Acteur / Actrice - Louis de Funès

- Évidemment, c’est pas des chaussures pour la marche que vous avez là.
- Puisque vous me le proposez si gentiment, j’accepte.
- Quoi ?
- Que vous me prêtiez vos souliers.
- Bah, vous chaussez du combien ?
- C’est du comme vous.

- Bah, Vous chaussez du combien ?
- C’est du comme vous.
- Ah bon ? Ça tombe bien.

- Vous avez vu Salomon ? Ils ont des voitures maintenant, eh, eh, eh, ils ont des Rolls blanches, les noirs.
- En tout cas, c’est pas à monsieur que ça risquerait d’arriver !
- Quoi donc ?
- Que mademoiselle épouse un noir !
- Qu’est-ce que ça veut dire ça ?
- Que monsieur est peut-être un peu raciste !
- Raciste, moi raciste, Salomon, raciste… Enfin Dieu merci, Antoinette épouse un français bien blanc… bien blanc, il est même un petit peu pâlot, vous trouvez pas ? Avec ses petits boutons…
- … Et son cheveu sur la langue.
- Il a un cheveu mais il est riche, riche comme moi et catholique comme tout le monde !
- Pas comme tout le monde, parce que moi par exemple, je suis juif.
- Vous êtes juif ! Comment ? Salomon, vous êtes juif ? Salomon est juif, oh !
- Et mon oncle Jacob qui arrive de New York, il est rabbin.
- Mais il est pas juif ?
- Bah si.
- Pas toute votre famille ?
- Si !
- Écoutez, ça fait rien, j’vous garde quand même.

- If I go to the turkish bath, I risk, I risk énormément !
- Yes.
- but if you, you go out, si vous sortez, the germans, les Allemands, ils sont là, ils vont vous attrapez…. vous allez parler. Et moi, I risk encore plus !
- Yes.
- Donc I risk on the deux tableaux !

- Are you ?
- You are ?

- Demande-lui de te réembaucher, il te dira voui, demande-lui de t’augmenter, il te dira voui !
- De me doubler ?
- Il te dira voui !
- De me tripler ?
- … Il te dira non.

Un pour tous, chacun pour soi !

Et bah mes cadets, et bah mes petits frères, ça commence bien.

Mais qu’est ce que je vais devenir ? Je suis ministre, je ne sais rien faire !

- Heu… je ne te permets pas de me parler sur ce ton là… Si j’avais pas pété tu serais pas là ! Parce que quand je pète moi la Denrée arrive tout de suite dans sa soucoupe volante !
- Et ben t’as du en vider des tonneaux pendant que j’étais pas là !

- Ton article il était faux hein ?
- C’est exact il était faux.
- Tu prétends qu’il était faux maintenant que tout le monde croit qu’il était vrai ?
- Ben c’est pourtant vrai.
- Qu’est ce qu’est vrai ? Que tout le monde croit qu’il était vrai ?
- Mais non c’est pourtant vrai qu’il était faux.

C’était Farès ? C’est effarant !

- Il m’a parlé le cheval, hein ! Vous savez qu’il m’a parlé !
- Mais oui, mais oui ! Reposez-vous !
- Au fait, où est-il ?
- Qui donc ?
- Le cheval !
- Oh ! On est en train de l’interroger.

Tu peux trembler Fantômas ! Tu peux bien avoir cent visages, tu n’auras jamais qu’une seule tête ! Ne la relève pas trop, elle finira par tomber, car elle me reviendra Fantômas et rira bien qui rira le dernier !

- Vous vous appelez comment ?
- Marguerite. Et vous ?
- Je m’appelle monsieur le directeur !

- Répétez ce que je vais vous dire : « Un apéritif à l’atelier de gravure ? J’arrive tout de suite monsieur le directeur… »
- Un apéritif à l’atelier de gravure ? J’arrive tout de suite monsieur le directeur…
- Je vous attends !
- Je répète ça aussi ?
- Andouille !

- Méfiez-vous des apparences et contrôlez toujours qui est qui.
- Qui est qui ?
- Oui, enfin, contrôlez qui est qui. Qui est qui !
- Quoi, qui est qui ?
- Ben quoi, qui est qui ? Qui est qui, quoi !

But alors, you are french ?

- Y a un pendu dans ma chambre !
- Dans ma chambre ?
- Non, dans la mienne !
- Dans la mienne ? Ah, quelle horreur !

On m’a dépendu mon pendu ! Il était pendu là ! Il s’est pas dépendu tout seul !