Renée et Ben votre mariage est l’un des plus beaux jours de votre vie. C’est le jour où l’on prend conscience d’avoir enfin trouvé ce qu’il nous fallait pour être heureux. Ensuite on oublie. Oui, et ce qui se produit alors c’est que, au lieu de se réveiller tous les matins et de crier « C’est super quelqu’un m’aime. », on commence à regarder autour de soi et à se dire qu’est ce que je veux maintenant ? De quoi ai-je besoin encore si je veux être heureuse, bien dans ma vie ? Et donc on regarde, on cherche et on n’arrête pas de se dire qu’on l’a déjà mais… mais rien n’y fait on continue à chercher, et si c’est raté d’avance c’est parce que le trou qu’on a dans le cœur et qu’on veut combler est déjà comblé. On l’a tout simplement oublié. Un conseil n’oubliez jamais et surtout souvenez vous à quel point vous aviez envie d’être aimé et à quel point vous êtes aimé, et si vous y arrivez ce qui est loin d’être évident, vous arrêterez de chercher et vous vous rendrez compte que vous êtes déjà heureux et comblé.
- Patrick, on devrait le faire. - Faire quoi ? - Se marier, faire un beau mariage. - Non je regrette, j’ai beaucoup trop de boulot !
- Ça ne m’étonnerais pas qu’il me demande en mariage un de ces jours. - Mais tu… Mais tu viens d’une famille Orthodoxe, ils vont accepter un tueur en série ?
Ce jour est le jour où ma vie commence. Jusqu’à maintenant, il n’y avait que moi, un sale môme insolent. Aujourd’hui, je deviens plus que ça, je deviens un homme et un mari. Aujourd’hui, je prends un engagement envers quelqu’un d’autre que moi même. Aujourd’hui je prends un engagement envers toi. Envers notre avenir, envers toutes les possibilités que notre mariage nous offre. Avec toi, quoi qu’il puisse se passer, je serais prêt. Prêt pour tout. À tout moment, prêt pour la vie, prêt pour l’amour, prêt pour les possibilités et les responsabilités. Aujourd’hui, Izzie Stevens, notre vie commence et j’ai vraiment hâte de me lancer.
Qu’est ce que t’espérais ? Une petite vie tranquille ? Avec un mari sans maîtresse ? Tu mérites mieux que ça mon ange.
- Cite moi des femmes aussi gâtées que toi après trente ans de mariage ? - Ah ça, pour ce qui est de l’électroménager, je suis une petite reine… - Ah, tu vois ! Tu es comblée, tu es obligée de l’admettre.
- Ta mère et moi nous voulons laisser mûrir la profondeur de notre attachement. Et si tout va comme je le souhaite, peut-être que très bientôt nous parlerons mariage et que nous aurons la joie de nous unir. Dis-nous ce que tu penses de ça ? - Si vous faites ça, je me suiciderai.