Personnage - Mark Landers

- Danny !
- Oui, Mark !
- Ils t’ont fait rater pas mal de passes mais tu n’as plus d’excuses maintenant que tu le sais.
- D’accord ! Il faut gagner ce match, pour notre capitaine. J’avais tout de suite compris qu’ils lisaient dans mon jeu et c’est normal, nous avions appris à nous connaître par cœur et jouer ensemble depuis longtemps et il ne faut pas oublier que nous avons été tous formés par ce sacré Jeff Turner mais aujourd’hui, je vais leur faire un coup nouveau.

Ça au moins c’est ce que j’appelle un entraînement ! Je pète la forme et cette fois, ça va barder, je vais tous les piler et toi, tu vas comprendre ta douleur Olivier Atton.

- L’entraîneur a raison, la victoire passe avant tout quoiqu’il arrive mais si Ross est encore sur mon chemin, tant pis pour lui. Danny ?
- Oui, Mark !
- Écoute-moi bien, il faut absolument gagner ce match, je veux absolument me retrouver contre la Newteam c’est compris ? Et à nous deux, on va y arriver, tu vas voir ça Danny. C’est ça mon pote, repose-toi bien, profites-en parce que je vais t’en faire baver.

C’est affreux, j’aurais tellement voulu jouer ce match et mener mon équipe à la victoire mais que faire ? L’entraîneur m’a exclu de l’équipe sans même écouter mes explications. Lui parler maintenant ne servirait à rien.

- Attends une seconde, Landers ! J’accepte de relever ton défi lors de la finale du championnat national.
- C’est ce que j’aurais voulu figure-toi mais mon entraîneur m’a exclu de l’équipe.
- Tu seras de retour dans ton équipe d’ici là.
- Atton a peut-être raison, il est possible que l’entraîneur revienne sur sa décision.

- Mark, reviens ici ! Mais tu es complètement cinglé ?
- Je crois que je vais rentrer chez moi, il est inutile que je reste ici encore longtemps à souffrir.

Bruce Harper : Mais c’est notre ami Landers !
Olivier Atton : Hein ? Landers est revenu !
Mark Landers : Qu’est-ce que tu t’es fait au front Harper ? Tu t’es glissé malencontreusement sous la douche ?
Bruce Harper : Très drôle ! Et toi, on peut savoir ce que tu fais ici à te tourner les pouces ou draguer les filles alors que la Tôhô se démène sur le terrain si ce n’est pas indiscret.
Mark Landers : Ne t’inquiète pas Harper, quand on jouera contre vous, je serai sur le terrain moi-aussi !
Olivier Atton : Ça veut dire que ta jambe est guérie et que tu es de nouveau en pleine possession de tes moyens.
Mark Landers : Oui si on veut, disons que je suis guéri !
Olivier Atton : Tant mieux parce que j’ai hâte qu’on se retrouve en finale comme tous les ans.
Mark Landers : À ton tour maintenant de te soigner et de vite guérir de tes blessures, tu comprends pourquoi.
Olivier Atton : Oui.

Danny Mellow : Salut Capitaine !
Mark Landers : Ed, Danny ?
Ed Warner : Si tu reviens avec nous, je suis sûr que l’entraîneur va te reprendre.
Danny Mellow : Nous sommes venus te chercher !
Mark Landers : Vous êtes drôles, avez-vous entendu ce qu’à dit notre cher entraîneur à mon sujet ?
Ed Warner : Mais toute l’équipe pense que c’est n’importe quoi, ils ne croient pas un mot mais enfin réfléchis et si tu reviens, je te garantis qu’on le fera changer d’avis par tous les moyens allez reviens avec nous, tu ne peux pas nous abandonner comme ça.
Danny Mellow : Capitaine, nous nous sommes entraînés durement pendant toute une année pour remporter cette compétition alors ce n’est pas le moment de laisser tomber, toi seul peut battre la Newteam, toi seul peut battre Atton.
Ed Warner : Reviens avec nous, on t’en supplie.
Mark Landers : Oui c’est vrai, je n’ai pas le droit de les abandonner dans un moment pareil, ce serait une trahison. Toute la Tôhô s’est entraînée durement pour remporter ce championnat et moi j’ai fait ce stage d’entraînement chez Jeff Turner pour les mêmes raisons. Que l’entraîneur me reprenne et nous gagnerons tous ensemble.

