Série - Desperate housewives

Regarde moi… Ne regarde pas la Edie qui pose pour la galerie… Elle, en fait, qu’elle aille se faire voir. Oublions le chemisier qu’elle porte parce qu’elle sait qu’il met son décolleté en valeur… Et la jupe, qui est super courte parce qu’elle sait aussi que les hommes adorent les longues jambes… Et les chaussures à talons, celles qui font des jambes encore plus longues… Le soutien-gorge maintenant, qui lui remonte les seins qui tiennent un peu moins bien aujourd’hui… Et la petite culotte, celle qui cache la cicatrice que j’ai depuis ma césarienne… Et voilà… Salut Carlos, je suis Edie. Il se peut que je ne soit pas la femme que tu avais imaginé derrière tout ça. Mais je suis authentique et je suis devant toi… Et j’aimerais que tu me donnes une chance.

Nous espérons tous vivre quelque chose qui donnera un sens à notre vie. Mais hélas, toutes les vies n’ont pas forcément un sens. Pour certains, leur passage sur terre se résume à rester sur la touche, à attendre que quelque chose leur arrive… avant qu’il ne soit trop tard.

Je sais ce que vous avez fait, ça me dégoûte, je vais le dire.

- Dis une phrase en espagnol.
- Je m’ennuie.
- Et bien ennuie toi en espagnol.

- Quoi ? Qu’est-ce que vous avez à me regarder comme ça ?
- C’est l’espèce d’entonnoir que t’as sur la tête. Ça fait bizarre.

- Nora…
- Ne me regardez pas avec ces yeux là, vous vouliez qu’elle meurt.
- Mais comment osez-vous dire ça ?
- Mais enfin vous m’avez dit ce qu’elle a fait à votre mari après que j’ai clairement dit ce que je pensais des poufs !
- Mais j’ai jamais voulu qu’elle meure, je vous interdit de dire que je l’ai voulu !
- LA FERME !
- NON J’AI PAS L’INTENTION DE LA FERMER ! Mais qu’est ce qui tourne pas rond chez vous ?!
- Vous n’avez pas écouté ce que j’ai dit ? Mon mari m’a trompée avec une autre femme !
- Mais on s’en fout ! On s’en fout ! On a tous nos malheurs, chacun de nous ici à ses propres malheurs ! Mais on s’en accommode ! On les encaisse ! La vie continue ! Nous au moins on s’amuse pas à tirer sur des inconnus !
- Elle a eu ce qu’elle méritait !
- Et bien peut-être que vous vous méritiez d’être cocue !

Et tertio… je n’ai pas de tertio.

Je lui ai dit qu’on vivait nos derniers instants alors on a décidé de ne plus avoir de secret. Elle m’a avoué que c’est elle qui a perdu les passeports avant de partir au Mexique. Je lui ai avoué que pendant mes années d’armée, je n’étais pas le super héros mais plutôt le trouillard de la bande. Elle m’a dit que j’étais l’homme qui l’avait fait le plus rire dans sa vie. Et je lui ai dit qu’elle avait été l’amour de ma vie.

Homosexuel écoutant de l’opéra dans un kimono ! Tu veux que je te fasse un dessin ?

- Ça me rend folle de rage de voir que je vous apprécie autant sans rien savoir de vous !
- Oh. Et que voulez-vous savoir ?
- Votre cuisine préférée ?
- Mexicaine.
- Votre sport préféré ?
- Le Football.
- Groupe de musique ?
- Elvis Costello.
- C’est un chanteur, pas un groupe.
- C’est un chanteur avec un groupe.

- Je t’en prie, c’est moi qui donnerai les cours particuliers à Parker !
- Ah oui c’est formidable, et le dentiste tu vas le remplacer aussi ?

C’est mon utérus qui est abîmé pas mes oreilles !

Rapproche toi de tes ennemis pour mieux les atteindre !

Ah, ces jeux de rôle… Une fois, je me suis habillée en soubrette et Orson devait faire semblant d’être une tâche tenace… Pourquoi vous me regardez comme ça ?

Les personnes qui sont célèbres pour leur cupcakes sont rarement des assassins.

- Pourquoi tous les hommes riches sont des ordures ?
- Parce que toutes les belles femmes sont des salopes.

Tu sais il y a une chose que tu dois savoir sur moi. Je ne reste jamais longtemps frustrée.

Excuse moi mais je me sens pas très bien, c’est quoi cette odeur infecte ? On dirait un mélange de basket, d’eau de Cologne et de sueur. Genre le gars qui a fait quatre fois le tour du pâté de maison avec un tee-shirt au cheddar !

Le bruit qui le réveilla, mon fils l’avait entendu une seule fois auparavant. Il y avait plusieurs années alors qu’il était encore petit. Mais il le reconnu instantanément, c’était le bruit d’un secret de famille.

- Vous vous contenteriez de ça ? D’une vie faite de refoulement quotidien et de déni ?
- Et de dîners mondains. N’oubliez pas les dîners mondains.