- Devant l’afflux des volontaires, nous allons recourir aux chaises musicales pour désigner l’espion. - Pour jouer à ce vieux jeu romain, il faut un siège de moins qu’il y a de légionnaires et quand la musique s’arrête.
- Je n’irai pas chez les Gaulois ! - César te récompensera ! - Non, je n’irai pas ! - Je te ferai embrocher si tu n’y vas pas ! - Bon, bon, j’irai ! - Grimez-moi ça en Gaulois !
Caligula Minus : On va marcher encore longtemps comme ça ? Marcus Sacapus : Tais-toi, Caligula Minus ! Tu seras le seul épargné quand les Gaulois nous tomberont dessus après tout. Obélix : Regarde, des Romains avec un prisonnier gaulois. Astérix : Nous allons le délivrer.
- Alors Astérix, rien de spécial ? - Ah non, ah si, j’ai assommé quatre Romains. - Ah, bon ! - Dis Obélix, tu viens manger du sanglier avec moi ? - Encore deux ou trois menhirs à livrer et puis j’arrive. Hm, miam, miam le sanglier hein ah, ah, ah ! Ils doivent en faire une tête les Romains, ils vont sûrement lancer une nouvelle offensive. - Bah, tant que Panoramix continuera à préparer sa potion magique mais j’y pense, c’est le jour de ma ration. Allons-y ! Tu viens Obélix ? - Mais Astérix, j’ai à peine entamé les hors d’œuvres.
Panoramix : Et voici mes amis, ma potion magique qui rend invincible, ma potion magique qui décuple les forces ! Astérix : Quelle est la recette de cette potion ô druide ? Panoramix : L’origine de cette potion de terre depuis la nuit des temps, elle se transmet de bouche de druide à oreilles de druide. Tout ce que je peux te dire, c’est qu’il y a du gui et du homard, le homard n’est pas nécessaire mais c’est bon quand il y en a. Obélix : Je peux en avoir ? Panoramix : Non, Obélix, non et tu le sais bien ! Tu es tombé dans la marmite étant bébé, les effets de la potion sont permanents chez toi.
Je vais essayer de rentrer quand même et si les Romains me font dévorer par les lions, entre chaque bouchée, je dirai : c’est la faute à Panoramix le druide, c’est la faute à Panormamix le druide, c’est la faute à Panoramix le druide.
Assurancetourix : Saluez-vous ! Tenez-vous la main ! Tirez-vous les moustaches ! Caligula Minus : Oups ! Assurancetourix : Tirez-vous les moustaches ! Caligula Minus : Ce sont des moustaches amovibles, de Lutèce, c’est le dernier cri ! Astérix : Tu n’es pas un Gaulois, tu es un espion romain. Attrapez-le !
Les Romains se tiennent tranquilles depuis trop longtemps, c’est mauvais signe, soyez vigilants et n’oubliez pas de prendre votre potion.
- Ne te tracasse pas l’ami, change de métier ! - Hein ? - Fais-toi marchand de chars ! - Quoi ? - Tu vendras ton char et tu repartiras avec tes bœufs. - Lumineuse, prodigieuse idée ! Je suis un marchand de chars du monde entier le plus peinard. - Ça va l’ami, suffit, suffit. Dis-moi, as-tu vu passer un druide qui faisait la cueillette du gui ? - Non, j’ai vu passer un druide mais celui-là était dans un filet que des légionnaires conduisaient à Petitbonum. - Quoi ? Conduis-moi à Petitbonum ! - Mais ce n’est pas mon chemin !
Caius Bonus : Qui laisse donc traîner son manteau chez moi ? Jules César : Veux tu rendre à César ce qui m’appartient ? Caius Bonus : Jules César ?! Jules César : Eh, oui ! Je suis venu pour voir où tu en étais avec ces irréductibles Gaulois. Quelle est cette agitation dans le camp qui a empêché la garnison de me recevoir avec tous les honneurs qui sont dus à mon rang ? Caius Bonus : C’est que justement, nous sommes entrain de lutter contre des Gaulois. Jules César : Des Gaulois, combien de Gaulois ? Caius Bonus : Deux ! Jules César : Par Cléopâtre, que l’on me montre ce duo capable de mettre hors d’état toute une garnison de mes légionnaires. Ah, les voici donc ces terribles Gaulois ! Expliquez-moi ce qui se passe ici ! Astérix : Caius Bonus était fort impatient de se procurer la recette d’une potion magique qui l’aurait rendu invincible et qui lui aurait ouvert la route vers le trône impérial. Jules César : Tiens, tiens ! Caius Bonus : Je, je peux tout expliquer ! Jules César : Ce n’est pas la peine, va te raser et ensuite tu partiras avec tes hommes vers la Mongolie Intérieure, il parait qu’il y a des barbares qui s’agitent là-bas. Caius Bonus : Je, je peux tout expliquer ! Jules César : Quant à vous, en échange du service que vous venez de me rendre, je vous accorde la liberté mais ce n’est que partie remise Gaulois, nous nous retrouverons. Astérix : J’y compte bien, ô Jules !
- Toi druide, livre-moi ton secret ! - Ça ne va pas non ? - Emmenez-le à la torture et qu’on appelle le bourreau. Eh, eh, eh, je suis sûr qu’il va parler, alors tu parles ? - Tu parles ? - Mais enfin druide, ce n’est pas du jeu, nous te torturons depuis des heures et ça ne te fait rien. - Si, ça me fait passer le temps. - Druide, si tu parles, je ferai de toi un homme riche et puissant. - Non ! - Tu auras des sesterces, des tas de sesterces ! - Non ! - Les pouvoirs magiques de ce druide sont trop forts pour moi et il est têtu mais qu’il est têtu.
- Alors, tu ne te sens plus aussi fort hein ? - Hélas, non ! - Il me faut la recette de cette potion et je deviendrai Empereur, Caius César !
- Couche-toi et mange ô Marcus Sacapus mon fidèle second, nous avons à parler ! - Merci ô Caius Bonus ! - Il faut que nous obtenions la recette de la potion du druide, avec elle nous serons invincibles, nous irons à Rome et nous prendrons la place de César. - Jules César ? - Parfaitement, Jules ! Et à nous deux, nous formerons un triumvirat. J’ai besoin de toi mais après je formerai seul le triumvirat hi, hi, hi. - Je le ferai moi-aussi par les lions à Rome, César ce sera moi, moi tout seul !
Tout ça est bien intéressant mais ça ne me dit pas où se trouve Panoramix le druide. Il se trouve surement dans cette tente solidement gardée. Vous permettez ? Je viens délivrer Panoramix, c’est un ami.
- Je jette mon arme à tes pieds, Centurion, comme le fit notre chef Vercingétorix à ton maître César alors quoi ? Je me rends, faites quelque chose, je n’ai pas de temps à perdre moi. - Saisissez-le pleutres ou je vous fais dévorer au cirque par les lions.
Caius Bonus : Tu n’as pas voulu parler druide mais demain sous la torture, ton ami sera peut-être plus loquace. Astérix : Il ne s’imagine pas à quel point je vais être loquace, je vais loquacer comme je n’ai jamais loquacé. Panoramix : Silence, on vient !