Acteur / Actrice - Fabrice Josso

Quel bon joueur ce Becker et il est rapide en plus. Ne vous affolez pas les gars, ils ne sont que deux en attaque. Même s’ils ont un autre bon joueur, on ne change rien à notre dispositif tactique et on reste calmes, on va leur montrer le vrai visage de notre équipe c’est l’Attaque Eclair et on finira par gagner ce match, alors en avant les gars !

Thomas Price : Vous n’avez pas à être désolés, vous ne pouviez rien faire, il nous reste encore du temps pour marquer un but et gagner ce match, c’est juste une question de volonté, vous pouvez y arriver les gars.
Freddy Marshall : Tu as parfaitement raison de les encourager encore, tu as tout compris maintenant Thomas.
Olivier Atton : Ils se regroupent tous autour de leur capitaine, c’est comme ça que doit réagir une équipe après avoir encaissé un but. Oh !
Thomas Price : Je ne perdrai pas ce match Olivier !
Olivier Atton : Le défi continue ?!

Mon père est artiste peintre, le problème c’est qu’il doit toujours changer d’endroit pour son travail mais cette fois j’ai l’impression qu’il veut rester ici, espérons, moi en tout cas, elle me plaît cette ville car c’est ici à Fujisawa qu’on joue le plus au football au Japon.

Olivier, c’est donc lui le gars que j’ai vu avec son ballon le soir de mon arrivée. Quant au gardien en face, je l’ai croisé dans la rue en venant dans ce stade.

- Je suis heureux que papa ait décidé de venir habiter à Fujisawa, comme ça je pourrai jouer au football autant de fois que je le voudrai. Tiens, je vais essayer de tirer entre le mur et le lampadaire. Oh, faites attention ! Hein ?
- Tu ne devrais pas tirer en pleine rue, ça pourrait être dangereux.
- Oh !

Thomas Price : Vous voulez vraiment faire ça les gars ? Réfléchissez, j’ai eu tort d’utiliser cette tactique tout à l’heure. Si nous gagnons de cette manière, vous risquez de le regretter par la suite et ça se retournera contre nous. Pourquoi on ne marquerait pas plutôt un autre but au lieu de pratiquer de l’antijeu ?
Bruce Harper : Dites, vous ne trouvez pas que Thomas est bizarre, il est totalement différent.
Roberto Sedinho : C’est justement ce que je pensais, il a complètement changé. À le voir faire, on dirait que son désir de vaincre Olivier s’est transformé en victoire absolue. Il a compris que dans le football, c’est le jeu collectif qui compte.
Bruce Harper : Il faut absolument réagir, allez les gars, ne vous laissez pas abattre, il nous reste du temps pour les battre.

- Je suis heureux que papa ait décidé de venir habiter à Fujisawa, comme ça je pourrai jouer au football autant de fois que je le voudrai. Tiens, je vais essayer de tirer entre le mur et le lampadaire. Oh, faites attention ! Hein ?
- Tu ne devrais pas tirer en pleine rue, ça pourrait être dangereux.
- Oh !

Il est inutile d’en discuter davantage mais nous pourrions en reparler à la fin de mon prochain match.

Qu’est-ce que je donnerais pour avoir une famille unie, je me demande comment est ma mère. Chouette, papa est rentré.

Je me sens tout bizarre, c’est peut-être que je vais rencontrer ma mère dès que ce match sera terminé.

Écoutez, mes amis je vous demande de marquer au moins un but, je vous en supplie au moins un.

- Ce gardien ne cesse de se mettre en valeur en faisant des numéros de cirque, il espère sans doute devenir plus célèbre que moi, mais ce n’est pas lui que l’on surnommera « Arrête tout ».
- Encore deux ou trois trucs comme celui-là et tout le monde aura oublié Thomas Price.

- Voici donc Pierre Alcide, celui qu’on surnomme l’ « Artiste des Pelouses ».
- Après Juan Diaz hier, voici ton adversaire du jour en milieu de terrain. Si on veut que le Japon aille en finale demain, il faudra que toi et Ben parveniez à le neutraliser au milieu.
- Entendu !

Bruce Harper : Qu’est-ce qu’il a voulu dire par là ? Il pense qu’on va gagner la demi-finale aujourd’hui contre la France.
Thomas Price : Écoutez, je vais tout traduire !
Ed Warner : Quoi ?
Mark Landers : Ed !
Ed Warner : Tu ne perds rien pour attendre Karl, j’ai un compte à régler avec toi, je n’oublie pas la raclée que tu nous as mise à Hambourg, j’arrêterai tes tirs du Feu en finale demain.

Avec Olivier, Ben et moi dans la même équipe, on va faire un massacre aux prochains tournois.

Ben Becker : Danny !
Danny Mellow : Tiens, salut Ben !
Bruce Harper : On dirait que Ben et ce Mellow se sont déjà croisés. C’est incroyable le nombre de joueurs que Ben a rencontrés durant ses voyages.
Ben Becker : Tous mes compliments, tu as fait d’énormes progrès.
Danny Mellow : Encore plus que tu ne le crois et grâce à notre entraîneur et au capitaine, je suis meilleur que toi et en voici la preuve. Quoi ?
Olivier Atton : Tu l’as dribblé en beauté.

- Thomas, ce gardien !
- Oui, écoute Olivier, Tu as déjà eu affaire à Gino Hernandez, le « Gardien Parfait » de l’équipe d’Italie. Eh bien, je te présente Deuter Müller, le « Gardien Mythique » de l’équipe d’Allemagne.
- Le « Gardien Fantôme » ?
- Oui. L’année dernière, l’équipe professionnelle du VfB Stuttgart, vainqueur de la Bundesliga, était allée en stage dans les montagnes du Palatinat pour préparer la saison suivante. Au cours de leur stage, l’équipe de Stuttgart avait organisé un petit match amical contre une petite équipe locale. Les joueurs de Stuttgart qui étaient bien partis pour s’amuser n’allaient pas tarder à vite déchanter. Durant les 20 minutes de la rencontre, ils avaient tiré de nombreuses fois au but mais à la fin, le score était nul et vierge et dans les cages de la petite équipe locale se trouvait Deuter Müller qui réussissait à arrêter des tirs de joueurs pros. Bien sûr, l’entraîneur de Stuttgart n’hésita pas une seule seconde et dès la fin de la rencontre, il tenta de recruter cet étonnant gardien de but mais celui-ci refusa son offre en disant qu’il ne quitterait jamais ses montagnes natales pour rien au monde et c’est ainsi que naquit la légende du « Gardien Mythique » se nommant Deuter Müller et le voilà qui se trouve là devant nous et cette réalité fait de l’Allemagne sans aucun doute l’équipe la plus forte et la plus redoutable de ce tournoi international junior de Paris, c’est une machine de guerre presque invincible avec déjà Schneider, Karltz, Schester, Margus et désormais, celui qu’on surnomme le « Gardien Mythique » de l’Allemagne Deuter Müller.
- Dieter Müller, le « Gardien Fantôme » !