- Tu es un rigolo Olivier Atton, si tu crois pouvoir arrêter mon Tir du Tigre, tu rêves, tu n’as pas encore compris que tu ne pouvais rien contre lui ? - Ce tir dont il est si fier a une trajectoire directe, il est rectiligne, il faut donc que je me mette pile dans l’axe pour avoir une chance de le stopper. - Préparez-vous à encaisser mon quatrième but à la suite, la Newteam !
Il faut que je réagisse, je ne dois pas abandonner, ce serait indigne de moi, il faut que j’affronte Olivier Atton même si c’est la dernière fois.
Mais comment fait Olivier Atton pour pouvoir me résister alors qu’il est blessé à l’épaule ? Il n’y a pas photo, de nous tous c’est lui le plus fort. Ils sont nombreux ceux qui ont essayé de le battre. Bien sûr, il a souvent trinqué au cours de ses derniers matches mais il a su résister à toutes leurs attaques. Tous ses adversaires ont baissé la tête les uns après les autres tandis que son équipe fêtait sa victoire. Je sais que je ne pourrai jamais te battre et pourtant cette partie je refuse de la perdre. Mon prochain tir te balaiera et t’emportera dans les filets. Le Tigre va sortir ses griffes pour un ultime duel à mort Olivier Atton et tu ne pourras lui résister cette fois. Cette égalisation sonnera le triomphe de Mark Landers.
- Alors, tu reconnais que tu t’es fait battre cette fois ? - Non. Tu sais parfaitement que c’est faux mais je dois le reconnaitre que tu as très bien joué malgré tout. - Je te remercie. - Tu es le premier adversaire à m’avoir mis en difficulté, regarde dans quel état je suis maintenant. - Non, je ne pense pas mériter ces compliments que tu me fais. Et pour être honnête, je dois t’avouer que si tu avais été en meilleure forme, le résultat aurait été nettement différent. Merci de t’être battu jusqu’au bout Olivier ! - Pour les mêmes raisons Mark, je te remercie.
- Je me souviendrai toujours de cette journée même quand je serai au Brésil ! - Merci et bonne chance pour le Brésil, Olivier ! - Roberto, surtout attends-moi, mon rêve est en train de se réaliser, je vais bientôt passer pro.
Il se croit déjà champion une troisième fois lui mais je te battrai cette fois, j’ai une équipe du tonnerre et on vous écrasera la Newteam, cette fois je l’aurai la coupe. Je vous garantis qu’après-demain, nous fêterons la victoire contre la Mambo.
Olivier Atton : Karl Heinz Schneider… Mark Landers : Quoi ? Vous avez entendu les gars ? Bruce Harper : Il recommence à délirer ! Philipp Callahan : Non, il doit parler de notre tournée européenne ! Mark Landers : Je m’en souviens comme si c’était hier : c’était il y’a trois ans juste après le tournoi national en primaire. L’équipe nationale benjamine du Japon s’était formée et on devait participer à un tournoi contre les meilleures sélections mondiales à Paris.
- Alors, Thomas, tu n’as pas trop le mal du pays ? Le Japon ne te manque pas ? - Ça va et je te préviens Mark que j’ai fait beaucoup de progrès depuis mon arrivée en Allemagne et j’ajoute que même si vous faites partie des meilleurs joueurs du pays, vous ne gagnerez jamais sans Olivier ! - Quoi ? Je te préviens que le match de demain ne sera pas aussi facile que tu le crois. N’oublie pas ce que je t’ai dit il y a trois ans juste après le tournoi primaire : je me suis promis que je réussirai à te battre hors de la surface de réparation et qu’avant le dernier championnat des collèges, j’ai mis au point un tir surpuissant en pensant à toi tout en pensant battre Olivier. - Ah bon, alors rendez-vous demain sur le terrain.
Tu es un joueur exceptionnel et un excellent capitaine Philipp Callahan ! J’en connais peu comme toi !
