- Le propos de cette loi est clair, citoyens. Nous connaissons nos ennemis. Ceux parmi nous qui continuent à souhaiter que nous perdions ces guerres. Mais ils ne se moqueront plus longtemps de nous longtemps en proclamant que nous ne pouvons pas prouver leur trahison. C’est simple, obligeons-les à prouver leur propre innocence. Tous ceux qui ne pourront pas apporter une preuve tangible de leur engagement pour la Révolution seront automatiquement passibles d’arrestation. Nous proposons aussi d’élargir le rôle du Tribunal Révolutionnaire. Pour le moment, seule une section siège régulièrement. Nous proposons d’en ajouter trois autres pour mener à bien cette importante tache patriotique. En résumé, citoyens, la Terreur est à l’ordre du jour. - Et la vertu, citoyen. La vertu sans laquelle la terreur est funeste. La terreur, sans laquelle la vertu est impuissante.
Laisse-moi te dire ce que tu es en train de faire à ce pays avec ta foutue vertu ! Tu lui fais ce que je fais à ma femme le soir, sauf que elle, elle adore ça, et elle n’a pas besoin d’être tenu couchée en hurlant sous la menace de la guillotine !
- C’est terminé, Maxime, le roi est démis de ses fonctions. Il y a un conseil provisoire de six ministres. Danton est ministre de la justice. - Et tu dis terminé ? Nous n’en sommes peut-être qu’au commencement, Camille.
- C’est ta religion qui te l’interdit ? - Quelle religion ? - Ben les arabes, ça boit pas d’alcool, non ? - Mais euh…, arabe c’est pas une religion. - Ah bon, je croyais !
Exécuter Danton, c’est précipiter la bourgeoise toute entière dans la contre-révolution. Exécuter Danton, c’est voir immédiatement la Convention se dresser contre nous. Nous allons finir par ébranler la foi du peuple dans la Révolution et par là même, nous serons obligés de gouverner rien que par la terreur. Et vous savez ce que c’est, la terreur n’est pas autre chose que le désespoir.
Je préfère les chats, la race supérieure des félidés. À tout hasard, j’ai gribouillé, disons le mot, un testament. Je lègue tout ce que je possède à mes chats. Il faut que quelqu’un témoigne que je suis sain de corps et d’esprit. Exécution !
- Qu’est-ce que t’as voulu prouver ? J’aurais pu me faire un infarctus, moi. - Oh mais j’comprends pas, ça t’as pas fait rire ? - Pas du tout. - C’est pourtant typiquement ton genre d’humour. Le désinvolte docteur Lestrade… J’suis désolée si j’t’ai fait peur. Tu vieillis, mon pauvre Gigi…
- Pourquoi ce revolver ? - Où est-ce que avez-vous enseigné jusqu’ici ? - Jusqu’ici, nulle part. - J’m’en doutais.
- Vous m’engagez, professeur ? - Où avez-vous appris à jouer comme ça ? - Vous m’engagez dans votre connerie ? - Non. J’vous ferai passer une audition quand vous serez adulte. Maintenant, sortez ! - De toute façon, Stegman ne joue pas dans les petits orchestres de merde !
- Tu l’as fait, pourri ! Tu l’as fait, t’as bousillé ma voiture ! - Disons que j’l’ai fait. Qui peut le prouver ? - J’vais t’casser la gueule ! - Ah, attention, j’vais porter plainte pour agression.
- Monsieur, je proteste ! - Naturellement, Monsieur Véto. Ce que vous avez à dire maintenant n’a plus aucune importance.