- On est désolés d’apprendre que tu es très malade.
- Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Je me sens en pleine forme au contraire.
- Alors pour quelles raisons tu ne joues pas avec la Tôhô ?
- Pour des raisons qui ne te regardent pas figure toi !
- Tu te trompes, ça me regarde, nous risquons de tomber sur la Newteam en demi-finale et si nous les battons, nous serons contre vous en finale.
- Et tu veux savoir si je serai présent sur le terrain. Désolé, je ne peux pas te répondre, je n’en sais rien.
- Landers, tu mens.
- Pense ce que tu veux !
- En tout cas, il y a une chose dont je suis certain et je te conseille de bien y réfléchir. Si tu ne fais pas partie de l’équipe pendant la finale, la Flynet battra la Tôhô à plates-coutures.

- Mais c’est Ross.
- Salut, Mark !
- Qu’est-ce que vous faites ici ? Nous ne sommes pas très amis et je ne crois pas vous avoir invités.
- Ta maman m’a dit que tu ne voulais plus jouer pour la Tôhô pourtant tes coéquipiers t’ont supplié de revenir.
- Si c’est tout ce que tu avais à me dire Julian Ross, tu peux t’en aller, je ne te retiens pas.
- Non ce n’est pas tout, tu vas m’écouter attentivement : en battant mon équipe, la Tôhô s’est qualifiée pour représenter notre ville, sans toi ils perdront toutes leurs chances au championnat, je suis venu te rappeler que ton devoir est de jouer avec eux et de défendre nos couleurs. Cette fois, j’ai fini, on peut partir. Je suis heureux de voir que tu es en pleine forme Mark, toi seul peux battre Olivier, ce n’est pas un compliment, c’est une constatation, par conséquent, je veux te voir à la finale.
- Ils ont raison, ils comptent tous sur moi. Ma décision est prise, j’attendrai la finale mais j’y participerai coûte que coûte.

Te voilà Becker ? Qu’est-ce tu espères ? Tu penses peut-être m’arrêter avec tes pas de danse ?

- Enfoiré de Schneider ! Tu m’as refait le même coup espèce d’ordure !
- Arrête, Landers ! Jamais je n’aurais cru entendre ça de ta part. Le football c’est comme aux arts martiaux, c’est un combat permanent où on se prend des coups même les plus violents, c’est un sport de contact.

Ralph Peterson : Non mais regardez ces clowns, ils se moquent de nous.
Philipp Callahan : Ils se croient déjà à l’abri avec deux buts d’avance ? Ils rêvent, on ne va pas en rester là.
Mark Landers : Oui, nous allons montrer à ces rigolos que nous ne sommes pas venus en Europe pour faire du tourisme, on va leur montrer ce que vaut le football japonais, on va remonter ces deux buts et gagner ce match.
Ed Warner : Tu as raison capitaine.

- Tu es lâche Landers !
- Pardon ?
- Je t’ai dit que tu es lâche. Tu t’es dégonflé de tirer hors de la surface de réparation pour pouvoir marquer ton petit but, ça valait le coup de le mettre celui-là non ?
- Répète un peu ce que tu as dit ?
- Bah, de toute façon, avec un retard de quatre buts, vous n’aviez pas la moindre chance de gagner, ce but est un petit cadeau pour vous souhaiter la bienvenue et donner l’impression que vous n’avez pas fait tout ce chemin pour rien depuis le Japon mais laisse-moi te dire ceci : avec un capitaine aussi mesquin que toi, votre football ne vaut rien ici, vous ne gagnerez aucun match en Europe et n’aurez pas la moindre chance en France durant le Tournoi International Junior.
- Sale enfoiré, ton mépris envers nous dépasse les bornes.
- Tu n’es pas capable de te servir de tes pieds alors tu préfères jouer des poings, si tu le prends comme ça, je suis ton homme.
- Salopard, tu vas le payer.

