Acteur / Actrice - Fabrice Josso

À nous deux Olivier Atton, le grand jour est arrivé. On va enfin savoir qui est le plus fort de nous deux.

Ulysse : Mais que faisons-nous ici ? Nous sommes dans les jardins de l’Odysseus mais c’est impossible !
Télémaque : Alors c’était un rêve ? Non, je ne peux pas croire que soit un rêve !
Thémis : Père, Thémis, regardez !
Ulysse : Non ce n’était pas un rêve !
Shirka : Analyse impossible, nous sommes perdus dans l’univers de l’Olympe, perdus, perdus !

Il faut que je sache à qui appartient ce ballon ! Qui a eu l’audace de me lancer un défi ? Peut-être que ce gars est de Newpie ? Non, c’est impossible ! Personne dans cette équipe ne possède une frappe de balle aussi puissante.

Oui mais au moins, il ne découvrira pas ce qu’il est venu chercher, cet adversaire à ta taille, il existe Mark, c’est Olivier Atton, il est même plus fort que toi et quand tu l’auras en face de toi, ce sera la surprise de ta vie.

Écoute, Olivier ! En te comportant ainsi, tu trahis non seulement tes camarades mais également tous les supporters ainsi que les équipes que nous avons éliminées durant ce tournoi, tous ces gens venus voir un bon match de football. Mais ce qui est plus grave, tu es en train de trahir le football mais surtout le ballon, ton meilleur ami, le ballon est ton meilleur ami, je n’ai pas besoin de te l’apprendre !

- Il est rentré ! Je viens de perdre, je n’arrive pas à le croire, Olivier !
- Oui !
- Je veux prendre ma revanche !
- Hein ?
- Je veux prendre ma revanche mais cette fois nous nous affronterons au tournoi annuel des écoles. C’est le seul moyen de savoir qui est le plus fort de nous deux.
- C’est d’accord !
- Écoute-moi ! Si tu marques un seul but pendant la partie, je reconnaîtrai ma défaite et là seulement je m’avouerai vaincu.

Non, je n’ai rien à faire là, papa ! Non, je veux rentrer chez nous, tu comprends ! Non, ce n’est pas possible, ce n’est pas et ce ne sera jamais ma maison ! C’est toi mon papa et pas ce monsieur ! Mon nom est Becker pas Jefferson et je suis avant tout ton fils.

- Salut, je m’appelle Ben Becker !
- Salut, Ben !

- Et toi là-bas, de quel droit tu fais ça ?
- C’est moi qui vais remplacer le capitaine des Newpie et retenez bien mon nom, je m’appelle Ben Becker.
- Je n’ai pas envie de rire Becker, rends-nous le ballon et va faire joujou ailleurs si j’y suis.

- Dites à votre capitaine Thomas Price que je ferai partie de la Newpie et que je l’affronterai au tournoi des deux écoles.
- J’ai tout entendu, Olivier Atton. J’ai aussi hâte de t’affronter et on verra alors qui est le plus fort de nous deux.

- Olivier, il faut que je te parle !
- Quoi ? Tu ne pourras pas participer au championnat national ?
- Non, malheureusement ! Je voudrais te demander un service, il faut que Newteam gagne tous ses matches pour pouvoir rencontrer la Muppet.
- La Muppet, l’équipe de Mark Landers ?
- C’est ça ! J’ai un compte à régler avec ce gars là, je dois me venger du but qu’il m’a marqué, d’ici là, ma jambe sera complètement guérie et je pourrai vous rejoindre mais il faut tenir le coup jusque là.
- D’accord, on fera tout pour gagner toutes nos rencontres et rester invaincus jusqu’à notre match contre Muppet.
- Je peux compter sur toi, c’est juré ?
- C’est juré.

Pas question que ce ballon rentre dans nos cages, c’est nous qui gagnerons le championnat national, alors je l’arrêterai même si ma jambe me fait un mal de chien. Ouille !

Ça me fait plaisir de vous voir comme des oiseaux enfermés dans une cage.

On continue, je suis le Capitaine et je décide. L’équipe de Saint Francis est championne, il n’est pas question qu’on encaisse un but surtout contre Olivier Atton.

Formidable, je suis accepté dans cette équipe, je vais pouvoir jouer au foot autant de fois que je le veux.

- Au revoir, Olivier, au revoir, mes amis, continue à jouer au foot comme ça on se reverra !
- Attends, Ben, attrape ! Adieu, mon ami ! On se reverra sûrement en équipe nationale !

Bruce Harper : Mais, Olivier, c’est son dernier match !
Olivier Atton : Bruce, Julian n’attend pas de nous de la charité. Ce qu’il veut, ce sont des adversaires dignes de son courage.
Ben Becker : Tu le savais, tu le savais que Julian était gravement malade, je comprends mieux maintenant pourquoi tu n’étais pas à fond tout à l’heure.

- Mais qu’est-ce qui vous prend, vous croyez que ça va être facile de battre Muppet ? J’espère que vous n’avez pas oublié l’humiliation qu’il nous a fait subir lors des éliminatoires. C’est seulement en battant Mark Landers et son équipe qu’on pourra enfin se venger de la défaite qu’ils nous ont infligée mais si Landers n’était pas présent sur le terrain, alors notre victoire serait incomplète et ça n’aurait servi à rien.
- Mais enfin, qu’est-ce qui se passe ici ?
- Rien, je voulais montrer à ces moutons comment on doit se comporter quand on veut être un homme !
- Qu’est-ce que tu veux dire par là ?

- Voyons voir si tu arrives à l’attraper celle-là le Gardien Imbattable. Ha ha ha ha ha ! Ha ha ha ha ha ! Ha ha !
- Landers, ça fait des mois que j’attends ce moment-là et maintenant l’occasion est là !

- Écoute, Mark ! Tu pensais sérieusement que je serais blessé au moment de la finale, eh bien tu te trompes, je suis là et bel et bien là !
- C’est qu’on va voir Price, je n’ai pas encore dit mon dernier mot, le match commence à peine, sois sûr que je réussirai à te battre. Arrête-tout !