- Écoute Alcor. - Je t’écoute. - On me traite souvent comme une enfant. C’est vrai non ? - Je ne crois pas que Vénusia te traite comme une enfant. Plutôt comme une sœur et elle prend soin de toi. - Oh, je ne pensais pas à Vénusia en te disant cela. Je pensais à toi. Tu te moques de moi continuellement. - Je ne le fais pas méchamment. Je n’oublie pas que tu appartiens à la Patrouille des Aigles. - Merci Alcor. C’est gentil. - Eh, Phénicia. J’en ai assez que tu m’appelles Alcor tout court. - Ah bon ? - Tu pourrais dire Alcor chéri ? - Ah et pourquoi pas Alcor mon amour ? Pourquoi aussi mon Alcor adoré ? - Je ne te le fais pas dire. - Ah c’est bien ça. Je t’appellerai Cher Alcor tandis que toi tu m’appelleras Phénicia tout court. Est-ce que tu me prends pour une idiote, Alcor ? - Exactement, poison tout court.
- Je n’ai rien vu non plus. - Eh, moi j’ai vu des tas de rats. - Des rats ? - Oui, j’ai crié quand j’ai vu des rats escalader la tour. - Tu parles, tu as failli nous casser les oreilles, oui. - Ah, ce n’est pas ma faute, je ne supporte pas les rats.
Mizar : Il est quand même bizarre ou alors il est retombé en enfance j’en aurai le cœur net. Vénusia : Ce n’est pas parce que papa fait des choses curieuses qu’il faut imaginer je ne sais quoi. Actarus : Si Mizar a remarqué tout ça, ça mérite d’être approfondi. Alcor : Je suis aussi de cet avis. Mizar : Alors, venez voir !
Vénusia : Oh ! Alcor : Il ronfle ! Vénusia : C’est le moins que l’on puisse dire ! Alcor : Il n’y a pas deux ronflements dans le secteur ! Vénusia : Mizar, maintenant tu vas te retourner te coucher, nous, nous avons autre chose à faire ! Mizar : Autant, je pourrais vous aider !
Hydargos : N’essayez pas de jouer au plus fin. De toute manière, votre Centre de recherches est un danger pour nous. Rien que pour ça, vous méritez d’être exécuté. Le professeur Procyon : Notre travail a pour but le bien être de l’humanité. C’est pourquoi rien ne nous empêchera de continuer. Hydargos : Vous cachez le Prince d’Euphor dans votre maudit centre. Livrez-le-moi. Le professeur Procyon : Je vous ai dit que je ne le connaissais pas. Hydargos : Silence ! Alcor : Je vais vous apprendre… ouch !
Rigel : Hop, regardez hop ! Mizar : Ah, elle remarche ! Rigel : Oui, Tornade remarche et c’est moi tout seul qui l’ai guérie. Mizar : Je suis fier de toi, papa ! Alcor : Bravo, ta nuit blanche a finalement porté ses fruits ! Phénicia : Tu dois être soulagé oncle Rigel !
Actarus : Alcor, tu as entendu ? Alcor : J’ai compris ! Le professeur Procyon : Il vous faudra agir à la seconde près, bonne chance !
Le professeur Procyon : C’est grâce à vous deux que nous pouvons contempler ce spectacle. Alcor : Actarus, tu as encore une fois sauvé notre planète. Actarus : Parce qu’elle est devenue la mienne.
- Actarus, dépêche-toi. - Tiens bon Alcor, j’arrive ! Ils vont l’abattre. Il faut que je m’occupe de lui en premier. Planitronks ! Alcor, ici Actarus. Pas trop secoué ? Rien de cassé ? - Je crois que tu m’as raconté des histoires. Tu n’es pas un Prince mais un Saint-Bernard. - Tu as l’air d’avoir besoin d’un petit coup de rhum. - Ne t’inquiète pas, je tiendrai le coup !
Alcor : Professeur, Vénusia est parmi les otages. Le professeur Procyon : Es tu bien sûr de ce que tu dis ? Comment peux-tu le savoir ? Alcor : Je l’ai vue sur mon écran, Banta est avec elle. Actarus : Il n’y a pas de temps à perdre, j’y vais !
- Ah, ce truc finira par me rendre dingue. - Qu’est-ce qu’il y a qui ne va pas ? - Cette mécanique ne veut pas fonctionner, je commence à en avoir assez. - Je salue ta patience légendaire. Pourquoi te décourages-tu si vite ? Après tout, c’est toi qui a voulu construire une nouvelle soucoupe, non ? - Hum, oui bien sûr mais je croyais que ça irait plus vite que ça. - Quand on essaye de créer quelque chose, il est normal que tout ne marche pas du premier coup. - Oh, je sais bien. Dis donc, tu dois t’embêter en ce moment. - Pourquoi ? - Tes petits camarades de Véga nous fichent la paix. J’ai l’impression que nous les avons réduits en silence pour un bon bout de temps. - Il faut toujours se méfier mais s’ils bougent, je suis prêt à les recevoir. - J’en ai autant à leur service. - Ce ne sont pas des gens à renoncer aussi vite à leur projet. Ils sont certainement en train de préparer un mauvais coup. Restons sur nos gardes. - Bon, je retourne au travail. - Les hommes de Véga ne nous laisseront jamais tranquilles. Ils ont trop envie de conquérir la Planète Bleue. Mon Dieu, donnez-moi encore le temps de m’opposer à leur mission.
Actarus : Et c’est tout ? Il ne s’est pas nommé ? Vénusia : Non. Il a seulement dit que son ennemi était le Prince d’Euphor. Actarus : C’est Ergastule. Il va m’attaquer dès le lever de la pleine lune. Alcor : Ne t’inquiète pas. Je vais me débarrasser de cet individu.
- Tout ce qu’il nous reste à faire, c’est prier pour qu’il revienne vivant. - J’aurais tant aimé être avec lui.
- Alcor, il est inutile de risquer ta vie ! - Je suis un homme de la Terre et je la défendrai de mes propres mains. - Alcor, moi aussi, maintenant, je suis un homme de la Terre et c’est à moi surtout que Véga en veut. - Tu ne me feras pas changer d’idée. Laisse-moi passer. - Si tu veux aller te battre contre eux, il faudra d’abord te battre contre MOI. - Si tu y tiens, je n’ai rien contre toi mais tu ne m’empêcheras pas d’y aller. Hh ! Haaa ! Si tu es un homme de la Terre, bats-toi donc comme un homme de la Terre. - Pardonne-moi, mais je ne veux pas que tu meures. Je ne les laisserai pas détruire cette planète, quand bien même je devrais y laisser ma vie. Je ne les laisserai pas détruire mon pays une seconde fois. Métamorphose.