Hydargos : N’essayez pas de jouer au plus fin. De toute manière, votre Centre de recherches est un danger pour nous. Rien que pour ça, vous méritez d’être exécuté. Le professeur Procyon : Notre travail a pour but le bien être de l’humanité. C’est pourquoi rien ne nous empêchera de continuer. Hydargos : Vous cachez le Prince d’Euphor dans votre maudit centre. Livrez-le-moi. Le professeur Procyon : Je vous ai dit que je ne le connaissais pas. Hydargos : Silence ! Alcor : Je vais vous apprendre… ouch !
Vénusia : Papa ! Actarus : Qu’est-ce qu’il y’a ? Tornade est malade ? Rigel : Oh, je suis le fou du Roi euh, le Roi des fous ! Au lieu de faire un détour, je voulais absolument descendre tout Schuss ! Je voulais imiter une scène de western où on voyait le grand Gary Cooper dans une de ses séquences extraordinaires. Sur son cheval, il descendait une pente à pic pour rattraper les hors-la-loi. Seulement, Tornade n’avait pas vu le film, elle ne savait pas comment Gary Cooper montait. Oh, je ne suis qu’un imbécile, je devrais aller au coin. Oh, Haah ! Oh, je crois que je devrais lui présenter des excuses. Vénusia : Je te comprends mais inutile de te mettre au pain sec, tu auras des rides. Rigel : Haah, tu dis des bêtises et estime-toi heureuse que je ne me fasse pas Hara-Kiri. Actarus : Je vais rester auprès d’elle et tu pourras te reposer.
Rigel : Hop, regardez hop ! Mizar : Ah, elle remarche ! Rigel : Oui, Tornade remarche et c’est moi tout seul qui l’ai guérie. Mizar : Je suis fier de toi, papa ! Alcor : Bravo, ta nuit blanche a finalement porté ses fruits ! Phénicia : Tu dois être soulagé oncle Rigel !
- Tornade, je te jure que dorénavant tu ne feras plus de cinéma ha ha ha ha ha ha. - Elle a l’air de comprendre tout ce que tu dis Rigel. - Il ne lui manque que la parole mais elle comprend tout comme comprennent les êtres humains : elle a toujours besoin d’amour. - Je suis absolument persuadé que tu as raison Rigel, les animaux méritent qu’on leur donne tout notre amour. - Ha ha ha, mais je reste le cowboy number one et quand je dis number one, c’est hein ?
On est tous sortis parce qu’on a entendu un bruit anormal qui venait du Centre. Qu’est-ce que ça pourrait être à ton avis hein ma petite Tornade ? Quoi ? Mais qu’est-ce qui t’agite comme ça allons calme-toi ma belle allons ! Oh là là c’est une bête digne de Jupiter, on va capturer ce cheval, tu es sûre de ce que tu dis Tornade ? Ah, tu veux en faire un ami alors allons-y ma belle, allez fonce ! Santa Madonna même au Far-West je n’ai jamais vu ça, il ne faut pas le perdre. Si tu crois que tu vas t’échapper, tu te trompes mon ami. C’est la réincarnation de Pégase, yaooouh, yaooouh ! Un jour ma petite Tornade, je te raconterai l’histoire fantastique du cheval ailé. Quoi, où est-il ? Mais c’est un mirage ou quoi ?
- Maudit Goldorak ! Attention, il fonce droit sur nous. Ooh, Ohh ! - Minos, comment vont tes blessures ? - Mieux, merci Grand Stratéguerre. - Ah, je suis heureux de te voir rétabli. - Merci ! - Hydargos est mort. - Je sais. - En conséquence, c’est à toi que revient le poste de commandant du camp de la Lune Noire. - Je te suis très reconnaissant. Je conquerrai la Terre par n’importe quel moyen.
- Commandant, soyez le bienvenu. - Alors, voilà la Terre. Quelle merveilleuse planète ! Il faut qu’elle nous appartienne. Ce serait une base de départ fantastique pour la conquête des autres galaxies. - Ça nous le savions déjà. Mais pour pouvoir conquérir les galaxies, il faudra d’abord réussir à se débarrasser de Goldorak. Si Goldorak n’existait pas, il y a longtemps que la Terre serait à notre merci. - Une bonne guerre ne se gagne pas uniquement par les armes. - Comment ? - Il faut investir le camp ennemi et y installer des bases de départ. C’est l’abc d’une toute bonne stratégie.
- Et quoi, ça va pas ? Vous êtes malade ? - Allez, assez téléphoné pour le moment. - Ah, j’ai compris, vous êtes des hommes de Vega, hein ? - Avance ! Maintenant, tu vas me donner la photo que tu caches dans ta poche. - Tiens, la voilà. Allez tiens, prends ça et ça c’est de la part de… Ah ah, je ne suis pas aussi bête que vous en avez l’air, les gars, hein ? Hue hue !
