- Vous voudriez pas le vendre par hasard ? - Non j’en ai besoin. - Ah oui ? Et pour quoi faire ? - Pour assassiner le président. - Ahah ! Et pourquoi vous voulez faire ça monsieur ? - Et pourquoi tu as tué cet oiseau gros con ?
Hé meeeerde… AAAAHHHH !! [Blam] … Mais mais… mais j’y vois !! J’y voiiiiiiiisssss !! Aaaaaaahhhrgh !! [Blam] Ah non… autant pour moi… j’y vois plus !
- Tout d’suite avec ta permission, j’vais t’faire voir d’quel bois j’me chauffe… - Mais vous allez faire quoi ? - J’vais faire de mon mieux, très cher !
Merci beaucoup, tronche de merde, casse-couilles, putain de saloperie d’enculé de machine à la mords-moi-le-nœud !
- Y a pire que le cinéma, vous savez. Les hommes politiques, les conflits, les incendies de forêt, les famines, la peste, la douleur, les maladies, les virus, les hommes politiques… - Oui, vous l’avez déjà dit. - Oui, je sais, c’est qu’ils sont deux fois pires que tout le reste.
- Le premier, ça a été un colporteur d’almanachs que j’ai croisé dans le Bois-joli. Il m’avait oyé de travers et ça, je ne le souffre point moi. Je l’ai enterré sous le chêne mais voilà que ce chien de berger l’a reniflé et le déterrait quand je suis arrivé juste à temps. Il a bien fallut que j’estourbisse son maître, un berger des Combes. C’est le chien qui m’a donné le plus de mal, parce que je le voulais vif. Je l’ai enfermé avec son maître mort dans la remise et je l’ai point nourri, jusqu’à ce qu’il le mange et qu’il m’en débarrasse. Ensuite, j’ai occis le chien, et je l’ai jeté dans le Dourdou… Ensuite, il y a eu cette fine bagasse de Madeleine, qui voulait rien savoir. Elle était avec son moutard, qu’il a bien fallu que je silence, vu qu’y braillait, y braillait… à vous écorcher les oreilles, ha ha ha… - Je n’ai point cet enfant mentionné. - Oui, c’est parce que lui, je l’ai donné à manger aux cochons et qu’ils n’en ont rien laissé. Ensuite, ça a été le tour de mon père. Comme il sortait plus de la tannerie depuis son accident, hein, personne s’est étonné qu’on le voit plus. Ha ha ha ! C’est sa peau que vous avez retrouvé dans le saloir, avec celles des époux Bourganoff. Ils étaient venu pour commander des gants. Ils avaient deux moutards, Marcellin et Finette. C’est d’ailleurs après eux que j’ai commencé à m’organiser. Vous trouverez la grand-mère dans le coffre à sel, et le coffre à sel, vous le trouverez au fond du puits. Parce qu’elle s’était cachée dedans la vieille. Elle croyait que j’l’avais pas vu s’y glisser. Alors moi, J’ai sauté dessus et j’ai cloué le couvercle. Alors ça, elle s’y attendait pas. Puis après, je l’ai jeté dans le puits ! Et quand mon frère est revenu de la foire de Rodez, et qu’il s’est esbaudi de plus voir personne, hein, il a bien fallut que je m’en occupe lui aussi, de mon frère Jacquot ! Il a bien fallut que je m’en occupe de mon frère Jacquot ! Mon frère Jacquot ! Il a fallut que je m’en occupe aussi de mon frère Jacquot ! Ha ha ha…
Rex ne veut pas qu’on le nourrisse, il veut chasser. On ne peut pas supprimer 65 millions d’années d’instinct de chasse.
- J’en ai pour plus d’une barre de fringues sur moi. Alors, va te faire mettre ! - Tu n’es vraiment pas très sympa.