Voilà le plan. Nous sommes à 100 mètres du mur fortifié du Centre. Vous devez approcher à 10 mètres exactement et envahir le Centre avec vos torpilles. Vous creuserez le passage avec les laseros piqueurs. Dès que le tunnel sera aménagé, envoyez les torpilles dans la Centrale énergétique qui doit être détruite la première.
Regardez, ils ont laissé leurs rampes de lancement ouvertes. Golgoth 61 va détruire le Centre immédiatement !
Ha, ha, même Goldorak ne réagit pas assez vite devant la promptitude du Golgoth, la victoire est à nous.
Il me fait tourner en bourrique mais fais au moins une faute, bon sang ! Clavicogyres ! Je savais que tu te fatiguerais. Pluvonium, Astérohâche, tiens, ah, je vais t’avoir.
- Regarde, père ! La lune est encore rouge ! - Actarus pourquoi t’inquiéter de cette façon ? Tu passes la plupart de tes nuits à observer cet astre mort. Si ces monstres ont décidé de nous attaquer encore une fois, ce n’est pas en te faisant du mauvais sang que tu parviendras à protéger la Terre. - Je sais. - Actarus… Aussi longtemps que les armées de Véga existeront, tu sais que nous ne serons pas en sécurité. Ce qu’il faut, c’est éviter que ne se reproduise ici la même tragédie que sur Euphor.
Quand je pense que l’ennemi est peut-être infiltré dans la Centrale en me filant sous le nez… S’ils s’imaginent qu’ils ont réussi à m’avoir, je vais leur montrer de quel bois je me chauffe.
Ces gars-là ignorent ce qu’ils risquent si jamais la Centrale est attaquée et d’abord qu’est-ce qu’ils font là ?
Où sont-ils passés ? Ils sont partis à la pêche ? Hein ? Mais ce n’est pas une heure pour aller se baigner. Oh, de la radioactivité, des hommes de Véga, ils étaient donc déguisés ? Les bandits ! Voyons, cette rivière traverse la Centrale ! Ici Alcor, amenez-vous vite !
- Ne t’inquiète pas, le docteur a dit qu’il ferait l’impossible pour sauver l’enfant. Voyons, Alcor, qu’est-ce qui te prend ? Tu n’es pas responsable de ce qui est arrivé. - Si je suis responsable, j’aurais dû attaquer et descendre ce missile beaucoup plus tôt et j’ai agi inconsidérément en quittant la patrouille, rien ne serait arrivé avec vous à mes côtés.
- Alors, est-ce que tout se présente bien ? - Oui, il n’y a rien de particulier à signaler depuis le déclenchement de l’attaque de diversion.
Alcor : Il était donc programmé pour attaquer la Centrale ? Le professeur Procyon : Peut-être ! Mais ne t’inquiète pas, elle est merveilleusement protégée. J’ai l’impression que l’attaque des missiles était une diversion et que leur but réel est de s’infiltrer dans la Centrale, j’ignore encore comment et qui ? Actarus : Tu veux dire que le missile qu’Alcor a suivi hier peut avoir été piloté et que le pilote est entré dans la Centrale ?
- Leur technologie est si primitive qu’ils ne nous résisteront pas. - C’est aussi mon avis. Alors, nous attaquerons dès demain dans la matinée.
- Ça ne peut être que Goldorak. Ce qui prouve que le Prince a trouvé refuge sur la Terre. - Nous l’attaquerons ? - Oui, utilisez la Soucoupe Sauvage ! - À vos ordres !
Le Nord de la Terre est une calotte de glace qui s’épaissit depuis l’ère quaternaire. Mais si un bouleversement climatique brutal provoquait la fonte de ce gigantesque iceberg, le niveau des mers et des océans s’élèverait à tel point que la plus grande partie des continents serait engloutie par les eaux.
Si nous perfectionnons le jumelage de Goldorak et d’Alcorak, nous posséderons une arme capable de résister aux Forces de Véga. À eux deux, ils seront invincibles.
Sept secondes, cinq dixièmes entre le début du transfert et l’autolargue. Regardez bien l’arrimage et le retour. Ils ont encore exigé six nouvelles secondes. L’ensemble de ses deux manœuvres représente 13 secondes, cinq dixièmes. C’est une faiblesse trop importante.
Actarus, aucun homme ne peut rester seul. Nous dépendons tous les uns des autres. C’est la loi. Tu as la puissance d’un demi-Dieu mais ton destin t’a amené à vivre sur notre vieille Terre et que tu le veuilles ou non, tu dois subir nos lois humaines. À moins que tu ne sois un robot pensant, échappé de la planète Euphor.
- J’ai compris que je devais subir les lois humaines et que même les Princes ne peuvent échapper à cette règle. - Mes enfants, désormais vous serez deux à défendre la Planète Bleue.