Le sherif de Nottingham : Laisse-moi jeter un coup d’œil à cette méchante cassure ! Ha, Ha, Ha, c’est bien joué, ils ne savent plus quoi inventer ! Corniaud : Ouille, ouille, ouille, ouille ! Le sherif de Nottingham : Ça fait très mal hein Corniaud mais le Prince Jean dit que les taxes c’est douloureux ! Frère Tuck : Sans cœur et sans entrave, infâme gredin, fils de Satan ! Le sherif de Nottingham : Allons, allons, allons, garde ton cerveau prêcheur, tu le diras le jour du Seigneur ! Lourdaud, je m’appelle Lourdaud mais je prends leur magot, roudoudou, doudou.
Le sherif de Nottingham : Alors Pendard, tu as terminé ? Tout est bien en place ? Pendard : Oui ! Vous n’avez pas souvent construit une si belle potence Sherif ! Niquedouille : Dites Sherif, vous seriez de mon avis qu’il faudrait penser à essayer cette trappe ! Le sherif de Nottingham : Ouuh ! Niquedouille : Oh là là ! Le sherif de Nottingham : Par le ventre de Saint-Antoine, je comprends pourquoi ta mère t’a nommé Niquedouille !
- Non, non, non, tu dis tout de travers, Jean le cafard, le vicieux, le pernicieux ! - Assez ! - Mais Sire c’est l’air en vogue, tout le village chante cette complainte ! - Ah ils chantent les traîtres. Bon, maintenant ils vont danser doublez les taxes, triplez les taxes, pressurez jusqu’à épuisement ces marauds, ces insolents, ces vilains musiciens.
- Sire, si je puisse avancer mon opinion, vous n’êtes point de coutume comme sujet à l’allégresse. Oh oui, je sais, je sais, vous ne comptez plus vos pièces d’Or, ce qui vous mettait toujours en liesse. Sire, les taxes s’amassent, les geôles regorgent et oh bonne nouvelle Sire, Fère Tuck a été incarcéré ! - Frère Tuck ? C’est Robin des Bois que je veux sinistre crétin, je donnerai tout mon Or avoir de l’avoir sous ma main euh as-tu dis Frère Tuck ? - Oui, j’au dit ! - Alors j’ai trouvé ! Je ferai de ce moine une sangsue comme appât pour capturer Robin des Bois. - Encore une attrape ? - Oui, oui, oui, stupide serpent ! Frère Tuck sera mené au gibet sur la grande place du village comprends-tu ? - Mais Sire, vous voulez pendre Frère Tuck ? Un ecclésiastique ? - Oui mon répugnant reptile ! Et quand notre insaisissable héros viendra au secours de ce gros corpulent ecclésiastique, mes gardes seront prêts à agir.
- Il est une heure et tout va bien ! - Niquedouille, tu devrais avancer ta cervelle d’huitre de deux heures !
- Sherif, je ne suis pas sûr que tout va bien mais j’ai le pressentiment d’une évasion dans pas longtemps. - Par le diable Pendard, pointe donc ta sarbacane vers un autre coté ! - Ne vous souciez pas Sherif, va vieille Bertha est en cran de sûreté Oups ! - Enfer et damnation, qu’est-ce que tu fais crâne de piaf ? - Je fais mon devoir Sherif ! - Tu ne te contrôles pas assez, ne sois donc pas si nerveux !
- Joyeux anniversaire… aire ! Mon petit gars, c’est une belle boîte que tu as là et joliment enrubannée ! - Oui Messire Sherif, c’est mon cadeau d’anniversaire Messire Sherif ! - Voyez-vous ça et si on l’ouvrait pour voir ! - Que c’est beau, un écu tout neuf !
La maman de Bobby : Etes-vous donc sans cœur ? La grande sœur de Bobby : Oui, nous nous sommes tous privés pour le lui donner ! Le sherif de Nottingham : Ça c’est une très bonne et très généreuse idée Madame la Veuve et puisque la famille a économisé ensemble, elle doit payer ensemble. Oh, tu as tort d’être tout déconfit comme ça mais le Prince Jean te souhaite aussi un bon anniversaire. Regardez ça ! Bonnes gens, j’ai passé avec vous une très bonne matinée. Continuez d’économiser ! La maman de Bobby : Quel vilain tour de gredin !
- Hé, halte là ! Haut ses mains, haut ses mains, j’ai entendu Sherif, la porte fermée, la porte fermée… - Et maintenant pour la dernière et ultime fois, plus de fausse alarme ! - Ouille !
- Dépouillé, je suis dépouillé, Persifleur, tu n’es jamais là quand il le faut ! Euh, dépouillé ! - Bien sûr, elles sont dépouillées !
- Non, non, non et non ! - Je le savais, je le savais que cela arriverait, j’ai essayé de vous mettre en garde mais vous n’avez rien voulu entendre. Ah, ai-je donc fait tant de mal ? Ainsi le veut le destin ! Par ailleurs, vous avez cassé le miroir de votre mère ! - Oh Maman, mon pouce a un triste goût !
- Oui, elle sied ! Ah le Roi Richard ? Je t’ai déjà interdit plusieurs fois de mentionner le nom de mon frère ! - C’est ma langue qui a fourché si je peux m’exprimer ainsi ! - Ce n’est pas certain, sournois serpent ! - Sournois serpent ? - Je te préviens, un seul sifflement de ta langue fourchue, un seul, et tu iras à pied à Nottingham. - À pied ?
- Oh j’ai essayé de vous le dire mais non, non, non, vous restiez sourd ! On ne s’attache jamais de marbre et voyez ce que vous avez fait du château de votre maman ! - Maman ! Assez tire-toi, tire-toi, tire-toi ! - Pitié ! Oh, non ! - Imbécile de python ! Misérable aspic ! - Au secours ! - Anguille en peau de serpent ! - Au secours, il est souverainement fou !
- Tu l’as entendu ? Allez, dépêche-toi, remue cette cible grand dadais ! Et n’oublie pas crâne de piaf ce que tu dois faire ! - Oui Messire, oui Messire !
- Archer, je te fais mon compliment et ton adresse mérite ainsi l’intime honneur auquel tu as droit, notre royale félicitation ! - Oh vous me flattez mon Roi, vous voir face à face ! Gracieux souverain, ça me fait rudement plaisir ! - Lâche ma royale patte d’Or ! Et je te proclame ce jour le gagnant ou peut-être plus véridique, le perdant ! Saisissez-le ! Je te condamne à une peine capitale rapide et même immédiatement !
Corniaud : Soyez généreux avec moi Sherif vous savez une jambe cassée et j’ai pris un gros retard sur mon travail. Le sherif de Nottingham : Je suis au courant mais tu as aussi un gros retard avec les taxes. Frère Tuck : Ayez bon cœur Sherif, il a de sérieux soucis avec sa jambe allez viens Corniaud, viens t’asseoir mon fils.