Film - Street Fighter

- Colonel Guile, Colonel, avez-vous quelques déclarations, quelques mots pour GMT info ?
- Non !
- Vous n’avez rien à dire à une audience mondiale ?
- Non mais j’ai un message personnel à faire passer à cet enfoiré de Bison ! Je sais que tu adores te faire mousser à la télé sale pervers alors vise un peu ça hé, hé !
- Mais vous êtes fou ? On est en direct.

Dee Jay : Grande nouvelle, toutes mes félicitations !
Bison : Je suis en deuil, imbécile !
Dee Jay : OK !
Bison : J’avais espéré l’affronter en personne et face à face, d’un honorable Chevalier à l’autre dans un combat enfreint de respect puis je l’aurais écrasé comme une punaise. Ah, quelle occasion gâchée, la vie qui vous file entre les doigts. Mais enfin pourquoi ? Pourquoi suis-je toujours un despote aux yeux du monde ? Un fou furieux moi alors que ma seule ambition est de créer le soldat parfait, génétiquement parfait, pas pour le pouvoir, pas à des fins nuisibles mais pour le bien de tous. Carlos Blanka est le premier d’une longue lignée qui émergera de mon laboratoire le sabre au clair et réduira en poussière les adversaires et les réfractaires de toutes les nations, de toutes les idéologies jusqu’à ce que la planète entière soit sous l’emprise bienveillante de la paix bisonique alors le monde connaîtra le bonheur et toute l’humanité se prosternera devant moi, éperdue de gratitude.
Zangief : C’est vachement émouvant !

Bison : Ici le Général Bison ! Toutes nos défenses sont verrouillées sur vous, identifiez-vous !
Guile : C’est les huissiers, salopard ! Ton cul est en fin de crédit et je viens te le rendre.
Viktor Sagat : Guile, il est vivant ?!
Bison : Evidemment ! Sa mort n’aura servi qu’à te mettre ses espions dans la poche, et devinez qui c’est qui n’a rien vu hein ?! Cette fois-ci colonel, tu vas mourir pour de vrai.

Tu as traversé le monde entier pour me combattre soldat, tu as une seule chance ! Pitoyable !

Approche, c’est ton heure de gloire !

- Les technologies de l’Est et de l’Ouest, j’étais méprisé par les gouvernements mais j’étais adoré par les multinationales. Zangief, fais donner des vêtements propres à nos invités d’honneur, ce sont eux qui m’ont averti de la traîtrise de Chun-Li, ils ont le droit à tous les égards, Sagat et Vega, restez aussi longtemps que vous le voulez, vous trouverez la suite des événements des plus instructives.
- Général, et eux, on en fait quoi ?
- Emmenez ces deux-là à la salle d’interrogatoires, ils parleront ou ils mourront, préférablement dans cet ordre. Et quant à cette journaliste, emmenez-là dans mes appartements ! Nous allons lui accorder un entretien privé et inattendu.

- Ah, Docteur Dhalsim, comment vont les recherches aujourd’hui ?
- Comme toujours, corrompues, dévoyées, ma science dénaturée, servant la perversion au lieu de la paix.
- Voilà ce qu’on va faire. Quand j’aurais écrasé les ennemis, je vous obtiendrai un contrat de publication, on serait heureux à moindre, allons voir où en est votre patient. Excellent, il est tout à fait indiqué, c’est un soldat parfait que nous avons là.
- Un parfait tueur vous voulez dire !
- Nous n’allons pas pinailler indéfiniment ! Il réagit au conditionnement, qu’est-ce qu’il voit ?
- Jugez vous-même !
- C’est un logiciel éducatif de base, pourquoi s’en émouvoir ?
- Parce qu’il n’est pas fou à l’inverse de vous.
- Vous prenez des risques Docteur.
- Gahh, gahh, gahh !
- Vous ne devriez pas trop abuser de ma clémence naturelle. Quand son cerveau sera devenu une machine à tuer, les plus loyaux de mes scientifiques s’attaqueront à ses muscles.

J’avais espéré l’affronter en personne et face à face, d’un honorable Chevalier à un autre le glaive à la main dans un combat rempli de respect puis je l’aurais écrasé comme une punaise. Quelle occasion gâchée et d’illusions perdues ! Mais enfin pourquoi ? Pourquoi suis-je encore un despote aux yeux du monde ? Un fou furieux moi ? Alors que ma seule ambition est de créer le soldat parfait pas pour le pouvoir, pas à des fins nuisibles mais pour le bien de tous. Carlos Blanka est le premier d’une longue lignée qui émergera le sabre au clair de mon laboratoire et il écrasera les adversaires et les réfractaires de toutes les nations jusqu’à ce que la planète entière soit sous l’emprise bienveillante de la paix bisonique. Alors, le monde connaîtra le bonheur et toute l’humanité se prosternera à genoux devant moi.

Je vous rassure, Bison a eu la gentillesse de me filer la rage. Je piloterai.

Soldats, je viens de recevoir des nouveaux ordres. D’après nos supérieurs, la guerre est annulée, on doit rentrer à la maison. Tous nos hommes, nos amis qui sont morts ici, tous ces sacrifices auront été inutiles, on arrose Bison pour ses crimes et pendant ce temps, nos idéaux de paix, de justice et de liberté sont en train de passer à la trappe et nous, on doit rentrer à la maison. Ben moi, à la maison, j’y rentre pas tout de suite. Je vais prendre mon bateau, je vais remonter le fleuve et je vais administrer à ce sale fumier de Bison une déculottée si sévère que le prochain aspirant Bison aura chaud aux fesses. Alors qui veut rentrer à la maison ? Et qui veut venir avec moi ?

Non, c’est vous qui avez oublié vos couilles.

Vous et vos sbires, vous avez été repoussés par des fermiers armés de fourches.

Il ne reste que la vengeance !

C’était un valeureux combattant, un courageux guerrier.

Et maintenant, Mademoiselle Zhang, vous allez ressentir de plein fouet ce pouvoir que vous avez osé mépriser.

Assez rigolé, je vous arrête tous !

Évacuez le camp tout de suite ! Fouillez les installations et trouvez Chun-Li !

- Si je n’accordais pas d’interviews de mon vivant, je n’en donnerais sûrement plus aucune après ma mort.
- Bien sûr, les deux hommes qui ont organisé l’évasion de Viktor Sagat et qui vous ont tiré dessus, ils travaillent pour vous n’est-ce pas ?

Si tu allais t’allonger d’abord ! Prends-toi un bain aussi !

C’est con ça, vous allez vous déshydrater !