Personnage - Actarus

- Mizar !
- Je ne veux pas rentrer à la maison. Je t’en supplie, Actarus, soigne mon cygne !
- Allons, fiston.
- Je t’en supplie Actarus.
- Oui, entendu. Je vais redemander à mon père de le soigner.
- Merci, Actarus.

- On se réveille ?
- Actarus !
- Je vous remercie, Mademoiselle. Mon père m’a raconté ce qui s’était passé. Tu vas me jurer de ne plus jamais recommencer une folie pareille.
- Pourquoi ?
- Tiens, regarde. Le soleil se couche. Jamais je ne laisserai cette merveille tomber aux mains de brutes de Vega. Si je meurs, Alcor reprendra le flambeau. Mais toi, Vénusia, je t’interdis d’exposer ta vie pour moi, c’est compris ?

- Actarus, pourquoi m’as-tu humilié ? Tu m’as vexé, déçu, désappointé. C’est ce que tu cherchais ?
- Moi ?
- Pourquoi suis-je le seul à ignorer que tu étais le prince d’Euphor ?
- Qui t’a raconté ça ?
- Oh, tout le monde me traite comme un vieux gâteux. Ça va, ça va, je sais très bien ce qu’il me reste à faire. Ah toi, ne te mêle pas de ça. Je vais me harakarakiriser.

- C’est toi, Minas ?
- Je suis le Commandant Minos des Forces de Véga, j’ai tué Minas de mes propres mains. Et ça va être ton tour !
- Il l’a tuée. C’est ainsi que meurent les traîtres. Paix à ton âme, Minas !
- Puisque l’heure est venue, nous allons mourir ensemble, Prince d’Euphor !
- Il veut me faire sauter avec lui.
- Tu vas mourir, Prince d’Euphor !
- Oh, il est coriace !
- Aaah Aaarrgh ! Va en enfer Prince d’Euphor !

Actarus : Oh, Alcor !
Alcor : Actarus, Phénicia, que Dieu vous protège !
Phénicia : Oh, Alcor !

- Regarde, Phénicia ! Euphor est en vue !
- Oui, maintenant, nous allons pouvoir tout recommencer !

Vénusia : Je crois que pour une fois, papa avait raison. C’est ma mère qui nous a tous protégé au cours de cette mission.
Alcor : Tu as eu affaire à un drôle de client. Qui c’était ?
Actarus : Le fils du Général Horos. Il a donné sa vie pour sauver celle de son père.
Phénicia : Ah, je plains beaucoup le Général Horos.
Alcor : Il aurait pu être notre ami.
Actarus : Oui, malheureusement, tel père, tel fils.

- Père ! Papa !
- Ne pleure pas, petite sœur. Notre père n’est pas mort. Il est toujours vivant dans nos cœurs. Le souvenir de notre père et de notre mère est gravé à jamais dans notre mémoire.
- Actarus !
- Oui, après tout, pleure, cela ne peut que te soulager.
- Papa ! Maman !

Oh, mère ! Je me souviens pareille mésaventure m’est arrivée. Je sais que les morts ne reviennent pas. Ils ne peuvent pas revenir. C’est pourquoi, il faut qu’elle s’en rende compte par elle-même. Je savais que ce n’était pas ma mère mais d’un autre côté, je souhaitais de tout mon cœur que ce fut-elle. J’aurais été tellement heureux de la revoir. Oh, j’ai mal au bras.

- Les rêves et les prémonitions de Phénicia faut-il en tenir compte ? Je sais que quelque fois ils s’avèrent exacts mais pourquoi notre père lui serait-il apparu ?
- Ma chambre était envahie par les éclairs. Ils ont pris le cerveau de mon père et l’ont mis dans un Golgoth.
- Oui, je sais qu’ils en sont capables mais notre père est mort quand elle était encore enfant. Il faut que j’en ai le cœur net. Oh.

- Phénicia !
- Actarus, pourquoi ? Combien de temps allons-nous encore combattre ? Oh, j’en peux plus. Il faut que cette guerre s’arrête.
- Oui, tu as raison. Il faudrait que cette guerre s’arrête.

Seulement, le Prince d’Euphor que tu as connu est mort. Celui que tu as aujourd’hui devant toi, ton père le considère comme un ennemi.

Mon Dieu, ma planète revit.

Je vais même essayer de le sauver. Mais par quel moyen pourrais-je décapiter ce Golgoth ? C’est pourtant la seule façon de sauver le professeur Armilerand. Hum, ça sera plus dur que se battre contre Banta. Il suffit d’un tout petit peu de courage. Astérohache !

- Prince Actarus, tu vas t’écraser sur la Planète Bleue ! Ha ha ha ha ha ha ha ha !
- Écoute, Hydargos, ne triomphe pas trop vite ! Goldorak, dégage-toi !
- Adieu, Prince Actarus ! La planète Terre va devenir ma servante ! Ha ha ha ha !

Minos : Le Prince d’Euphor approche de l’appareil.
Horos : Son audace va lui coûter cher.
Alcor : Tu vois quelque chose ? Attention, la porte se referme !
Actarus : Bon sang ! Ah, je suis pris au piège !
Minos : Bien, envoyez Golgoth 63 contre le Prince ! Vas-y, anéantis-le !
Alcor : Réponds ! Réponds-moi !

Alcor : Encore un coup de Vega.
Actarus : Tout le monde au Centre. Vite !
Mizar : Il vient sur nous. Viens vite ! Mais dépêche-toi, papa !
Rigel : Je me dépêche…
Mizar : Attention, la barrière.
Rigel : Oh mon nez, je suis tombé sur mon nez.

Le professeur Procyon : Alcor, reviens ! Sois raisonnable ! Tu sais très bien que tu ne peux rien contre eux !
Alcor : On ne peut pas les laisser prendre Goldorak !
Actarus : Alcor, je ne te laisserai pas mourir pour rien !
Le professeur Procyon : Tu es sûr de pouvoir l’abattre cette fois ?
Actarus : De toute façon, je ne peux pas laisser tomber Alcor, n’essaie pas de me retenir !
Le professeur Procyon : Actarus, Actarus !

Actarus : Ça y est ? Donne. Vas-y.
Rigel : Ah ah, dans le temps, quand j’étais dans l’ouest, on m’appelait le « Requin du poker » parce que personne n’a jamais pu me battre.
Mizar : Ah ah, papa va encore raconter ses souvenirs.
Vénusia : Attends de voir sa tête quand Actarus retournera ses cartes.
Rigel : Eh eh, je n’ai pas perdu la main. Tu vas voir mon garçon. Oh hum hem. Alors, tu joues ? Je vais te donner une petite leçon. Alors tu prends tes cartes ? Actarus, j’attends que tu te décides.

Oh, quel cauchemar ! Un terrible adversaire dont j’ignore tout viendrait sur Terre dans le seul but de me supprimer ? Pourtant je ne souhaite que la paix et le triomphe de l’amour ! Mais je ne fuirai pas devant l’affrontement. Même si je dois y perdre la vie, mon destin est de veiller sur la planète bleue.