Personnage - Tintin

Le capitaine Haddock : Écraseurs, chauffards, cataclysmes !
Tintin : Dupont et Dupond !
Dupont : Bonjour mon cher Tintin, nous sommes venus vous avertir, qu’Interpol nous a signalés la présence d’agents secrets bordures.
Dupond : Je dirais même plus, des agents secrets dans les bordures de la région.
Tintin : Cela expliquerait bien des choses mais je ne vois toujours pas le rapport.

Haut les mains, ne vous retournez pas ou je tire, lâchez vos armes, merci Messieurs, vous avez été très coopératifs !

- Ah oui les pilules ! Ce sont les mêmes symptômes…
- Qu’au Pays de l’Or Noir !

- Mon poignard, je vous en prie, rendez-moi mon poignard !
- Et maintenant vous allez me dire pourquoi vous avez cherché à me tuer allons répondez !
- Ce n’est pas moi ce sont les yeux !
- Quels yeux ?
- Oui ces yeux là !

- Qui va là ? Qui est-ce qui ose s’en prendre au capitaine Haddock ? Personne ? Ah c’est peut-être le whisky qui… Hein ? Mais qui, qui êtes-vous ?
- Quelqu’un qu’on a embarqué de force sur ce maudit cargo !
- Maudit cargo ! Sachez que j’en suis le capitaine et que je peux vous faire mettre aux fers, maudit cargo !
- Merci, je viens d’en sortir ! J’ai déjà passé beaucoup trop de temps dans vos cales pleines d’opium.
- De l’opium ? Dans mes cales ?
- Vous l’ignorez ?
- Qu’est-ce que vous croyez ? Je suis un honnête homme. Qui a bien pu me faire un coup pareil ?
- Votre cher lieutenant Allan par exemple !
- Ne dites donc pas de bêtises ! Allan est un bon marin, loyal, dévoué !
- Et généreux avec le whisky ! Ne vous rendez-vous pas compte que vous avez été trompé ? En vous faisant boire, Allan fait de votre bateau ce qu’il veut y compris du trafic de drogue.
- Tonnerre de Brest, j’ai été roulé et par mon propre équipage en plus. Je suis la honte de la marine.
- Allons capitaine, ils ne s’en tireront pas comme ça, croyez-moi ! Ecoutez, il faut m’aider mais d’abord vous allez me promettre de ne plus boire d’alcool. Capitaine, je vous en prie, songez à votre réputation ! Et votre mère que dirait-elle ? Que dirait-elle si elle vous voyait dans cet état ?
- Maman, Maman !

Tintin : Capitaine, avez-vous reconnu l’officier qui est à côté du colonel Alvarez ?
Le capitaine Haddock : Tonnerre de Brest !
Tintin : Colonel Sponsz, ravi de vous revoir !
Le colonel Sponsz : Tintin ?
Tintin : Ainsi donc, c’est vous l’auteur de cette machination ?
Le colonel Sponsz : Quelle machination ? Le gouvernement de Bordurie m’a envoyé ici pour conseiller le général Tapioca sur le plan policier.

- C’est absolument parfait ! Épatant, le filigrane est bien visible ! Bravo, c’est du beau travail !
- Haut les mains !
- Tintin !
- Eh bien Docteur Müller, je crois en savoir suffisamment sur vos occupations maintenant !
- Aie, c’est trop serré, ça me fait mal !
- Désolé Müller mais cette fois vous ne m’échapperez pas !

- Sale petite peste, de la poudre à éternuer, quelle bombe infernale, tonnerre veux tu filer espèce de sale bête ?
- Atchoum !
- Sortez de là ou je tire ! Qui es tu ?
- Mon nom est Alvaro, je suis, atchoum !
- Tintin ! Cette fois mon jeune ami, ton compte est bon !

- Le Pérou, le Pays des Incas. Primo, les sept archéologues victimes des sept boules de cristal ont violé un tombeau inca, secundo, Chiquito, qui a disparu huit jours avant l’enlèvement de Tournesol, est un descendant des Incas et tertio, nous avons trouvé le chapeau de Tournesol près d’un cargo péruvien qui a levé l’ancre deux jours après l’enlèvement, conclusion :
- Tournesol est à bord du Pachacamac !
- Exactement ! En route pour le Pérou !

- Bien, normalement, nous devrions être à Callao avant l’arrivée du Pachacamac. Là-bas, nous avertirons immédiatement la police et à l’arrivée du cargo, nous retrouverons le professeur Tournesol. Qu’y’a-t-il Capitaine ? Vous n’avez pas l’air dans votre assiette.
- Si mais je me demande si tout ira aussi bien que vous le supposez.
- De toute façon, rien ne nous empêchera de retrouver notre ami.
- Tonnerre de Brest, vous avez raison Tintin !

