Personnage - Olivier Atton

Freddy Marshall : J’ai l’impression que chaque joueur de ton équipe a enfin trouvé ses marques, tu n’es pas de mon avis Thomas ?
Thomas Price : C’est vrai !
Freddy Marshall : Pauvre Thomas, je sais ce que tu ressens, tu aurais tellement voulu jouer cette rencontre mais avec ta jambe, ce n’était pas possible !
Thomas Price : Olivier, Ben, Allan et les autres, je compte sur vous, vous pouvez y arriver !
Olivier Atton : C’est maintenant que le vrai match commence et je n’ai aucune intention de le perdre Mark Landers !

- Mais regardez-moi ça, ils ne visent même plus le ballon mais carrément Olivier. Ce n’est plus du foot mais du combat de rue, je n’ai jamais vu ça dans un match.
- Ils sont dingues !

- Vous n’êtes pas du tout fair-play !
- Oui je suis au courant ! Vois-tu quand un adversaire me gêne, je me débarrasse de lui sans aucun scrupule ! L’important c’est qu’il dégage vite fait.
- Tu es un lâche !
- Nous sommes à égalité mais le match ne fait que commencer, considère ceci comme un avertissement.

- Je suis désolé mais tant que je serai le gardien des Muppet, tu ne me marqueras pas un seul but tant pis pour toi.
- Ah ? Il est sûr de lui, c’est une qualité chez un gardien de but mais j’y arriverai quand même. Moi je ne renoncerai pas, tout ce que je veux c’est gagner ce match et je te garantis qu’on y arrivera.
- Ah bon ? C’est bien beau d’être ambitieux mais il ne faut surtout pas rêver ! Nous sommes les plus forts ! En avant les gars !

- Salut Olivier !
- Tiens, salut Philipp !
- Comment vas-tu enfin je veux parler de ton épaule, est-ce qu’elle va mieux ?
- Elle semble être en voie de guérison d’après ce que m’a dit le docteur !
- Nous sommes ravis de l’apprendre car nous aimerions te voir en pleine forme quand nous t’affronterons après avoir battu la Majestic.
- Je vous souhaite cette victoire et je ferai le supporter pour vous.
- Au fait, sais-tu que Clifford Yuma le Capitaine de la Hirado est venu nous provoquer et nous défier tout à l’heure ? Il a même prétendu qu’il t’écraserait sans le moindre effort, il est tellement sûr de lui que tu devrais te méfier.
- Hein ?
- Fais attention à toi !
- Quel sacré culot il a ce Clifford Yuma, aller trouver Philipp pour lui dire qu’il m’écraserait ? J’ai entendu dire qu’il était prétentieux mais pas à ce point là. Je vais tout faire pour lui donner une bonne leçon.

- Tu ne me feras pas deux fois le même coup. Pas de problème, à nous trois, on va t’arrêter.
- Ne sors pas, reste dans tes buts.

On va leur faire comprendre que nous ne sommes pas venus ici en touristes. Toute l’Europe entière va se souvenir de l’équipe du Japon.

Mark, grâce à ta lettre, j’ai plus qu’envie d’affronter Schneider, je te promets que nous allons battre la France, passer ce tour et nous viendrons te rejoindre à Cologne en Allemagne pour la finale.

- Tu es prêt Ben ?
- Quand Monsieur voudra !

Mais qu’est-ce qu’il a ? Il n’ose même pas regarder les joueurs, il a les yeux fixés sur le ballon.

C’est bizarre, je ne vois aucun visage de joie même quand il marque, on dirait qu’il ne prend aucun plaisir à jouer au football si c’est le cas, je trouve ça triste. Écoute-moi, ton comportement est négatif moi je vais te montrer les joies et le plaisir que peuvent apporter le football, tu verras qu’on ne gagne pas si on ne s’amuse pas quand on est sur un terrain et si ça continue, le ballon finira même par te rejeter, le football c’est la liberté.

Jeff Turner : Vous allez voir cette boîte en fer blanc raffole de ballons de football, qu’est-ce que je vous avais dit les jeunes, boire un petit coup c’est agréable !
Ben Becker : Il est taré !
Olivier Atton : Peut-être mais il sait shooter !
Jack Morris : Il s’est trompé de date ce n’est pas le championnat des vétérans !
Bruce Harper : Il est peut-être vieux mais il sait jouer !

- Olivier !
- Oui, Mark ?
- Tu sais, j’ai beaucoup réfléchi ces derniers temps et j’ai enfin trouvé la réponse.
- Quoi donc ?
- Depuis que nous nous sommes rencontrés, je n’avais qu’un seul but c’était d’être plus fort que toi mais je me suis fixé un objectif tout aussi ambitieux que le tien. Oui c’est avec ce dossard numéro neuf que je compte devenir l’un des meilleurs buteurs du monde.
- Mark ! C’est génial alors gagnons ce tournoi ensemble !

- Schneider sera sûrement ton principal adversaire durant ce tournoi pour le titre de meilleur buteur.
- Oui et d’ailleurs j’ai une revanche à prendre sur lui après l’humiliation lors de notre match à Hambourg.

Jack a beaucoup progressé et il est plus rapide qu’avant mais ce n’est pas pour cette raison que je me suis fait piquer le ballon non c’est le tir de Patrick Everett qui a tout déclenché. Après avoir bloqué le ballon, mon pied était comme paralysé, son tir ressemble énormément à celui de Mark Landers mais où diable puise-t-il cette force ?

- Olivier, stop les gars ! Tiens c’est Dimanche et tu ne t’entraînes pas ? À moins que tu n’aies déjà baissé les bras ? Dans le fond c’est ce que tu as de mieux à faire, tu sais maintenant de quoi nous sommes capables et l’autre jour ce n’était qu’un échantillon.
- Tu es devenu frimeur ?
- Tu es fini, oui ! Allez les gars, on reprend notre entraînement et on repart en petites foulées d’accord ?

- Maintenant que je suis revenu sur le terrain, je vais me battre de toutes mes forces jusqu’au coup de sifflet final.
- Sans toi cette rencontre n’avait aucun intérêt.

- Atton, je vais reprendre là où tu m’as interrompu. Tu vas avoir droit à un nouveau Tir du Tigre.
- Allez viens Landers, je t’attends.
- Me voilà Atton, j’arrive.

Le ballon est mon meilleur ami, je n’ai pas peur de lui.