- Elle me manque ! C’était tellement, tellement bien d’être auprès d’elle… on devenait vraiment imprudent et je voulais pas qu’il lui arrive quelque chose ! - Vous êtes amoureux, c’est évident, mais tu as eu raison de partir ! Lutter seul contre la maladie est déjà très difficile, s’accoupler doit rendre les choses insupportable.
- Silas ? - Bonjour. - Tu m’aimes ? - Je me souviens que je t’aimais mais je ne le ressens plus. - Tu veux toujours partir ? - C’était prévu. - D’accord.
- Tu es toujours avec Mercedes ? - Non. On voulait tenter la monogamie et tu connais Mercedes, ça a dû durer environ… deux secondes.
J’ai rencontré une femme aujourd’hui. La mauvaise femme. Sauf qu’au final, elle s’est révélée être la bonne. Et cette femme, qui a parié sur moi de la manière la plus bizarre et la plus romantique possible, aurait aimé qu’à mon tour je parie sur elle. Mais j’ai rien fait, vous voyez, j’ai rien dit, j’ai juste tout fait foirer tel le pauvre con en pleine crise de la quarantaine que je suis. Ce qui explique que j’ai dû aller chercher de l’aide auprès de ton amour de jeunesse… oui toi ! T’es peut-être pas la plus fiable des sources ! Passons. Je ne me suis pas découragé et j’ai réquisitionné ces incroyables jeunes, ivrognes, parce que j’étais prêt à tout pour retrouver cette femme et lui dire ce que j’aurais dû lui dire tout à l’heure.
Tu as dit que j’étais comme un puzzle en pièces et que je devais chercher les bouts de ciel bleu. Je crois que tu es mon ciel bleu Nancy. Qu’est ce que tu en dis ? « Échange de bons procédés » ?
Tu es complètement déconstruit comme un puzzle en pièces mais tu vas te remettre en ordre. Il faut commencer par les coins, chercher les bouts de ciel bleu.
C’est à ce moment là que nous avons compris tous les deux qu’essayer d’être heureux ensemble valait mieux que d’être malheureux séparés.
L’avenir n’est pas seulement ce qu’il va arriver, c’est une force brutale, dotée d’un solide sens de l’humour et qui vous laminera… si vous ne faites pas attention !
- Moi je fais très souvent ce qu’on croit que je peux pas faire tous les jours : la marche dans le feu, le ski nautique un bandeau sur les yeux, les cours de piano débutant et adultes. - Moi je suis un vrai espion. J’ai utilisé un défibrillateur pour survivre, je me suis retiré du verre cassé qu’on m’avait fourré dans l’œil, j’ai sauté depuis le toit d’un building en ayant qu’un pardessus comme parachute, je me suis pété une jambe en quatre et j’ai continué à faire croire que j’étais voltigeur au cirque du soleil, j’ai avalé et chié assez de puces électroniques pour ouvrir une boîte d’informatique. Tu vois ce bras ? Une fois je me le suis fais amputé et je me le suis regreffé avec cet autre bras. J’ai pris de manière convaincante devant le congrès US l’apparence d’Obama. J’ai vu la femme que j’aime être jeté d’un avion et être percuté par un autre avion en plein vol. J’ai atterri sur le toit d’un train en sautant d’un pont en voiture en étant en feu, pas la voiture ! J’étais en feu.
Rien ne peut tuer un espion ! Je suis immunisé contre 179 types de poisons, je le sais parce que j’en ai ingéré une bonne dose de chaque alors que j’étais en mission secrète dans un groupe secret pratiquant des duels d’ingestions de poisons. C’était comme un combat de chiens, mais au lieu de chiens qui se battent, il y avait des humains qui ingérait du poison et des mecs riches autour qui faisaient des paris sur si on allait vivre ou crever. J’ai cané au moins cinq minutes, j’ai du lutter pour revivre. On perçoit rien d’un espion sauf s’il veut être perçu. Je bouge tel un grand félin dans l’ombre. [Il se lèvre de sa chaise et bouscule quelqu’un sans faire exprès]
- C’est une ville de papier avec des gens, des maisons tout en papier, tout devient laid quand on s’approche. - Pas toi.
- T’as rien d’autre à foutre que nous humilier en public, avec une chanson de merde en plus ? - Clémence… Je m’emmerde sans toi, voilà.
Mais je suis amoureux de toi, c’est tout Adna. Je t’aime, voilà. Y’a que depuis que je reconnais que ma vie, c’est un bordel absolu quoi. T’as tout déséquilibré. Avant de te connaître, je croyais savoir qui j’étais, j’étais un mec en contrôle et je… je détestais tes manèges à la con, et tes carambolages et tes cascades en bagnole, je supportais pas ça. T’as tout chamboulé. Tu m’as juste montré que y’a…on peut essayer autre chose, faut pas avoir peur, quoi, c’est tout. C’est toi qui a raison, on ne peut pas savoir le futur à l’avance.
- Je sais que tu me détestes, t’as envie de me griffer… Mais je m’en fous, je bougerai pas, je bougerai pas tant que tu viens pas avec moi. - Euh là, ça fait un peu psycho, calme le jeu.
Selon Katherine, le gène « j’ai besoin d’un mec » me fait défaut, mais la vérité, c’est que je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui… enfin, qui m’attire, même si je rêve d’éprouver les sensations dont tout le monde me rebat les oreilles : genoux tremblants, cœur palpitant, papillons dans l’estomac… Parfois, je me demande si je n’ai pas quelque chose qui cloche. À force de fréquenter des héros de roman, je me suis peut-être forgé des attentes et des idéaux trop élevés. Reste que je n’ai jamais été remuée par un homme.
Maggie, laisse-moi te le dire en face en tant que premier grand amour de ta vie : ton fiancé a une sale tête.