- Salut, capitaine !
- Ed, je ne suis plus le capitaine alors comment va ta main ?
- Ça va, c’est juste une égratignure, elle doit se reposer pendant trois jours mais je serai rétabli à temps pour le tournoi en France. Alors, vous avez finalement perdu cinq-1 et tu as sauvé l’honneur en marquant ce but.
- Oui mais Thomas nous as fait une fleur de ce but. Réponds-moi franchement Ed, toi qui t’es mesuré aux tirs de Schneider, lequel est le plus fort ?
- Je dirais que les deux tirs se valent mais au niveau puissance, j’ai peur de te répondre en face, c’est Schneider qui a la meilleure frappe.
- Je vois, je sais donc ce qu’il me reste à faire.

- C’est un cadeau envoyé du Japon par mon ancien entraîneur Jeff Turner, c’est un ballon noir d’entraînement trois fois plus lourd qu’un ballon normal, il me fait lester ma jambe mais c’est le seul moyen de franchir un nouveau palier musculaire et de rendre mon Tir du Tigre encore plus puissant. Tiens, salut Philipp !
- Salut, Mark !
- Qu’est-ce que tu fais là si tard ?
- Je te retourne la question !
- J’ai comme l’impression que nous avons la même idée en tête tous les deux.

- Danny !
- Oui ?
- Occupes-toi de tes affaires !
- Eh, attends une seconde Mark, j’ai deux mots à te dire : tu as joué d’une façon stupide en gâchant toutes nos occasions et en répétant sans arrêt des tirs de plus de 30 mètres et ce n’est pas à cause d’un individu si l’équipe entière doit perdre et tu te conduis en parfait égoïste.
- Pardon ? Qu’est-ce que tu viens de dire ?
- Personne dans l’équipe ne comprend ce que tu essayes de faire, tu sais pourtant bien que quoi qu’il arrive, on finira par gagner cette finale, tu sais très bien que notre arme c’est le jeu collectif mais toi tu refuses de faire participer les autres et ce n’est pas cela le football de la Muppett, je sais bien que le football de la Muppett est un football de gagnants mais s’il faut gagner, il faut jouer un jeu d’équipe.
- C’est toi qui as raison Danny, je suis désolé d’avoir agi de la sorte.
- Tu es un ami Mark, un vrai.

- Je me suis promis qu’aujourd’hui je vous écraserai tous. C’est aujourd’hui que je serai sacré champion. Non pas ça !
- Écoute-moi bien Mark, je ne suis pas disposé à te laisser gagner ce championnat, je me battrai.
- Il n’a peur de rien.

- Écoute-moi Mark, Olivier a raison, tu ne gagneras pas ce match, j’en suis certain.
- C’est ce qu’on va voir.
- Toi et moi nous sommes de vieilles connaissances, nous avons joué ensemble dans la même équipe mais ne crois pas que je vais te laisser gagner si facilement. A toi Olivier !
- Pas ça !
- Ouais !

- Parfait, continuez à jouer comme ça les gars, c’est le genre de passes qui les déroute complètement et ça marche à tous les coups.
- C’est toi qui t’appelles Thomas Price ?
- Oui et toi qui es tu ?
- Mark Landers, capitaine des Muppet !
- Mark Landers alors c’est toi ?!
- Sois prêt, tu vas me montrer ce que tu sais faire !
- Quoi, qu’est-ce que tu dis ?