Acteur / Actrice - Pierre Mondy

- Attrapez-les !
- Je dis, il est interdit de marcher sur mon gazon !
- Par Jupiter, tu t’opposes à la marche des représentants de Rome ?
- Mon géranium est moins fameux qu’à Rome mais mon pilum est plus solide que votre sternum.

Percez, plongez, buvez, avancez !

- Au nom de César, ouvrez !
- J’arrive, j’arrive !
- Qu’est-ce que c’est cette tenue vous autres ? De la dignité, de l’allure prenez exemple sur moi hein, qu’est-ce que ? Qu’est-ce que ? Hm, hm, tu es bien long à ouvrir toi.
- Je faisais saisir de la cervoise.

- Tu me fends le cœur, tu entends Décurion ? Tu me fends le cœur.
- Regarde ! Si par malheur, le tonneau que nous cherchons porte ton nom, tu connaîtras ta douleur.

Cétinlapsus : En civils, on ne nous reconnaîtra pas dans la foule !
Chateaupétrus : Le Décurion a dit en civils imbécile !
Un légionnaire romain : Et alors, je ne suis pas en civil !

- Légionnaires en civils, suivons les !
- Moi aussi ?

- Il me faut ces deux hommes là.
- Le petit aussi ?
- Le petit aussi ! Ça doit être son entraîneur.

- Imbécile, descends, ta place est en bas dans le cirque !
- Toi aussi Caius ! Ta place est dans le cirque !
- Euh, non, non !

Un breton : Il est l’heure n’est-il pas ?
Chateaupétrus : L’heure, l’heure de quoi ?
Un breton : Il est cinq heures, nous continuerons plus tard.
Chateaupétrus : Où vont-ils donc Par Jupiter ?
Cétinlapsus : Ils partent en plein milieu de combat, ça ne fait pas ça.

Cétinlapsus : Ils boivent de l’eau.
Chateaupétrus : De l’eau chaude et du lait, quels barbares !
Cétinlapsus : Excusez-moi, ça ne vous dérangerait pas qu’on s’y remette ?
Un breton : No, je regrette, pas avant deux jours !
Une bretonne : Fin de semaine, désolés !

Astérix : À première vue, je n’aperçois ici aucune toge blanche, sortons d’ici !
Caius Obtus : Magnifique, voilà un homme qu’il faut absolument faire entrer dans mon école de gladiateurs.
Briseradius : Qui ça ?

Obélix : Attends-moi, je voudrais me rafraîchir, regarde Astérix, je plonge.
Caius Obtus : Je, je veux cet homme là, il me le faut.
Obélix : Il n’y a pas d’eau, Astérix.
Astérix : Viens Obélix, tu nous retardes toujours.
Obélix : Gna, gna, gna, gna, gna, gna, toujours.

Il me les faut tous les deux le gros et le petit, je mets tout le monde sur l’affaire, je veux les voir ici aujourd’hui vous entendez imbéciles ? Je veux les voir ici. Allez, partez et toi aussi tu m’agaces avec ton sesterce.

- Ça va être un triomphe triomphal César, on n’a jamais vu ça à Rome, un programme exceptionnel !
- Je te le souhaite Caius sinon tu en feras partie. Que les Jeux commencent.

Obélix : Salut Jules, ça va !
Caius Obtus : Les deux Gaulois manquent d’éducation César mais ce sont des combattants terribles, des machines à tuer. La foule va être émerveillée.
Obélix : Dis Astérix, ceux-là ce sont nos amis ?
Astérix : Je ne le pense pas, Obélix.
Obélix : Alors là, je ne comprends plus rien. En Gaule, c’étaient nos ennemis, en Afrique, nos amis. Peut-être que Jules, il va nous l’expliquer.
Caius Obtus : Rassure-toi César, on va lâcher les lions, tout va bien se passer.

Jules César : Tu avais raison Caius, c’était un programme exceptionnel, on n’a jamais vu ça à Rome.
Astérix : César, sois généreux, accorde ta grâce à ces deux esclaves courageux.
Jules César : La bonté de César est infinie ou presque.
Caius Obtus : Oh là, oh non !
Jules César : Gaulois, vous êtes libres !