- Ce que tu n’as pas pu dire à Actarus, pourrais-tu maintenant me le dire si tu te sens assez solide ? - Où est passé Actarus ? Tu peux me le dire ? - Il est parti observer ce fluide inconnu qui nous intrigue tous depuis qu’il est apparu sur nos radars. - Quel idiot ! Procyon, il faut rappeler Actarus ! J’ai remarqué aussi des ovéstables camouflés et dispersés dans les nappes du fluide suspect. - Quoi ? - Ça ressemble à des mini-satellites ou si on veut à des copies stellaires de mines flottantes. En tous cas je considère ces O.V. comme suspects et sans doute dangereux. - Ce que tu décris peut-être catastrophique. Si ce sont des champs de mines, Actarus court le risque de s’y engager et sans se douter du danger qu’ils représentent pour lui. - Il n’y a qu’une seule solution. Je repars le prévenir ! - Je n’ai pas le droit de te sacrifier à ton tour, Alcor. C’est trop dangereux. - Si j’avais réussi ma mission de reconnaissance, Actarus n’aurait pas été obligé d’effectuer le travail à ma place. - Tu es très généreux, Alcor. Dès que tu auras établi le contact avec Actarus, dis lui de rentrer. Mais j’exige que tu fasses alors demi-tour et immédiatement.
- Mange ! Cela te donnera des forces, tiens ! - Quelle merveille ! - Ne mange pas trop vite ! - C’est étrange, j’ignorais qu’un Prince de l’Espace pouvait aussi savoir faire cuire les poissons et les coquillages. - Plonge ta main dans le sable maintenant ! Tu vois, je sais aussi que le sable humide protège contre le soleil. - Mmhmh ! - Nous avions des plages semblables à celle-ci sur Euphor. - Et aussi des poissons et des coquillages ? - Mhmmh. Tu vois que nous ne sommes pas tellement différents. - Aviez-vous aussi cette étoile au coucher du soleil ? - Oui, comment l’appelles-tu ? - L’Étoile du Berger. - Quel joli nom ! - Aha ah Aille ouh ! Mon bras me fait encore un peu mal. Ahaa… oh !
Le professeur Procyon : Eh bien, si le cygne est blessé, je peux lui appliquer un traitement et le guérir mais s’il est malade, je suis impuissant. Rigel : Oh, je n’en crois rien, vous êtes un très grand savant, par pitié professeur, faites quelque chose je vous en prie, au nom de notre amitié ! Alcor : Oncle Rigel, tu sais bien que c’est impossible ! Rigel : Pourquoi ? Alcor : Le Professeur Procyon est un savant pas un ornithologue, il n’y connaît rien en oiseaux ! Rigel : Désolé mon pauvre Mizar, j’ai fait tout ce que j’ai pu !
- Arrête de tourner comme un ours en cage ! - J’ai des raisons d’être nerveux, Véga nous attaque et nous sommes interdits de vol. J’en ai assez de rester les bras croisés ! - Non, reste et n’oublie pas les ordres de Procyon ! - Mais je vais prendre une douche c’est tout ! Il faut absolument que je trouve leur maudite base sous-marine, Phénicia ! - Je sais ce que tu as dans le crâne, tu croyais peut-être pouvoir me laisser tomber ?
- Eh, Phénicia, tu pourrais ralentir un peu quand même ! - Hum, je veux avoir pouvoir le temps de visiter la capitale ! - Toi, tu es vraiment une provinciale ! - Et toi tu es vraiment lent ! - C’est un vrai garçon manque, elle va voir si je suis vraiment lent.
- Phénicia, on ne visitera rien du tout si tu continues longtemps à lécher les vitrines. Ah, tu crois que tes achats te seront utiles dans Fossoirak ? - Oh regarde, quelle merveille. Je sens que je vais me l’offrir. - Oh là là. Oh, elle n’a pas vu le prix ! Bon maintenant, ça suffit, je veux profiter de mon jour de congé. Tu t’amènes ? Moi je refuse de perdre tout mon temps à continuer de courir les magasins. - Ah, tu as peur de dépenser tout ton argent au cas où je te demanderai de me l’offrir. Allez, avoue-le ! - Oui, tu as raison. Euh, enfin, oh et puis et puis fais ce que tu veux. - Tu n’es qu’un radin. - Crois ce que tu veux, moi je fiche le camp. - Attends-moi, ne me laisse pas toute seule.
Ah ! Une vedette aussi stupide que ses prédécesseurs. Laissez-le moi et je me fais fort de l’éliminer.
- Tout ce qu’il nous reste à faire, c’est prier pour qu’il revienne vivant. - J’aurais tant aimé être avec lui.
- Alcor, il est inutile de risquer ta vie ! - Je suis un homme de la Terre et je la défendrai de mes propres mains. - Alcor, moi aussi, maintenant, je suis un homme de la Terre et c’est à moi surtout que Véga en veut. - Tu ne me feras pas changer d’idée. Laisse-moi passer. - Si tu veux aller te battre contre eux, il faudra d’abord te battre contre MOI. - Si tu y tiens, je n’ai rien contre toi mais tu ne m’empêcheras pas d’y aller. Hh ! Haaa ! Si tu es un homme de la Terre, bats-toi donc comme un homme de la Terre. - Pardonne-moi, mais je ne veux pas que tu meures. Je ne les laisserai pas détruire cette planète, quand bien même je devrais y laisser ma vie. Je ne les laisserai pas détruire mon pays une seconde fois. Métamorphose.