Série - Les aventures de Tintin

Messieurs, des événements extrêmement graves viennent de se produire : un traître agissant pour le compte d’une puissance étrangère inconnue s’était embarqué clandestinement à bord de la fusée, Wolff était son complice, ils sont passés à l’acte aujourd’hui et ont essayé de s’emparer de la fusée, heureusement, nous avons pu les réduire à l’impuissance mais seulement, un gros problème se pose : nous sommes sept et je ne sais pas si nous aurons assez d’oxygène pour arriver sur la Terre en vie.

Tintin : Attendez, il y’a un papier ! C’est l’écriture de Wolff ! « Lorsque vous trouverez ces lignes coupées, j’aurai quitté la fusée ! Moi parti, j’espère que vous aurez assez d’oxygène pour arriver vivants jusqu’à la Terre, pardonnez-moi ! Wolff ! » Le malheureux, c’était pour actionner le signal d’alarme et arrêter les réacteurs qu’il a coupé les fils.
Le capitaine Haddock : Il a fait le grand plongeon pour nous sauver la vie !
Dupont : Avez-vous retrouvé ce bandit ?
Le capitaine Haddock : Quoi ? Wolff un bandit ? Si jamais je vous entends encore une seule fois manquer de respect à la mémoire de ce héros, je vous envoie le rejoindre dans l’espace. C’est compris ?

Le capitaine Haddock : Tintin, nous avons réussi ! Quelle aventure n’est-ce pas ?
Tintin : Oui, nous venons de vivre une épopée unique Capitaine et toutes nos félicitations à vous Professeur, vous êtes le grand vainqueur de cette expédition, la Lune porte désormais la trace de nos pas.
Le professeur Tournesol : Oui, et nous y retournerons un jour ! Je vous le promets à tous, nous y retournerons très vite.
Le capitaine Haddock : Quoi ? Retourner sur la Lune à bord de votre espèce de cercueil volant ? Alors ça jamais ! Je vous le dis à tous mille sabords car il y’a une seule chose à retenir : on est vraiment bien… [Il trébuche] ouille… que sur notre bonne vieille Terre.

N’est-ce pas Milou ? N’est-ce pas Milou ? N’est-ce pas Milou ?

- Dis-donc Ramon, tu as remarqué ? Il y a deux annonces !
- Pourtant il n’y a que le gros plein de soupe et un jeune homme qui ont vu le perroquet s’échapper.
- Et on ne nous l’a pas rapporté ce diable de perroquet je n’aime pas ça du tout Ramon, peut-être que le Senôr Tintin est lui aussi sur la piste de l’assassin.
- La seule façon de le savoir, c’est de lui rendre une petite visite.

Le professeur Tournesol : À 1h34 du matin, pas à 13h34 !
Dupond et Dupont : 1h34 du matin ?
Le professeur Tournesol : Oh, cela pose un grave problème : nos réserves d’oxygène étaient prévues pour quatre personnes or, nous voilà six à bord sans compter Milou !
Le capitaine Haddock : Vous entendez espèces de brontosaures ? Tout ça parce qu’à votre âge, vous ne savez pas faire la différence entre 1h34 et 13h34 !
Dupont : Malheur de malheur !
Le capitaine Haddock : Et cessez donc de pleurnicher, ça dégage de la crise carbonique tonnerre de Brest, sur ce je vous quitte, j’ai à travailler sérieusement moi et surtout n’essayez pas de venir pomper mon oxygène ! Ah, ce bon vieux Milou, toi au moins, tu ne me déranges pas ! C’est vrai tout de même qu’il faut être seul pour étudier la science, ça demande beaucoup de concentration ! Ah, et maintenant allons-y, entamons le premier chapitre !

- Mille millions de mille sabords, il s’agit d’avoir le pied marin. Oh, ma casquette !
- Au nom du ciel Capitaine, lâchez cette casquette, vous allez tomber !
- Oh non, jamais de la vie, j’y tiens moi à ma casquettes !

- Rendez-lui son chapeau bandes d’ectoplasmes, il risque l’insolation !
- Du calme vieux cachalot ce n’est pas là où il va qu’il en attrapera mais au fait toi aussi tu es nu-tête ?
- Mille milliards de mille sabords, canailles, va-nu-pieds, zapotèques, gangsters.

Tintin : À gauche maintenant, à gauche Capitaine !
Allan Thompson : Ha, ha, ha, ha, ha !
Le capitaine Haddock : Mille milliards de mille sabords si jamais tu me tombes entre les mains Allan, je te jure que je te ferai avaler ta casquette, visière comprise !
Allan Thompson : Ha, ha, ha, ha, ha, ha !

- Le film vous a plu Capitaine ?
- Hmmm Couci-couça ! Le gaillard qui joue le rôle principal est plutôt un bon acteur !
- Il ressemble énormément à notre vieil ami Alcazar vous vous en souvenez ?
- La fin est quand même un peu tirée par les cheveux. Croyez-vous qu’il suffit de l’attendre tranquillement au coin de la rue pour qu’il surgisse rapidement comme ça boum ! Dites-donc espèce de projectile guidé, vous ne pourriez pas regarder devant vous ?
- Le Général Alcazar !

Le général Alcazar : Senoras et Senores, le numéro que je vais présenter devant vous est extrêmement dangereux. Je me permets de vous demander à tous le plus grand silence !
Tintin : J’ai déjà vu cette tête là quelque part je peux ? Ça par exemple, le Général Alcazar !
Le capitaine Haddock : Non sans blague !
Tintin : Je me demande comment il a pu se retrouver ici !

Dupont et Dupond, vos chapeaux et attention aux câbles !

- Qu’est-ce que vous avez trouvé ?
- Un paquet de cigarettes, il est tombé de sa poche quand Milou l’a arraché !
- Ces caractères sont étranges.
- Capitaine, regardez-là ces éclats de verre !
- Mille sabords, vous aviez raison c’est bien Tournesol qui…
- Capitaine, Hôtel Cornavin Genève, est-ce que ce nom vous dit quelque chose ?
- Tonnerre, c’est l’hôtel où Tryphon à l’habitude de descendre !
- Capitaine, le professeur Tournesol est en danger !

Sachez que je n’aime ni les membres du syndicat ni les gangsters Monsieur Smiles et je quitterai Chicago quand bond me semblera. Je ne suis pas venu ici pour me faire gangster.

La partie est terminée Buksy ! Maintenant, on va enfin pouvoir s’amuser !

Quelle belle soirée, il doit faire merveilleux dehors. Hein ? Elle est verrouillée, espèce de satanée fichue espagnolette.

Adieu Monsieur Tintin, bon voyage et n’oubliez pas de m’envoyer une carte postale !

- Plus un geste, vous êtes en état d’arrestation !
- Je dirais même plus, au nom de la loi, on vous arrête !

- C’est parfait, recule-toi, Dupont !
- Aie !
- Oh !
- Maladroit, je vais te montrer comment il faut faire !
- Aie !
- Oh !

Vengeance, vengeance, vengeance !