- Actarus ! - Je dois les sauver, père ! - Actarus, attention à ce que tu vas faire ! - Je n’ai pas le droit de les laisser aux mains de Vega, je dois les sauver jusqu’au péril de ma vie. - Actarus, Actarus !
- Actarus, les Planitronks atomiques ! - Ils ne le sont pas. - Il y’a un petit bouton rouge sur le tableau de bord qui les rend atomiques. Attire le monstre dans l’espace et coupe ses antennes mais tu sais ce que vous risquez tous. - Nous n’avons plus le choix, père. - Ensuite, il faudra qu’Alcor propulse l’autocar et les voitures dans l’espace.
Actarus : Alcor, tu as entendu ? Alcor : J’ai compris ! Le professeur Procyon : Il vous faudra agir à la seconde près, bonne chance !
- Tu n’as pas pu le mettre hors d’état de nuire, tu risques à présent de le payer de ta vie ! - Rah, mais c’est toi qui a pris cette décision !
- Hydargos, tu es responsable de cette effusion de sang ! - Bien sûr, c’est toujours moi qui trinque !
- Grand Stratéguerre, les préparatifs de l’opération « Apocalypse » se terminent. Les troupes du génie finissent l’installation des antennes de capte-attraction. 24 en tout. Moitié sur la lune, moitié sur la Terre. Grâce à elles, nous allons réduire considérablement la distance Terre-Lune. Par voie de conséquence, nous intensifierons les effets du satellite sur la planète Bleue. Nos calculs sont formels. Pour que l’opération réussisse, elle doit être organisée au millième de seconde près. Qu’en penses-tu ? - Il est intéressant mais les observatoires vont déceler le mouvement de la Lune. As-tu songé à ce détail ? - Évidemment ; L’astroformat a annoncé que le soleil, la Terre et la lune vont entrer en conjonction. L’ombre de la Terre rendra la lune invisible. Après demain, à zéroh18, nous mettrons en route l’antenne de capte-attraction du mont Caverne et elle attirera la lune et la rapprochera de la Terre d’environ 130 mille km. Je précise qu’à zéroh18, la lune sera à son périgée et à la verticale du Mont Caverne. Dès que la lune sera stabilisée, nous inverserons les capte-attracteurs qui deviendront émetteur. L’influence des lunaisons sera alors hypertrophiée et donnera une ampleur démesurée à tous les cataclysmes naturels : tremblements de terre, raz de marée, éruptions volcaniques. En peu de temps, nous deviendrons maîtres de la Terre. Même Goldorak ne peut lutter contre les cataclysmes naturels. - C’est parfait mais à quel stade en sont les travaux que tu as fait effectuer sur la planète bleue ? - Ne t’inquiète pas de cela. Selon Hydargos, nos antennes de capte-attraction seront toutes opérationnelles dans moins de 15 heures. Tout est au point. - Bien, tu me tiendras au courant. - À tes ordres. Ce plan a coûté cher en hommes et en travail. Il faut qu’il réussisse sinon je risque ma tête.
- Hydargos, l’opératon « Apocalypse » doit être amené à son terme. Il faut que le peuple de la Terre comprenne quelle est la puissance de Vega ! - Entendu ! Et que dois-je faire de nos deux prisonniers. - Je veux qu’ils assistent à la destruction totale de la planète bleue. C’est ce qui leur fera le plus de mal. Ensuite, tuez-les ! - À tes ordres ! - Hydargos, j’irais m’assurer de leur mort après. - Entendu ! Ahahaha, Prince d’Euphor, je vais m’occuper personnellement du traitement que l’on va t’infliger.
Le professeur Procyon : C’est grâce à vous deux que nous pouvons contempler ce spectacle. Alcor : Actarus, tu as encore une fois sauvé notre planète. Actarus : Parce qu’elle est devenue la mienne.
- Actarus, dépêche-toi. - Tiens bon Alcor, j’arrive ! Ils vont l’abattre. Il faut que je m’occupe de lui en premier. Planitronks ! Alcor, ici Actarus. Pas trop secoué ? Rien de cassé ? - Je crois que tu m’as raconté des histoires. Tu n’es pas un Prince mais un Saint-Bernard. - Tu as l’air d’avoir besoin d’un petit coup de rhum. - Ne t’inquiète pas, je tiendrai le coup !
Alcor : Professeur, Vénusia est parmi les otages. Le professeur Procyon : Es tu bien sûr de ce que tu dis ? Comment peux-tu le savoir ? Alcor : Je l’ai vue sur mon écran, Banta est avec elle. Actarus : Il n’y a pas de temps à perdre, j’y vais !