Saga - Hunger Games

Vas-y tire, on mourra tous les deux et tu gagneras. Je suis mort de toute manière, c’est écrit comme ça mais je… je viens de le comprendre.

- Tu es prête ? N’aie pas peur.
- Je n’ai pas peur.

Je veux que les rebelles sachent que je suis en vie. Que je suis dans le district huit où le capitole vient de bombarder un hôpital rempli d’hommes désarmés, de femmes et d’enfants. Et qu’il n’y aura pas de survivant ! Si vous croyiez un seul instant que le capitole vous traitera équitablement un jour, vous commettez une terrible erreur, parce que nous savons qui ils sont et de quoi ils sont capables !… Voilà de quoi ils sont capables !! Voilà pourquoi il faut se battre !

Et j’ai un message pour le président Snow ! Vous pouvez nous torturer, nous bombarder et incendier nos districts. Mais est-ce que vous voyez ça ? Le feu se propage ! Et si nous brûlons vous brûlerez avec nous !!

Oui, les gagnant sont les plus forts d’entre nous. Ceux qui ont survécu à l’arène, échappé au collet de la pauvreté qui étrangle le reste de la population. Ils sont, ou plutôt nous sommes, l’incarnation de l’espoir dans un monde sans espoir. Et voilà que vingt-trois d’entre nous vont mourir afin de montrer que cet espoir n’était qu’une illusion.

Caesar Flickerman : What did you feel when you found him?
Katniss : I feel like the happiest person in the world.
Caesar Flickerman : And what about you, Peeta?
Peeta : She saved my life.
Katniss : We saved each other.

Hope. It is the only thing stronger than fear. A little hope is effective, lot of hope is dangerous, a sparke is fine, as long as it’s contained.

Il ne faut surtout pas te laisser aller. C’est dix fois plus long de se reconstruire que de s’écrouler.

- Together?!
- Together.

On f’rait pas dix kilomètres !

Prime… non… non je me porte volontaire. Je me porte volontaire comme tribut.

- Nobody needs me.
- I do. I need you.

C’est de l’acajou !

The odds are never in our favor.

That is mahogany !

Une dernière fois, pour les caméras ?

- Stay with me.
- Always!

- J’ai un problème Mlle Everdeen, un problème depuis que vous avez sorti les baies empoisonnées dans l’arène. Si le Haut-Juge Seneca Crane avait un brin de cervelle il vous aurait fait exploser sur le champ. Mais vous êtes là aujourd’hui et vous pouvez deviner où il se trouve lui. Après cet épisode je n’avais plus qu’à vous laissez jouer votre petit jeu. Vous avez été parfaite dans le rôle de la jeune lycéenne éperdument amoureuse. Impressionnante. Vraiment. Les habitants du Capitole ont tout gobé. Mais ceux des Districts on vu ça comme une menace. Car si une jeune fille du District 12 peut impunément défier le Capitole, qu’est ce qui pourrait les empêcher de faire pareil ? Qu’est ce qui pourrait empêcher un soulèvement ? Qui mènerait à une révolution. Et en quelques instants tout le système s’effondre.
- Bien fragile ce système s’il s’effondre pour quelques baies.
- Il est fragile, oui, mais pas comme vous l’imaginez.
- Comment devrais-je l’imaginer ?
- Imaginez des milliers de vos concitoyens mort. Votre village en cendre. Radioactive. Enterré à tout jamais comme le District 13. [Pause] Vous avez durement lutté pendant les Jeux Mlle Everdeen, mais c’était des Jeux… Voulez-vous une guerre ?
- Non
- Tant mieux. Moi non plus. [Montre les gâteaux qui se trouvent devant lui]
- Est-ce votre mère qui les a fait ?
- C’est Peeta.
- Quel charmant garçon ! Dites-moi à quel point a-t-il conscience de votre indifférence à son égard ?
- C’est faux !
- Ne mentez pas vous avez promis !
- Qu’attendez-vous de moi ?
- J’aimerais que l’on soit amis. Ou à défaut d’amis, des alliés.
- Que dois-je faire ?
- Pendant votre Tournée soyez souriante, soyez aimable et surtout montrez que vous êtes prête à tout par amour. En serez-vous capable ?
- Oui.
- Oui quoi ?
- Je les convaincrai.
- Non. Convainquez-moi. [Il sort une rose de sa poche] Pour vous Mlle Everdeen. [Allume l’écran montrant le baiser entre Gale et Katniss] Convainquez-moi. Pour le bien de vos proches. [Il sort]

- Je suppose qu’on ne se tient plus tous par la main. [Rires]
- Tu trouves ça drôle ?
- Chaque coup de canon est une douce mélodie à mes oreilles. Je m’en moque, d’eux.
- Bon à savoir.

Je leur apprendrai comment je survis. Je leur dirai que certains matins, je n’ose plus me réjouir de rien de peur qu’on me l’enlève. Et que ces jours là, je dresse dans ma tête la liste de tous les actes de bonté auxquels j’ai pu assister. C’est comme un jeu. Répétitif. Un peu lassant, même, après plus de vingt ans. Mais j’ai connu des jeux bien pires.

- Et que vois-tu ?
- L’espoir.