Tintin : Je sais de quoi vous voulez parlez, noble Fils du Soleil et je vous rassure tout de suite sur ce sujet ! Je jure que jamais je ne révèlerai à quiconque l’emplacement du Temple du Soleil. Le capitaine Haddock : Moi aussi, je le jure ! Que le grand crique me croque si je lâche un mot sur ce sujet. Le professeur Tournesol : Eh bien moi non plus, je le jure même si Hollywood me faisait un pont d’or, jamais je ne participerai à un remake de votre film, vous avez ma parole.
Désolé, militaire, mais je refuse de serrer une main qui foule aux pieds les droits imprescriptibles de la personne humaine !
La Terre, notre bonne vieille Terre vue de plus de 10 000 kilomètres et bientôt mes amis, nous marcherons sur la Lune.
- Et vous aussi Senôr Professor, dans le rôle que vous avez joué dans notre victoire, je vous fait Chevalier de l’Ordre de San Fernando. - Non, merci, mon ami ! Non, jamais entre les repas !
- Mon parapluie, mon cher petit parapluie et maintenant je dévisse le manche et regardez ce qui apparaît hein ? Le microfilm des plans pour ma machine, il a disparu ! Saperlipopette, ça y’est, je me souviens ! Le voilà, je l’avais oublié sur ma table de nuit, c’est une arme très dangereuse et certains pourraient l’utiliser à des fins guerrières et cela, je ne le veux à aucun prix. Il faut donc détruire ceci immédiatement, merci capitaine ! - Tonnerre de tonnerre de Brest, je ne sais pas ce qui me retient de vous chasser à coups de carabine, vous m’avez donc juré de me rendre fou ? - Comment dites-vous, des poux, à votre âge ? Oh mon Dieu mais je suis désolé ! - Gnaar !
- Je regrette Monsieur Tournesol, je suis très occupé et je n’ai… - Oh non, ce n’est pas loin, 10 minutes à peine ! - Inutile, Monsieur ! N’insistez pas, je n’ai pas le temps vous entendez pas le temps ! - Eh bien, c’est entendu, allons-y tout de suite alors ! - Mais !
- Encore, Mille sabords ! - Bonjour Messieurs, je vous annonce que mon appareil est réparé ! - Je me charge de cet olibrius ! - Il est en pièces détachées, il ne reste plus qu’à les assembler ! - Là, c’est compris !
Messieurs, des événements extrêmement graves viennent de se produire : un traître agissant pour le compte d’une puissance étrangère inconnue s’était embarqué clandestinement à bord de la fusée, Wolff était son complice, ils sont passés à l’acte aujourd’hui et ont essayé de s’emparer de la fusée, heureusement, nous avons pu les réduire à l’impuissance mais seulement, un gros problème se pose : nous sommes sept et je ne sais pas si nous aurons assez d’oxygène pour arriver sur la Terre en vie.
Le capitaine Haddock : Tintin, nous avons réussi ! Quelle aventure n’est-ce pas ? Tintin : Oui, nous venons de vivre une épopée unique Capitaine et toutes nos félicitations à vous Professeur, vous êtes le grand vainqueur de cette expédition, la Lune porte désormais la trace de nos pas. Le professeur Tournesol : Oui, et nous y retournerons un jour ! Je vous le promets à tous, nous y retournerons très vite. Le capitaine Haddock : Quoi ? Retourner sur la Lune à bord de votre espèce de cercueil volant ? Alors ça jamais ! Je vous le dis à tous mille sabords car il y’a une seule chose à retenir : on est vraiment bien… [Il trébuche] ouille… que sur notre bonne vieille Terre.
Le professeur Tournesol : À 1h34 du matin, pas à 13h34 ! Dupond et Dupont : 1h34 du matin ? Le professeur Tournesol : Oh, cela pose un grave problème : nos réserves d’oxygène étaient prévues pour quatre personnes or, nous voilà six à bord sans compter Milou ! Le capitaine Haddock : Vous entendez espèces de brontosaures ? Tout ça parce qu’à votre âge, vous ne savez pas faire la différence entre 1h34 et 13h34 ! Dupont : Malheur de malheur ! Le capitaine Haddock : Et cessez donc de pleurnicher, ça dégage de la crise carbonique tonnerre de Brest, sur ce je vous quitte, j’ai à travailler sérieusement moi et surtout n’essayez pas de venir pomper mon oxygène ! Ah, ce bon vieux Milou, toi au moins, tu ne me déranges pas ! C’est vrai tout de même qu’il faut être seul pour étudier la science, ça demande beaucoup de concentration ! Ah, et maintenant allons-y, entamons le premier chapitre !