- Aie, aie, aie, aie, aie, c’est une situation délicate !
- Oui très délicate ! Ah, et voilà, échec et mat !
- Tonnerre, oser me battre moi !
- Hein ?
- Ah, ah, ah, ah, ah, c’est une petite farce que je fais souvent, ce sont des balles à blanc ah, ah, ah, faisons une autre partie voulez-vous ? Ah, ah, ah, ah.
- Ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah.

- Je regrette Monsieur Tournesol, je suis très occupé et je n’ai…
- Oh non, ce n’est pas loin, 10 minutes à peine !
- Inutile, Monsieur ! N’insistez pas, je n’ai pas le temps vous entendez pas le temps !
- Eh bien, c’est entendu, allons-y tout de suite alors !
- Mais !

- Et comment va le capitaine ?
- Ah, Monsieur Tintin, il a vieilli de dix ans depuis que le malheur est arrivé. Et de vôtre côté, avez vous des nouvelles du professeur ?
- Aucune Nestor ! C’est à croire que ce pauvre Monsieur Tournesol s’est volatilisé !
- Mon Dieu, comme Monsieur va être déçu !

Dupont et Dupond : Vous êtes bien le dénommé Tintin ? Alors, pas un geste !
Tintin : Que se passe-t-il ?
Dupond : Au nom de la loi, je vous arrête !
Tintin : Quoi ! C’est une plaisanterie, j’espère ?
Dupont : Celui qui vous a dénoncé ne nous a pas mentis.
Tintin : De l’opium ?

Dupond : Et il avoue en plus !
Tintin : Mais ne voyez-vous pas que c’est une machination ?
Dupond et Dupont : Ne vous fatiguez pas ! Nous connaissons la chanson, vous expliquerez tout ça aux autorités et en attendant, on vous boucle jusqu’à l’arrivée du bateau à quai. Suivez-nous !
Tintin : Mais enfin, je suis innocent ! Une croisière à fond de cale ! Mais qui donc a bien pu dissimuler de la drogue dans ce tiroir hein Milou ? Quelqu’un qui veut ma perte mais pourquoi ?

- Alors Tchang, comment te sens-tu ?
- Tout à fait bien, je suis impatient de retrouver la civilisation !
- C’est l’adieu du Yéti, Tchang !
- Il est tout seul maintenant !
- Oui jusqu’au jour où quelqu’un le capturera !
- Eh bien moi je ne le souhaite qu’on ne le trouve jamais car on le traiterait comme une bête sauvage et pourtant je t’assure Tintin, il a été si gentil avec moi que parfois je ne me suis pas demandé si ce n’était pas un être humain.
- Qui sait Tchang, qui sait !

- Votre Majesté !
- Gardes, Gardes, arrêtez cet homme !
- Non, laissez-moi passer ! Je dois parler à sa Majesté ! Écoutez, prenez garde Sire, vous êtes en danger, méfiez-vous du professeur Halambique !
- Sire, acceptez mes excuses ! C’est un anarchiste qui a réussi à s’introduire dans le palais, on le conduit en prison immédiatement !

Vous m’accompagnez à la gendarmerie ? Mais avec plaisir Skaïa ! Oh, ma valise ! Ça par exemple, mais ce n’est pas la mienne ! Qu’est-ce que c’est que ça ? Nestor et Alfred Halambique ? Des jumeaux ! C’était donc bien un imposteur ! Mais c’est moi, le jour où j’ai fait la connaissance du professeur ! Tiens, le château Kropov où est gardé le trésor royal ! Maintenant je comprends tout : c’est une conspiration ! Ils ont l’intention de dérober le Sceptre d’Ottokar ! Il faut déjouer ce complot !

Tiens une brochure sur la Syldavie, voyons ! La Syldavie est l’un des plus beaux pays d’Europe Orientale, les plaines syldaves sont fertiles, le sous-sol est riche en minerais, le royaume de Syldavie a été fondé au XIIème siècle par Ottokar Ier, son souverain actuel Muskar XII en est un descendant direct, le symbole du pouvoir royal constitue le trésor le plus précieux de la Syldavie : il s’agit du célèbre Sceptre d’Ottokar. Ce sceptre est conservé au château Kropov où la garde royale assure une surveillance constante. Et depuis, tous les ans, le jour de la St Wladimir, le successeur d’Ottokar fait le tour de Klow la capitale en tenant à la main le sceptre historique sans lequel il perdrait le droit de régner. C’est passionnant ! Mais ce n’est pas tout il s’agit à présent de me tenir sur mes gardes : un non fumeur qui se met à fumer, un myope qui retrouve la vue, ou je me trompe fort ou c’est un imposteur !

- Ça par exemple, quelle coïncidence ! Capitaine, sommes-nous bien le 15 aujourd’hui ?
- Oui ! Si ça peut vous rassurer mon garçon, oui !
- Donc le 16 c’est demain ? Youpi, nous sommes sauvés !
- Tonnerre de Brest, expliquez-vous Tintin !
- Je ne peux rien vous dire pour l’instant et je ne veux pas vous donner de fausses espérances mais faites-moi confiance Capitaine et promettez-moi de m’obéir en tout sans chercher à comprendre !