Acteur / Actrice - Guillaume Canet

Quelle garce, quelle magnifique garce ! Dans le genre copine on n’a pas fait mieux. Avouez elle est pas superbe comme ça ? Toujours prête à crever, écrabouillée sous un train.

- Tu me dis pas au revoir ?
- Non, je te baiserai lundi mais je te dis plus au revoir.

- T’as envie de me faire chialer ou quoi ? Il va falloir que tu me prennes dans tes bras pour me consoler.
- C’est un risque que je veux bien prendre…
- T’façon j’en voudrais pas de tes bras.

- Tu révises tout seul d’habitude ?
- Oui.
- On t’a jamais dit qu’ça rendait sourd ?

Hé, ce soir j’te fait des crêpes et après j’te saute.

- Excuse moi mais, y’a des trucs qu’ont jamais collé entre nous. Des trucs cons, mais euh, bah c’est comme tes pompes tiens.
- Mes pompes ?
- Bah oui. C’est franchement grotesque tes Dr. Martins avec ton plis, bien fait au milieu du pantalon ça jure. J’suis désolée hein, mais ça attire tellement l’œil que j’arrive pas à t’écouter.
- Mais attends j’vais quand même pas les retirer, nan ?
- C’est toi qui vois je croyais que tu voulais qu’on parle. Sinon le lundi je finis à 19h, repasses plus tard. […] Oui, non au fait. J’prends mon cours de chant après.
- À bon tu chantes ?
- Bah oui tu vois, ça [En parlant de son boulot de serveuse] c’est pas ma vie c’est mon job. C’est sûrement pas l’idée que tu te faisais du héros qui vient te sauver du naufrage hein ? Désolée mais pendant toutes ces années j’ai vécu. C’est bizarre non ?
- J’en ai aucune, je suis ravi d’apprendre que tu prends des cours de chant. Tu veux devenir chanteuse ?
- Ça c’est tout toi. La rentabilité avant tout. Je prends des cours de chant donc je veux devenir chanteuse. Toi quand tu files 100 balles contre la famine en Éthiopie c’est pour devenir Mère Thérèsa ?

- Et qu’est-ce que tu fous habillé en clown là ?
- Mais j-j-j-j’ai pique-niqué avec-avec une jeune fille !
- Et tu l’as niquée au moins ?!
- S-s-sois, sois pas vulgaire, hein !

- C’est quoi la tarlouze, là, dans la salle à manger ?
- De qui tu parles ?
- Le pédé en pyjama.
- C-c-c’est pas un pédé, c-c’est Camille…

- Oh, le chevalier, qu’est-ce que tu nous as ramené ?
- T-t-t-ta gueule, hein !

Et puis avec le temps on pardonne, on finit même par en rire… Après tout ce n’est qu’un jeu.

Vous aviez raison, j’ai un bon cheval mais je ne suis pas un bon cavalier.

Le pays ? Mais qu’est ce qu’il sait le pays sur ce qu’on souffre ici ? Je vais vous dire moi, je me suis senti plus proche des Allemands, que ceux qui crient « Mort aux Bosches » chez eux bien au chaud devant leur dinde aux marrons !!

T’arrête pas Japp hein, j’t’en supplie t’arrête pas.

J’ai toujours aimé l’idée que notre vie nous appartienne… on peut changer, comme on le souhaite.

J’ai rien mais j’ai tout, parce que je t’ai, toi. Mon Amour.

L’ongle d’une femme est la quintessence pur de la domination du sexe faible, il est ce qui vous attire messieurs dans l’antre du charme, il ne parait rien, mais il est tout.

- Je trouve que tu bois un peu trop en ce moment.
- Je ne bois pas, j’ai souvent soif. C’est différent !

- Hého, tu m’écoutes ?
- Hein ? Non… Pas plus que depuis 10 ans…

- Viens, on s’en va, on se barre…
- On se barre pour quoi ? Ta chambre d’ado à son papa ? Arrête de te prendre pour le prince charmant, j’ai pas besoin de ta pitié, barre-toi tout seul !
- Sophie, pardonne-moi !
- Barre-toi…

- Ça fait des années que j’attends de t’en parler.
- Me parler de quoi ?
- De moi.
- De toi ! Mais t’as jamais parlé d’autre chose que de toi !
- Bon ben alors disons de mon cœur. [il lui prend la main] Sophie je suis amoureux.
- T’es amoureux ? Comme ça ?
- Non pas comme ça non. Ça fait des années… des années de silence. Je voudrais me marier. D’accord ?
- Tu me demandes quoi là ? Si je suis cap ? Tu te souviens je t’avais demandé de dire non si tu te mariais t’avais dis cap.
- Et aujourd’hui tu dis quoi ?
- Tu veux vraiment te marier ?
- Mais j’ai besoin de toi pour ça.
- Ça c’est sur, se marier ça se fait pas tout seul !
- [Il lui donne les alliances] Je te les confies et tu les gardes jusqu’au jour de la cérémonie.
- Écoute c’est…
- D’accord ?
- Oui.
- [Il se lève] Elle est d’accord [Tous les gens du restaurant applaudissent]. Tu va être le témoin à mon mariage. Merci Sophie. Elle s’appelle Christelle, jolie non ?
- Non
- Et elle porte la même robe que toi y a 4 ans. C’est moi qui lui ai offerte. Tu te souviens de ce jour là où tu m’as dis que je serais jamais cap te faire du mal ? Cap. Cadeau. Comme ça on est quitte.
- Tu nous présentes maintenant ?
- Christelle Sophie. Sophie Christelle. Ma futur. Mon passé.