- La bonne aventure comme c’est drôle, arrêtez le carrosse ! - Prenez garde Sire ! Ce sont peut-être des bandits de grand chemin ! - Billevesées ! Des bandits femelles à présent ?
Petit Jean : Qu’est-ce que, excuse-moi fiston ! Triste Sire : Fiston ? Mais Sire, vous êtes sur mon siège ! Le prince Jean : Ah quand tu es là Persifleur ? Il est inutile d’avoir un bouffon maintenant va-t’en siffler autre part minable serpent vert qui tu sais ? Triste Sire : Vous voulez dire que vous me renvoyez ? Petit Jean : Tu as entendu fais ce qu’on t’a dit ver de terre, débarrasse le plancher ! Triste Sire : Quelle audace ! Ver de terre, débarrasse le plancher ! Mais pour qui se prend-t-il se rustre ?
- Et vous, comment vous nommez-vous Seigneur ? - J’ai pour nom Sir Reginald, Duc de Chutney et ne me tire pas la langue vilain crotale !
- Mère ! Mère a toujours préféré Richard à moi ! - Pas de ça s’il vous plait ! Quand vous le sucez votre royal pouce ! L’hypnotisme peut vous débarrasser facilement de votre psychose si facilement… - Non, non, non, je ne veux pas ! - Je disais cela dans votre intérêt Sire. - Ce n’est pas certain sournois serpent ! - Sournois Serpent ? - Je te préviens Persifleur encore un seul sifflement de ta langue fourchue, un seul et tu finiras tout seul à pieds jusqu’à Nottingham. - À pieds ? Non votre altesse ! À pieds !
Tintin : Professeur, rien de cassé ! Le professeur Tournesol : Si, si, un morceau d’au moins 20 centimètres ! Le capitaine Haddock : Cette satané marche ! Nestor ! Nestor : Oui, Monsieur ! Le capitaine Haddock : Avez-vous appelé le marbrier ! Nestor : Oui, Monsieur, je lui ai téléphoné ! Il a promis qu’il passerait demain dans la matinée !
- Les taxes ! Les taxes ! Magnifiques taxes ! - Sire vous avez un merveilleux don pour inciter les pauvres à donner leur argent. - En termes choisis, mon cher conseiller, je dérobe aux pauvres afin de nourrir les riches. À propos, quelle est donc notre prochaine étape Persifleur ? - Un instant ! Oh, Eh bien notre prochaine sera Nottingham Majesté ! - Oh c’est une étape qui rapporte, Nottingham !
Le capitaine Haddock : Tintin, Tintin ! J’en ai une bien bonne : Tapioca a fait arrêter la Castafiore ! Tintin : Non, vous plaisantez ? Le capitaine Haddock : Pas du tout, on prétend qu’elle aurait été mêlée à un complot ou quelque chose comme ça. Oh le pauvre homme, s’il savait ce qu’il s’était fourrer sous les bras. Tintin : C’est tout à fait renversant. Le professeur Tournesol : Tintin, Capitaine lisez ça : le dictateur Tapioca a fait arrêter la Castafiore c’est affreux !
Tintin : Des documents compromettants auraient été découverts dans les bagages de Madame Castafiore. Le professeur Tournesol : Oh mon Dieu, c’est terrible ! Tintin : Selon ces documents, Tintin, le capitaine Haddock et le professeur Tournesol seraient les principaux conjurés. Le professeur Tournesol : Je suis effondré, aie ! Tintin : Le général Tapioca donnera une conférence de presse ce soir ! Le capitaine Haddock : Qu’est-ce que c’est que ça ? C’est une histoire de fous ?
Le capitaine Haddock : J’ai bien envie d’y aller pour lui prouver notre bonne foi ! Tintin : Ça pourrait bien être un piège ! Le capitaine Haddock : Puisque nous aurons un sauf-conduit ! Tintin : Ça sent le traquenard à plein nez ! Le professeur Tournesol : Empoisonnée Madame Castafiore, la pauvre enfant, nous devons partir immédiatement pour Tapiocapolis. Le capitaine Haddock : C’est ça, pour se retrouver en prison comme votre Bianca !