Personnage - Dee Jay

- Grande nouvelle, toutes mes félicitations !
- Je suis en deuil, imbécile !
- OK !

- Vas-y, mollo, mec ! C’est mes allocations chômage !
- Tout ce qu’il ne faut pas entendre !

Ouah, Génial ! Oh la vache, pourquoi je suis pas resté chez Microsoft ?

- Jamaïque, à nous deux !
- À nous trois !

- Dee Jay, les Nations Alliées ont-elles versé les 20 milliards de dollars sur mon compte à ma banque suisse.
- Que dalle, Général !

- Dee Jay, pourquoi tu n’es pas en uniforme ?
- Mais réveille-toi, les ennemis de la paix et de la liberté sont à nos portes. C’est le Général Bison le méchant de l’histoire, c’est lui qui a tout manigancé.
- Attends, un peu, le Général Bison, c’est lui le méchant de l’histoire ?
- Ouais !
- Si tu le sais, pourquoi est-ce que tu travailles pour lui alors ?
- Parce qu’il m’a payé un salaire phénoménal pauvre cloche. Sauve ta peau pendant qu’il en est encore temps.
- Tu as été payé ?

Dee Jay : Grande nouvelle, toutes mes félicitations !
Bison : Je suis en deuil, imbécile !
Dee Jay : OK !
Bison : J’avais espéré l’affronter en personne et face à face, d’un honorable Chevalier à l’autre dans un combat enfreint de respect puis je l’aurais écrasé comme une punaise. Ah, quelle occasion gâchée, la vie qui vous file entre les doigts. Mais enfin pourquoi ? Pourquoi suis-je toujours un despote aux yeux du monde ? Un fou furieux moi alors que ma seule ambition est de créer le soldat parfait, génétiquement parfait, pas pour le pouvoir, pas à des fins nuisibles mais pour le bien de tous. Carlos Blanka est le premier d’une longue lignée qui émergera de mon laboratoire le sabre au clair et réduira en poussière les adversaires et les réfractaires de toutes les nations, de toutes les idéologies jusqu’à ce que la planète entière soit sous l’emprise bienveillante de la paix bisonique alors le monde connaîtra le bonheur et toute l’humanité se prosternera devant moi, éperdue de gratitude.
Zangief : C’est vachement émouvant !

Bison : Salutations, Guile !
Guile : Ça y’est ! Il a mordu !
Bison : De soldat à soldat, quel manque de respect Colonel !
Guile : Un soldat, toi ? Combien d’infirmières et de docteurs t’as massacré cette semaine ? T’en as fait combien des orphelins ?
Bison : Tu ravaleras ces paroles, Guile !
Guile : Quand tu veux pauvre con et en couverture mondiale !
Dee Jay : Général, ils ont un traceur !
Bison : Tu te crois tellement malin alors réfléchis-bien. Tu sais compter jusqu’à trois ? Si je n’ai pas reçu mes 20 milliards de dollars avant trois jours, les otages seront exécutés et tu en porteras la responsabilité aux yeux du monde, victoire à Bison !
Guile : Les otages, si vous m’entendez, tenez bon, on arrive ! Charlie, accroche-toi, ne te laisse pas faire tu m’entends ?! Charlie, Charlie !
Dee Jay : Carlos Blanka ! Charlie, tu es donc son ami ! Qu’on l’emmène au laboratoire !

Général, c’est bizarre, il se passe des choses très suspectes sur le fleuve.

- Dee Jay, pourquoi tu n’es pas en uniforme ? Les ennemis de la paix et de la liberté sont à nos portes.
- Tu as disjoncté ou tu le fais exprès ? C’est notre patron qui est l’ennemi de la paix et de la liberté, tous ces gens qui se battent là-dehors sont venus ici pour arrêter le massacre, sauve ta peau pendant qu’il en est encore temps.
- Attends un peu, le Général Bison c’est lui le méchant de l’histoire ? Si tu le sais, pourquoi est-ce que tu travailles pour lui alors ?
- Parce qu’il m’a payé un salaire phénoménal pauvre cloche.
- Tu as été payé ?

La vache, des fois, il y a des matins où j’oublie d’être con. Oh merde, pourquoi je ne suis pas resté chez Microsoft ?