Acteur / Actrice - Mathias Kozlowski

Bruce Harper : Mais, Olivier, c’est son dernier match !
Olivier Atton : Bruce, Julian n’attend pas de nous de la charité. Ce qu’il veut, ce sont des adversaires dignes de son courage.
Ben Becker : Tu le savais, tu le savais que Julian était gravement malade, je comprends mieux maintenant pourquoi tu n’étais pas à fond tout à l’heure.

Pauvre Julian, sa maladie cardiaque l’empêche de pratiquer son sport favori, je n’ose pas imaginer mes réactions si je devais me retrouver à sa place. Mais comme toi j’aime trop le football pour le trahir.

Olivier Atton : Karl Heinz Schneider…
Mark Landers : Quoi ? Vous avez entendu les gars ?
Bruce Harper : Il recommence à délirer !
Philipp Callahan : Non, il doit parler de notre tournée européenne !
Mark Landers : Je m’en souviens comme si c’était hier : c’était il y’a trois ans juste après le tournoi national en primaire. L’équipe nationale benjamine du Japon s’était formée et on devait participer à un tournoi contre les meilleures sélections mondiales à Paris.

- Bruce !
- Oui Jack, Qu’est-ce que tu me veux ?
- Nous avons fait un pari et je l’ai perdu, je suis beau joueur et je m’incline de ma dette, tu me dis ce que je dois faire et je t’obéirai !
- Laisse tomber ! Tout ça c’est du passé !
- Non, j’ai perdu, je paie, je suis un homme d’honneur et je tiens toujours parole !
- Voyons voir, tu seras parmi nos supporters, tu viendras nous encourager pendant le championnat national !
- C’est une très bonne idée, d’accord, je vais crier tellement fort dans tout le stade qu’on entendra que moi mais si vous perdez un seul match, je me fâcherai car si vous nous avez battu et éliminé pour ça alors là…
- Ne t’inquiète pas, Jack ! On ne perdra pas, c’est promis !

- Olivier, moi aussi je pars !
- Quoi ?
- Je pars en Allemagne !
- En Allemagne ?
- Oui, avec mon coach Freddy Marshall. Je vais vivre en Allemagne pour m’entraîner dur et passer pro là-bas et c’est toi qui m’en a donné l’envie quand tu parlais sans arrêt du Brésil, je te jure que je réussirai et que j’y arriverai.
- J’ai choisi moi aussi, je reste à la Newteam.
- Olivier, je ne rentrerai pas d’Allemagne tant que je ne serai pas devenu l’un des meilleurs gardiens du monde. Si tu continues encore à faire des progrès, on se retrouvera sûrement tous les trois, moi, toi et Ben en équipe nationale, Adieu !
- Adieu et bonne chance, Tom ! Je te souhaite de réussir !

Comment osent-ils nous insulter comme ça ? Je ne vous le permets pas ! Venez, équipe junior d’Italie, je vous défie ! Vous allez payer pour vous être moqués du football japonais !

- À demain, Olivier Atton ! Je te battrai !
- Ce gars-là a le même regard que Mark Landers !

- Tu vas peut-être réussir à me passer ? Essaies un peu, qu’on rigole ! Et comment va ta jambe ? Elle te fait mal ?
- Ce n’était pas un accident, il a fait exprès de me blesser !

- Ne faites pas cette tête d’enterrement les gars, il y aura d’autres tournois et d’autres matches et nous les gagnerons.
- Je l’avais mal jugé mais en fait c’est un type bien ce Ralph Peterson.

Danny Mellow : L’entraîneur n’aurait pas dû prendre cette sanction contre le capitaine. On va avoir du mal à s’en sortir sans lui !
Ed Warner : C’est injuste qu’il ait exclu Mark de l’équipe, c’est beaucoup grâce à lui que Tôhô s’est qualifié.
Makoto Kitazume : Ce n’est pas la peine de jongler avec ton ballon, je sais très bien que tu meures d’envie de jouer mais je veux que tu apprennes à être correct.

- Nous devons atteindre la finale et là, le capitaine viendra en renfort.
- Si l’entraîneur refuse que Mark joue en finale, je ne garderai pas les buts et nous irons même jusqu’au boycott s’il le faut.

Danny Mellow : Mais si nous remportons la victoire et que l’entraîneur refuse de faire jouer Mark demain, je jure de boycotter la partie même si c’est la finale.
Makoto Kitazume : Ça suffit, Danny !
Ed Warner : Bon, vous avez compris les gars ! C’est la dernière partie que nous jouons sans le capitaine, espérons-le !

Ed Warner : Bon, vous avez bien compris les gars ! Dès qu’on sera rentrés, on lui fera part de la décision qu’on a prise.
Danny Mellow : En tous cas ce que j’espère, c’est qu’il aura entre temps changé d’avis parce qu’autrement on est foutus.
Inconnu : Et on boycottera le match !

- Mais qu’est-ce qui vous prend, vous croyez que ça va être facile de battre Muppet ? J’espère que vous n’avez pas oublié l’humiliation qu’il nous a fait subir lors des éliminatoires. C’est seulement en battant Mark Landers et son équipe qu’on pourra enfin se venger de la défaite qu’ils nous ont infligée mais si Landers n’était pas présent sur le terrain, alors notre victoire serait incomplète et ça n’aurait servi à rien.
- Mais enfin, qu’est-ce qui se passe ici ?
- Rien, je voulais montrer à ces moutons comment on doit se comporter quand on veut être un homme !
- Qu’est-ce que tu veux dire par là ?

- Félicitations, Olivier ! Tu as prouvé que tu avais l’étoffe d’un grand champion. À chaque match, tu t’es amélioré et tu as mis en pratique tout ce que je t’avais enseigné ! Tu as tenu la promesse que tu m’avais faite : devenir le numéro un de ce championnat.
- Si je gagne ce championnat, je pars au Brésil avec Roberto !
- Malheureusement, je ne peux pas tenir cette promesse ! Adieu, Olivier, adieu !

- C’est maintenant ou jamais ! Regarde-moi bien, Olivier, je vais te montrer que tu n’es pas le seul à pouvoir faire une belle bicyclette !
- Si on le laisse tirer, il va marquer, je dois réussir à l’en empêcher ! Quoi ? Non !

Tu es beaucoup plus fort que je ne l’imaginais, Julian !

Comment un garçon malade du cœur arrive à jouer comme un Dieu ? Mais comment fait-il ? Il me dépasse, il a une meilleure technique que la mienne, il est meilleur capitaine que moi, il dirige son équipe mieux que je ne le ferais, il donne des ordres au bon moment, il réalise des reprises de volée meilleures que les miennes, Julian est un très bon technicien et tout ça en dépit d’une terrible maladie cardiaque. D’habitude, plus l’adversaire est fort et plus l’envie de le battre est forte mais aujourd’hui, ce n’est pas le cas, je n’y arrive pas, je n’y arrive pas, non !

- On vient de me confirmer que ma jambe n’avait rien de grave, oui c’est vrai. Alors, je vous promets à tous que la prochaine fois, j’arrêterai tous les tirs de Landers et qu’ensemble, nous remporterons le prochain championnat national comme ça, Olivier pourra partir du Brésil.
- Thomas, merci ! Si je veux aller au Brésil, je dois remporter le prochain championnat national ! Personne ne me volera cette victoire pas même Mark Landers !

On a perdu quand même !