poisons. Fichez-moi la paix. À toi maintenant. Ils ont leur compte, il faut que je leur ramène le sang dont Vénusia a besoin. Qu’est-ce que c’est que ça ? Décidément, plus on en abat, plus il y en a. Tiens ! Cette fois, je suis fichu ! Il faut que je m’éjecte.

Vénusia ! Je t’en supplie, ne meurs pas Vénusia, ne me laisse pas seul, jamais je ne te survivrai.