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Top - Citations de films de l'année 1963

Reine de la nuit, ô toi, Hécate, tire vengeance toi-même de ces Thessaliens. Confie-moi les enfants issus des dents de l’Hydre. Les enfants des nuits noires !

#41
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- Remontons le cours du fleuve, tuons les gardes et emparons-nous de la Toison et puis prenons le large pendant qu’Aétès et ses soldats sont encore endormis.
- Une attaque de nuit ?
- Oui.
- Et dans le noir, pendant l’attaque, un homme sera massacré. Cet homme-là, ce sera moi, tué d’un javelot dans le dos. Et un javelot grec, Acaste ! Peut-être le tien !

#42
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- Je te dois la vie, étranger.
- Oh, c’est une façon comme une autre de passer un fleuve à gué mais je crains d’avoir perdu une sandale dans l’affaire.

#43
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Jason : Les dieux veulent leur divertissement.
Zeus : Oh, Jason exagère !
Héra : Pourquoi, parce qu’il n’a pas peur de dire que les dieux eux-mêmes exagèrent ?

#44
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- Tu lui claques pas le beignet ?
- Elle aimerait pas.
- Ah ?

#45
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Monsieur l’abbé, monsieur l’abbé, ce monsieur me veut des misères…

#46
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- Georges !
- Oui, père.
- Tiens, voilà le signe que t’envoie le ciel.
- Un message ?
- De l’huissier. Si dans trois jours, nous n’avons pas payé le terme, on nous flanque dehors.
- Mais vendons quelque chose.
- Il n’y a plus rien à vendre.
- Votre fauteuil, nos lits.
- Ah, on n’en voudrait pas aux Puces !
- Ah, c’est la fin. Plus rien à vendre. Plus rien à manger.
- Et bientôt, plus de toit !

#47
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Encore des pièces de dix centimes ! Y’en a déjà treize mille !

#48
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- Ce petit boulot de guetteur dont tu me parlais, ça consistait en quoi exactement ?
- Ah, c’était de tout repos. Tu regardais à droite, à gauche. Tu te promenais un peu dans les églises. Tu dévisageais les gens, pas trop.
- Y’a un horaire ?
- Quarante heures par semaine. De neuf à six, une heure pour déjeuner.
- Euh, on peut s’arrêter pour prendre un verre en cours de route ?
- Aux frais de la maison.

#49
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- Il faut que je découvre le foyer d’infection.
- Vous ne le trouverez pas avec un bistouri, docteur.

#50
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- J’espère que vous ne m’en voudrez pas si je vous dis ceci : durant les semaines où nous avons travaillé ensemble, j’ai conçu une très grande affection pour vous.
- Je vous remercie de me le dire. Une femme est toujours heureuse de l’entendre… Mais il y a peu d’hommes qui ont assez de courage pour le dire.

#51
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Les Allemands se sont emparés de Kiautschou, les Russes se sont emparés de Port-Arthur, les Français ont obtenus des concessions dans le Yunan, le Guangsi et le Kwantung. En tout, treize des dix-huit provinces de la Chine sont sous la domination étrangère. Des bateaux de guerre étrangers occupent nos ports. Des armées étrangères occupent nos forts. Des financiers étrangers administrent nos banques. Des dieux étrangers troublent la paix des esprits de nos ancêtres. Est-il surprenant que notre peuple se soulève ?

#52
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- Vous rappelez-vous ce que Napoléon disait à propos de la Chine ?
- Oui, je m’en souviens. Laissez la Chine dormir car lorsqu’elle s’éveillera, le monde entier tremblera.
- Que n’a-t-il pas dit, celui-là !

#53
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- Alors ? Quel est cet important problème féminin ?
- Seulement celui-ci. Dois-je faire les malles ou ne pas faire les malles ? Retournons-nous en Angleterre ? Prenons-nous notre congé cette année ?
- Ah ! J’sais pas !
- Vous ne savez pas ?
- Pourquoi ne feriez-vous pas les malles ? Si nous ne partons pas, il vous suffira de les défaire.
- Si c’étaient les hommes qui faisaient et défaisaient les malles, la face du monde serait toute différente !

#54
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- Ah non ! Ceux-ci, je ne vous les donne pas !
- Mais enfin, Sarah, je croyais que c’était entendu. On a besoin de livres pour faire les barricades. J’avais pensé que vous comprendriez.
- Mais pas la collection complète des campagnes napoléoniennes ! Ma mère vient de les envoyer pour votre anniversaire.
- J’ai un aveu à vous faire, l’Histoire de France m’ennuie.

#55
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[Lors du commencement de l’édification des barricades, on prend ce qu’on peut. Des marins français entassent des livres. Le ministre français arrête un marin et regarde un livre]
Histoire d’Angleterre ? Pfff !
[Il envoie le marin entasser les bouquins avec les autres]

#56
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Sir Arthur Robertson : Le captaine Hanley m’a dit que vous avez repris le Mur, mon commandant. Je suppose qu’on vous a dit. Il est mort aussi.
Le sergent Harry : Monsieur le ministre peut peut-être nous dire pourquoi il est mort et pourquoi le capitaine Marshall est mort, puisqu’il a l’air de tout savoir ?
Le major Lewis : Ça suffit, sergent. Retournez là-bas.
Sir Arthur Robertson : C’est un excellent soldat quand il sait pourquoi il se bat.
Le major Lewis : C’est plus facile quand c’est pour quelque chose qui se voit, un mur, un bastion, une rivière… Mais comment leur expliquer quand c’est pour un principe ?
Sir Arthur Robertson : Ce n’est pas facile, surtout ici, en Chine. C’est trop loin de leur pays.

#57
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Les inconnus sont quelques fois les meilleurs amis d’un soldat.

#58
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[Confusion des hymnes nationaux joués par les diverses fanfares]
- Qu’est-ce que c’est, cet horrible vacarme ?
- Il y a vingt nations qui crient la même chose en même temps, « Prenons la Chine ! »

#59
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- Ah petit, tu va devenir légendaire. On va écrire des tas de bouquins sur toi, dans les siècles à venir. Tiens, on fera même des films sur toi.
- Mais un film c’est quoi ?
- Hé ben… c’est comme la télévision, mais sans incident technique.

#60
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