- Qu’est-ce que ça veut dire ? - C’est la dernière chose que je fais pour essayer de vous convaincre ! Je vous en prie, laissez-moi jouer la finale, je vous en supplie ! - Relève la tête Mark, quand je dis quelque chose c’est que je le pense, toi tu as lâchement abandonné l’équipe alors qu’elle comptait sur toi et ce n’est pas en pleurant et en te mettant à genoux que ça changera ! En tous cas, en ce qui concerne la finale, une chose est sûre, tu n’es pas sur la liste des titulaires. - Je vois, je me suis humilié et mis à genoux pour vous convaincre de me laisser jouer et ça n’aura servi à rien. Demain je jouerai quand même la finale même sans votre accord, je suis toujours le capitaine de cette équipe et je la mènerai à la victoire. Personne ne m’en empêchera et certainement pas vous ! - Hein ? - Je le déteste, je le hais !
Olivier est guéri et demain nous nous retrouverons de nouveau face à face sur le terrain et cette fois je le battrai.
- Ça suffit, tais-toi, Landers, Olivier a besoin de calme et de repos. Si tu ne la mets pas en veilleuse, je vais m’occuper de ton cas. Je croyais que nous étions amis mais apparemment je me suis trompé sur ton compte, tire-toi ! - Je ne suis l’ami de personne, pas même de mes coéquipiers il s’agit d’une revanche à prendre, allez Olivier lève-toi et va te préparer pour demain !
C’est pas possible, il ne peut pas me faire ça, il n’en a pas le droit, je me suis entraîné durement sur la plage tout ça pour le battre, lui ! Et maintenant que j’ai retrouvé ma place, il ne doit pas me laisser tomber ! Mon Dieu, je vous en prie, faites qu’Atton joue la finale, qu’il soit présent sur le terrain demain !
- Voyons voir si tu arrives à l’attraper celle-là le Gardien Imbattable. Ha ha ha ha ha ! Ha ha ha ha ha ! Ha ha ! - Landers, ça fait des mois que j’attends ce moment-là et maintenant l’occasion est là !
- Écoute, Mark ! Tu pensais sérieusement que je serais blessé au moment de la finale, eh bien tu te trompes, je suis là et bel et bien là ! - C’est qu’on va voir Price, je n’ai pas encore dit mon dernier mot, le match commence à peine, sois sûr que je réussirai à te battre. Arrête-tout !
Mark Landers : Tout ça c’est à cause de lui, qu’est-ce qui lui a pris de sortir de ses cages quand je pense que je ne l’ai pas vu arriver ! Je te garantis que tu me paieras tout ça très cher, Price ! Ed Warner : Incroyable, ils m’ont tellement pris de vitesse que je suis resté planté comme une souche mais ils ne me le feront pas deux fois ! Danny Mellow : C’est terrible, quelle malchance ! Quand je pense que nous étions sûr de gagner avant que Price ne s’en mêle ! Jeff Turner : Bon, inutile de pleurer là-dessus, ce qui est fait est fait ! Il va falloir qu’ils réagissent, je vais leur faire un speech qui va les réveiller !
Et pourquoi ça ? Moi c’est comme ça que je joue et c’est beaucoup plus efficace que votre football de fillettes.
- Mais, dites-moi, c’est lui, le p’tit Ben ? - Salut, Mark, tu n’as pas changé ! - Toi non plus, tu n’as pas changé, alors tu accompagnes toujours ton père ? - Oui mais cette fois, nous allons rester ici pendant un bon moment ! - Toi qui me connais, tu devrais expliquer à tes copains pourquoi ils n’auront aucune chance, parle leur des Muppet ! C’est notre équipe qui gagnera le championnat cette année, je connais maintenant tous nos adversaires et il n y’en aura aucun qui pourra faire le poids. On se reverra si vous êtes sélectionnés dans cette équipe minable et si vous vous qualifiez pour le championnat national. Allez, continuez à faire joujou !
- Je me demande pourquoi Mark fait cette tête-là ? - C’est vrai que nous avons gagné mais mon tir lui n’est pas passé. Il a suffi qu’Olivier l’effleure à peine pour dévier le ballon du bout du pied et le faire rebondir sur la transversale même dans notre dernier duel à la fin du match c’est lui qui a gagné. On dirait qu’il a une force mystérieuse. Où peut se cacher dans un corps aussi petit une force aussi grande.